Ennahdha 349

Ghannouchi et sa « démocratie islamique » : Analyse sous l’angle des implications pour la future constitution de la Tunisie

Dans ses différents écrits, que ce soit livres ou articles, Rached Ghannouchi adjure, comme solution ultimative contre tous les maux de la civilisation moderne, une démocratie islamique dont les lois auraient pour seule et unique source légitime la charia. La laïcité ou le sécularisme, moins catégorique dans la séparation du religieux et du politique, sont rejetés avec insistance et rendus responsables pour toutes les injustices infligées aux musulmans depuis la conquête de l’Orient par l’Occident.

Front Populaire ou « Front Démocratique »

Le front n’a pas soufflé sa première bougie, et il n’a même pas encore trouvé son rythme de croisière en se dotant d’une structuration permettant à l’ensemble de ses militants venant d’horizons divers, et dont c’est, pour la majorité d’entre eux, la première immersion dans une activité politique partisane.

Requiem pour « Une » liberté d’expression

Lorsque la liberté d’expression croupit au fond d’une cellule, c’est toutes les sonneries du glas qui déchaînent leurs musiques pour annoncer la mort d’un espoir : celui de pouvoir donner librement son opinion sans subir la présence spectrale d’un élément que l’on croyait déchu avec Ben-Ali : l’enfermement carcéral pour délit de liberté de penser.

Visite d’Erdogan en Tunisie : Le mythe du « modèle turc »

En six jours, les manifestations qui secouent la Turquie ont fait deux morts et près de 2 000 blessés. Attisée par une répression policière féroce, la contestation, qui a débuté le 31 mai par des manifestations à Istanbul contre la transformation du parc Gezi – l’un des derniers espaces verts de la ville – en complexe commercial, a gagné tout le pays. Des milliers de Turcs sont descendus dans la rue, dans des dizaines de villes du pays.

Les Patrons Voyous Tunisiens « Délocalisent »

D’après le site « Maghreb-Intelligence », c’est à une véritable saignée de l’économie de ce petit pays, la Tunisie, que l’on assiste. Citant un haut cadre de la Banque Centrale sous couvert d’anonymat, ce sont 1200 patrons/voyous qui auraient ou seraient en négociation avec les autorités marocaines pour « délocaliser » vers ce pays.

Projet de loi d’exclusion politique : La Loi au service de la politique (Partie III)

Le propre du processus de la transition vers la démocratie c’est la concrétisation des droits de l’Homme qui sont considérés comme « un pilier ontogénique au processus démocratique » Dès lors, le projet de loi de l’exclusion politique qui va conduire à la privation de milliers de personnes, de citoyens de leurs droits politiques, peut être jugé comme en totale contradiction avec ces valeurs universelles.

La Polit-Revue : Playoffs islamistes et simulacres de dialogues nationaux

Alors que l’évènement politique de la semaine du 13 au 19 mai, le Dialogue national sous l’égide de l’UGTT, se solde par une promenade de santé aussi expéditive que peu passionnante, tous les regards sont tournés vers Kairouan, ville en état de siège, capitale malgré elle de ce qui constituera, quoi qu’il advienne aujourd’hui dimanche, un tournant historique : entre Ennahdha et la mouvance salafiste-djihadiste, la rupture est consommée.

Projet de loi d’exclusion politique : La Loi au service de la politique (Partie II)

Lors des manifestations qui ont appelé à la chute du régime de Ben Ali, deux établissements de la Capitale ont été ciblés : d’abord l’établissement du Premier ministère symbole de despotisme et de tyrannie et ensuite le siège officiel du parti au pouvoir à savoir le Rassemblement Constitutionnel Démocratique. La révolution suppose une rupture avec un passé pénible et une transition vers l’établissement de la démocratie. Cette rupture s’attaque au niveau institutionnel mais aussi juridique et politique.