D’atermoiements en reports, même après son pseudo lancement, le dialogue national se perd en conjectures. De « sessions préparatoires du […]

D’atermoiements en reports, même après son pseudo lancement, le dialogue national se perd en conjectures. De « sessions préparatoires du […]
Que les organisations qui adhèrent à l’idéologie de la confrérie ont cherché au court de l’histoire à cacher leur affiliation à la secte polite-religieuse n’est pas du tout surprenant, tenant compte que la majorité de leurs membres était recherchée dans leurs pays natals et que la chance augmentait surtout dans les cercles des immigrés musulmans en Europe à attirer de nouveaux adeptes s’ils se montraient plus discrets sur la vraie nature de leur idéologie
Plus qu’un programme politique rigoureux, c’est une ligne politique centriste. Et c’est une philosophie politique avec des références ouvertes et diversifiées culturellement à plusieurs grands philosophes que présente le Président tunisien.
La semaine politique du 1er au 6 octobre fut dominée par deux évènements majeurs théoriquement indépendants l’un de l’autre, mais qui en réalité sont intimement liés, voire corrélés. Entre la conférence de presse de l’IRVA qui ouvre la semaine et la tenue de la session inaugurale du dialogue national qui la clôt, s’il n’y a pas de relation de cause à effet entre les deux happenings, la pression exercée par le premier sur le second est indéniable.
Le coup d’envoi effectif du dialogue national n’engage plus que ceux qui y croient encore. Plus de 2 mois de blocage, des belligérants qui se tournent le dos et même une intervention américaine en coulisses feraient presque passer la crise tunisienne pour un nouveau casse-tête type Proche-Orient. Une lueur d’espoir est cependant venue apporter samedi la promesse de mettre fin aux querelles politiciennes.
Existe-t-il une réelle communication qui permet de rendre lisible la feuille de route de la majorité, lisibilité qui requiert en même temps la coopération de l’opposition ? Autrement dit est ce que le consensualisme est la seule clef pour ouvrir la boite du sauvetage tant vanté par l’opposition ? Quelle est la nature de la crise que connait le pays ? Et quelle est la place de l’opposition dans cette situation de crise ?
A l’intérieur de l’Assemblée Nationale Constituante, un comité de coordination et un front parlementaire ont été formés pour discuter des articles, entre autres ceux relatifs au Tribunal Constitutionnel et au Conseil Supérieur de la Magistrature, pendant que les 60 députés en retrait continuent de manifester sur la Place du Bardo, pour la dissolution du gouvernement Laaridh. Entre temps, la pression continue de plus belle pour que le Président de l’ANC reprenne son poste suspendu depuis le 6 août.
Les fins de semaine sur le mode vendredis du plébiscite VS samedis de l’opposition se suivent et se ressemblent en Tunisie. Face à une opposition incapable de transformer l’essai, le nouveau credo du pouvoir semble se résumer désormais à « cause toujours ». Nous sommes face à ce qui ressemble de plus en plus à une authentique guerre d’usure.
Le 30 août, 78 députés ont signé une pétition demandant à M. Ben Jaafer de tenir une assemblée générale extraordinaire le 3 septembre. Mais c’est aujourd’hui 4 septembre que le président de l’ANC s’adressera au peuple.
Les événements qui se précipitent dans notre pays mettent chaque jour davantage l’accent sur une vérité incontournable : il nous faut non pas une démocratie formelle relevant de la pensée classique, mais une démocratie réelle, donc plurielle, car capillarisée à l’échelle nationale.
Alors que l’opposition continue de mener des actions à caractère essentiellement symbolique, le marasme politique est toujours de mise, 5 semaines après l’assassinat de Mohamed Brahmi. Nous sommes le 1er septembre, et le cataclysme promis par l’opposition n’a pas eu lieu.
Depuis un mois, deux hommes, l’ex-juge Mokhtar Yahyaoui et l’ex-bâtonnier de l’Ordre national des avocats Abderrazak Kilani, jouent le rôle de médiateurs entre les partis politiques les plus importants sur la scène politique en Tunisie pour apaiser les tensions.
L’opposition maintient la pression de la rue pour demander une dissolution immédiate. Un ultimatum a été pourtant lancé le 31 août par le Front de Salut National, date à laquelle le gouvernement doit démissionner.
Nous étions à Sidi Bouzid, berceau de la Révolution tunisienne. Nous cherchions le bureau régional d’Ennahdha. Chassé d’un endroit à un autre, le parti islamiste ose de moins en moins afficher ses enseignes…
Le chef du gouvernement Ali Laârayedh s’en est pris aujourd’hui mardi 27 août lors d’une conférence de presse à Ansar al-Charia, en déclarant : « Nous avons décidé de classer Ansar al-Charia comme une organisation terroriste. » Sur les réseaux sociaux, les réponses des sympathisants d’Ansar al-Charia n’ont pas tardé.
La semaine politique s’ouvrait sur une note insolite. Lundi, le mystère du « 3ème homme » est élucidé. Les effets personnels remarqués sur la table parisienne autour de laquelle se sont assis Rached Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi appartiennent au milliardaire Slim Riahi. La crise politique se « peoplise ».
Mise à jour du 23 août 2013 à 19h43: Certains membres d’Ennahdha sont revenus sur les annonces contradictoires qui ont créé la confusion hier sur l’acceptation ou non de l’initiative de l’UGTT.
Les liens historiques entre les Frères musulmans égyptiens et Ennahdha existent depuis la création du parti islamiste. Influences, liens intellectuels et historiques, la relation entre les deux mouvements est mise à l’épreuve depuis la chute du président Morsi en Égypte et la crainte d’un scénario à l’égyptienne.