Depuis quelques semaines, Moknine, ville relevant du gouvernorat de Monastir, est le théâtre d’une querelle qui prend une ampleur symbolique inattendue. L’objet de la querelle est la destruction d’une salle polyvalente qui fut une salle de cinéma exploitée par la SATPEC jusqu’à sa faillite en 1992. Fermée depuis 20 ans, elle est rouverte à l’occasion du festival Ciné Makna en 2020, en 2021 puis en décembre 2022. Le président du festival mène aujourd’hui une campagne pour protéger cette salle qu’il décrit comme « historique ».
Quand l’Union européenne s’intéresse à la culture tunisienne
Le 22 septembre, cinq députés européens et une trentaine de membres de la société civile se sont réunis à l’Association Art rue à Tunis pour débattre des problématiques du secteur culturel: Est-ce que la coopération Tunisie-UE veut dire l’imposition d’une vision pour la culture à laquelle la Tunisie doit adhérer ? Est-ce que cette coopération se réalisera en parallèle/en complémentarité avec une nouvelle politique culturelle nationale ?
Le Majestic de Bizerte menacé de fermeture
Après seulement 10 mois d’activité, le seul et unique espace culturel actif à Bizerte, le Majestic, risque de fermer ses portes. Endettement, difficultés de trouver des fonds et absence de stratégie culturelle étatique, le fondateur de Majestic, Dhia Felah, lance un appel au secours.
A Gafsa, la culture est dans le café
Dans le désert culturel de Gafsa, le café Downtown est rapidement devenu le repère des jeunes avides de cinéma, de musique et de lecture. Une initiative pionnière dans la région qui entend remettre la culture au cœur de la cité.
En Tunisie, des salles de cinéma renaissent de leurs cendres
Alors que s’achèvent demain les Journées Cinématographiques de Carthage, nous sommes allés découvrir deux salles de cinéma, qui, plongées dans l’oubli depuis de nombreuses années, ont rouvert leurs portes en octobre et novembre 2015. Reportage.
Hkeya #6 : La Cité des rêves incertains
Quand il s’agit de projets d’envergure nationale, les gouvernements successivement en place en Tunisie, depuis l’ère bourguibienne, consolidée par l’ère ben-alienne, et en voie de consolidation, voire de solidification depuis les ères postrévolutionnaires, spéculent d’abord en terme d’embellissement, d’ornementation, de ravalement de façade avant de cogiter sur les examens et analyses approfondis en matière de dossiers et de chantiers étatiques, publics, ou semi-publics.
Décision de fermeture d’un autre espace culturel à Tunis
Après le drame de l’espace « Mass’art » qui a fermé ses portes, dernièrement, sous la menace de la police, l’espace culturel « Whatever Saloon » rejoint la liste des espaces alternatifs disparus avec le consentement ou la volonté du pouvoir. En effet, le 13 mai 2015, le ministère de l’Intérieur décide de fermer l’espace définitivement et sans préavis. Des militants appellent à un rassemblement vendredi 29 mai devant le gouvernorat de Tunis pour contester la décision de fermeture de l’espace.
Tunisie : Quand l’espace culturel est déserté au profit de l’obscurantisme
Depuis des décennies, la réflexion et la conception d’un nouveau rôle de la culture dans le changement sociétal et le modernisme intellectuel n’ont presque jamais pris une place privilégiée dans l’ordre des priorités du pouvoir. Même après le 14 janvier où les artistes et les intellectuels ont crié victoire en espérant la levée de l’embargo culturel Benaliste, rien n’a changé vers une ouverture. Pire encore, le fléau de la fermeture des espaces culturels grandi sans cesse et la majorité des collectifs et associations artistiques agonisent face aux nombreux périls économiques et politiques.
Mass’Art : un espace culturel alternatif menacé de fermeture
Encore un espace culturel qui ferme en Tunisie. Cette fois, c’est au tour de Mass’Art à Bab Lassal de mettre les clés sous la porte, et ce suite au jugement du tribunal de Tunis décidant la fermeture de l’espace pour cause de fin de bail. La triste nouvelle a mobilisé des dizaines d’artistes, de militants et de journalistes pour sauver Mass’Art et poursuivre cette aventure inédite.