Deuxième volet de notre article sur les oiseaux des forêts du nord-ouest de la Tunisie. En espérant susciter des vocations d’observateur ornithologique. Histoire de partager une passion qui ne devrait pas rester le privilège d’une infime minorité.

Deuxième volet de notre article sur les oiseaux des forêts du nord-ouest de la Tunisie. En espérant susciter des vocations d’observateur ornithologique. Histoire de partager une passion qui ne devrait pas rester le privilège d’une infime minorité.
Les forêts du nord-ouest de la Tunisie abritent de nombreuses espèces d’oiseaux. Dans cet article sur deux volets, nous présentons quelques espèces spécifiques à cette région, et d’autres, peu connues dans notre pays.
Les zones humides constituent un important réservoir de biodiversité. Or elles subissent en Tunisie des agressions aux conséquences incalculables. La faune et la flore sont menacées. Et le coût humain risque d’être exorbitant.
En Tunisie, la gestion des aires protégées peut être résumée en une formule simple : clôturer et interdire ! Les interdictions ont d’abord affecté les communautés qui ont l’habitude d’utiliser ces espaces avant leur mise sous protection. Des conflits ont éclaté dans certains sites, mais l’administration a imposé son choix aux populations locales. Il y avait pourtant une chance de parvenir à un compromis, mais cela n’a même pas été tenté.
Dans un contexte fortement marqué par le réchauffement climatique, nos villes ont besoin d’arbres susceptibles d’atténuer les températures extrêmes, par l’ombre qu’ils procurent, et le confort thermique qu’ils prodiguent. Encore faut-il sélectionner les espèces les mieux adaptées aux contraintes environnementales tunisiennes.
Les arbres coupés étaient destinés à finir en charbon de bois. Comme si les contrevenants voulaient effacer toute trace de leurs infractions.Le plus préoccupant, c’est que rien ne semble inquiéter les défricheurs.Nous traitons ici du cas du gommier, une espèce caractéristique de ce qui est appelé « Bled Talh ». Les faits relatés sont liés à des observations qui s’étendent sur la dernière décennie.
Le colza devait permettre d’améliorer les performances de l’agriculture tunisienne, de renforcer l’autonomie nationale en huiles et protéines végétales, et de rééquilibrer la balance commerciale. Mais 30 ans après l’introduction de cette culture, la Tunisie n’a toujours pas récolté les fruits escomptés. A qui la faute ?
Les steppes servent souvent de terrains de parcours pour le petit bétail (ovins et caprins). Comme plusieurs étendues ont été mises en culture, les espaces restants pour le parcours sont de moins en moins vastes et subissent souvent une pression continue du bétail. Il en est résulté une dégradation de la qualité des steppes et une réduction de la diversité des plantes qui les couvrent. Au grand dam des éleveurs.
En Tunisie, certaines espèces végétales ne sont connues que dans quelques zones, et les effectifs de leurs populations sont réduits. Ces deux paramètres à eux seuls (faible étendue géographique et effectifs réduits) devraient inciter les conservateurs à se pencher sur leur cas. Dans le présent papier, nous focalisons notre intérêt sur deux espèces d’arbres, le micocoulier et le houx, qui présentent les caractéristiques énumérées précédemment.
Dans les régions arides, l’eau est le facteur limitant majeur du développement des écosystèmes. Les conditions climatiques sévères se manifestent par une faible pluviométrie et des températures élevées, notamment pendant la saison estivale. La gestion des aires protégées nécessite beaucoup d’observations, afin d’identifier les actions indispensables, envisageables sur le court comme sur le moyen et long terme.
Selon les textes en vigueur, ces aires sont protégées à des fins de conservation de la biodiversité, de recherche et d’éducation. Soit, mais est-ce qu’elles assument réellement ces fonctions en Tunisie, et quelles sont les priorités en matière de conservation qu’on peut leur assigner ? Nous allons tenter de répondre à ces questions en prenant pour exemple la gestion de la réserve de biosphère de Bou Hedma.
Les aires protégées créées en Tunisie constituent indéniablement un acquis pour la préservation de la biodiversité qu’elles abritent. Depuis la création de la première aire protégée en 1977 jusqu’aux plus récentes vers la fin des années 90, des leçons peuvent être tirées pour que ces espaces jouent pleinement leurs rôles en matière de conservation.
Dans une lettre de protestation, datée du 16 avril 2013, (voir en bas), adressée au Directeur Général des Forêts au Commissariat Régional de Développement Agricole de Kebili, cinq ONGs locales de Douz – dont “Tunisie Ecologie”, présidée par Abdel Majid Dabbar – dénoncent de graves atteintes faites à la faune et flore dans le sahara de la Tunisie et ce par plusieurs pratiques illégales, dont le braconnage d’espèces protégées par un groupe de personnalités venues des Pays du Golfe.