Internet 68

« Censuré pour censuré », désormais Nawaat bloque la police de l’internet

Qui presse “le bouton”, quelle administration et à partir de quels locaux sont exercés les blocages illégaux des sites internet en Tunisie ? Personne ne le sait ! Manifestement, depuis près de vingt ans, il s’agit de l’un des secrets les mieux gardés de Tunisie. Que cette censure soit exercée par un “fantôme hors la loi”, ne nous empêche pas de relever qu’il agit objectivement sous couvert du premier responsable du pays, c’est-à-dire le président de la République.

Tunisie : Ce n’est pas Ammar qui censure…

J’exprime ma vive solidarité envers le blogueur Tarek Kahlaoui nouveau membre du club des perturbateurs agréés par L’ATI (label de marque). Dans la censure de son blog, je ne vois rien d’arbitraire ni de gratuit contrairement à ce que certains pensent. Tarek est un intellectuel. Il était de fait dans le collimateur du régime. Il ne lui fallait pas plus qu’un petit pas de trop ( l’expression de sa solidarité envers les étudiants incarcérés) […]

Tunisie Internet : 41.231.0.0, une classe B dédiée aux usagers ADSL sous surveillance ?

Parmi les blocs IP attribués à la Tunisie, il y a la plage 41.224.0.0/13. Soit 8 blocs de classe B, qui s’étalent du 41.224.0.0 au 41.231.0.0. Avec pour chaque bloc 65 536 IP possibles. Or, il semblerait selon un article de Ezzeddine El Ahmadi que la classe IP 41.231.0.0 serait une classe spécialement dédiée pour être « routée » selon les besoins non pas de l’utilisateur, mais ceux de la police de l’internet !

Censure : Les dix pays qui oppriment le plus les bloggeurs

« Les bloggeurs sont à l’avant-garde de la révolution de l’Information et leur nombre est en pleine croissance » […] « Cependant, les gouvernements ont très vite appris à tourner la technologie contre les bloggeurs en appliquant la censure et le filtrage de l’Internet, la limitation de l’accès à la Toile et l’extraction de données personnelles. […]