Islamophobia 17

Elections générales en France : quels enjeux pour la Tunisie ?

Le 24 avril 2022, Emmanuel Macron a été réélu président de la République pour un second mandat de cinq ans. Ce vote a empêché la candidate de l’extrême droite d’accéder au pouvoir et d’appliquer un programme particulièrement xénophobe. Toutefois, il faudra attendre les élections législatives pour avoir une idée plus précise sur la politique de l’Etat français pour le quinquennat à venir tant les propositions semblent divergentes. Cela concerne notamment les relations internationales.

Islamophobie & Présidentielles françaises : Macron a gagné mais…

Explosion de joie sur le Champ de Mars, au pied de la Tour Eiffel. Il est 20h quand on annonce la victoire d’Emmanuel Macron. Ses soutiens exultent. C’est en effet la première fois depuis 1965 qu’un président de la République sortant se fait réélire hors période de cohabitation. En empêchant Marine Le Pen d’accéder au pouvoir, les électeurs ont repoussé un programme ouvertement xénophobe. En revanche, la reconduction de Macron ne règle en rien le problème de la droitisation des politiques publiques, en particulier vis-à-vis des personnes issues de l’immigration postcoloniale.

Présidentielles françaises : L’islamophobie au cœur des enjeux

Les résultats du premier tour des élections présidentielles françaises ont été conformes aux prévisions mettant à nouveau en compétition le Président Macron et Marine Le Pen candidate du Front National. Quelles sont les retombées possibles d’un tel changement sur le statut des maghrébins et autres africains en France ainsi que sur la politique étrangère française à l’égard de la rive sud de la Méditerranée ? Reste aussi à s’interroger sur les fondements historiques de la montée de l’islamophobie et de diabolisation dirigée contre les minorités arabes et africaines en France et plus globalement en Europe.

A la fausse érudition de Maya Ksouri, existe-t-il un remède ?

Définition préalable : Pour désigner la microscopique portion de la population tunisienne dont Maya Ksouri est à mon humble avis la parfaite caricature, il m’a fallu inventer un nouveau terme : « la micro-classe » de Tunisie. Je les nommerais aussi parfois dans mon texte les « self-hating Muslim » par effet miroir au terme « self-hating Jew » qui désigne chez nos cousins hébraïques ceux parmi les leurs qui osent critiquer la politique israélienne ou la chape de plomb que leur communauté abat sur ses individus.

Qui vote pour Nidaa ?

Il y a essentiellement trois groupes qui votent pour Nidaa et pour Béji Caid Essebsi : les ex-RCD, ceux qui souffrent d’une phobie maladive de l’islam politique et enfin la bourgeoisie nostalgique de « la belle vie » sous ZABA.

Cher Charb, je vous défends sérieusement

Le petit succès facile de la fausse lettre ouverte de défense que vous avait envoyée Lina Dafour sur le site Nawaat, faisant référence à une lettre d’Olfa Riahi ainsi que les déclarations que vous avez faites au journal Le Monde d’aujourd’hui, m’ont fait réfléchir sur votre personne.

La nouvelle croisade de Caroline Fourest en Tunisie

Caroline Fourest qui s’est régulièrement illustrée par sa stigmatisation des musulmans de France et qui écrivait en janvier 2004 : « La Tunisie, avec l’Egypte et la Turquie, seraient des démocraties officielles tenues d’une main de fer par l’armée », prétend aujourd’hui expliquer la démocratie aux Tunisiens.

Vous avez dit islamophobie ?

… que ceux qui sont islamophobes ou musulmanophobes – c’est pratiquement la même chose – le soient, persévèrent et justifient leur phobie par toutes sortes d’arguments rationnels et apodictiques. Cela nous laisse indifférents. Les sentiments ne se commandent pas. Seulement le respect est de droit exigible. C’est pour cette raison que nous nous adressons […].

À propos de l’islamophobie

Alors qu’un groupe de juristes et d’acteurs associatifs musulmans doivent bientôt rendre leur travaux sur le projet d’un Observatoire national de l’islamophobie, Alain Gresh revient sur l’utilisation du terme « islamophobie » L’utilisation du mot ” islamophobie ” a suscité un débat légitime, qui mérite approfondissement. Le terme est-il le mieu […].