Jeunes 117

Lettre ouverte à Madame Karboul Amel, Ministre du tourisme : où sont les vrais JEDI ?

Madame la ministre, je vous pose la question le plus simplement du monde : où étaient donc les vrais JEDI ? où était cette jeunesse lors de l’événement des dunes électroniques qui a eu lieu dans leur ville, dans leur sillage, dans leur monde jusqu’ici ignoré par les pouvoirs publics ? Cette jeunesse du Sud de notre pays qui a fait la révolution pour qu’aujourd’hui l’on puisse avoir la liberté de créer ces manifestations de grandes ampleurs ?

Ils sont jeunes, beaux et intelligents…(Pharrell Williams Cover – We are Happy from Tunisia)

Ceci est un remix monté par Nawaat des « Happy » de Pharrell Williams réalisés par des Tunisiens. Ils sont irrésistibles par leurs fraîcheurs, gaîtés et joie de vivre. Tous ces jeunes tunisiens nous ont servi d’antidépresseur durant la semaine de montage de ce remix. Nous nous sommes mis à plusieurs à choisir les coupes. Et inutile de dire que cela fut l’occasion pour chacun d’entre-nous de défendre ses plans favoris parmi les 17 vidéos disponibles.

Zatla en Tunisie : Victimes de la loi 52, indignez-vous !

En Tunisie, la pénalisation des stupéfiants est encore un sujet tabou. A l’exception de quelques journaux et une dizaine d’activistes, la question n’est à l’ordre du jour d’aucun de nos politiciens qui ont promis, pourtant, justice et dignité aux Tunisiens. Les prisons surpeuplées de consommateurs de drogue douce ne semblent pas pousser les autorités à poser des questions d’ordre stratégique en termes de prévention et de réforme.

“Houkoumitna”! ou la “gadgetisation” de la politique en Tunisie

Belle initiative que cette page Facebook qui frise les 10 000 “likes” en quelques jours. “Houkoumitna“, tel est son intitulé. “Notre Gouvernement”. 
Futur gouvernement s’entend. 
 Un vrai bain de jouvence avec des bouilles de jeunes femmes et hommes bardés de diplômes qui font acte de candidature spontanée pour prendre place dans la future formation gouvernementale. 



Sbeïtla : Il n’y a pas que des bombes dans les montagnes…

Lorsque l’on prend connaissance d’un centre tel que celui du Centre Culturel de Wessaïa, dans la région de Sbeïtla, nous sommes immédiatement interpellés, surtout présentement, où l’on entend plus parler de ces contrées et territoires montagneux que pour signaler multiples dangers ou décompter le nombre de martyrs, quotidiennement assassinés lors d’affrontements avec des terroristes, ou explosés sur des mines.

Le Bardo : un sit-in underground

Quand on voit que les festivaliers investissent massivement le sit-in du Bardo avec la même nonchalance et la même mondanité que celle qu’ils auraient montré dans un concert à Carthage, quand on pense que pour équilibrer cet élitisme, les organisateurs sont obligés d’employer la démagogie religieuse, on se dit que le chemin reste à faire pour que ce genre de manifestations cruciales soient dignes.

Tunisie : Problème de génération

Les déboires récents de Ayoub Massoudi dans le procès qui l’oppose à l’institution militaire est symptômatique d’un autre clivage qui a été jusque-là mis en sourdine : le conflit de générations. Au-delà des subtilités juridique dont j’ignore profondément les arcanes, on est en face d’un affrontement larvé entre deux générations.

Les parrains de Tunis

Belhassen Trabelsi n’est pas un immigrant ordinaire cherchant un statut de réfugié au Canada. Pour ceux qui ne le connaissent pas voici qui il est : il atterrit au Canada sur un jet privé, sa famille possédait un château à Montréal de la valeur de 2.5 millions de dollars, du moins jusqu’à ce que le gouvernement canadien le confisque.