La grâce royale accordée à un homme reconnu coupable de pédophilie suscite la colère au Maroc. Des milliers de personnes se permettent de critiquer une procédure royale : un fait rare.

La grâce royale accordée à un homme reconnu coupable de pédophilie suscite la colère au Maroc. Des milliers de personnes se permettent de critiquer une procédure royale : un fait rare.
Amina est sortie de prison. Détenue depuis près de deux mois et demi, la jeune Femen de 19 ans est désormais en liberté conditionnelle.
De la jeune fille que tout le monde essayait de raisonner à l’époque de son action Femen, Amina est devenue, en prison, une militante, qui dénonce des cas de maltraitance au détriment de sa liberté. Sera-t-elle désormais prise au sérieux par ses détracteurs et par la justice, qui ne voyaient en elle qu’une provocatrice ?
Paris-Genève, le 23 juillet 2013. La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et l’Organisation mondiale contre la […]
On pourrait presque en douter, mais en ce mois de léthargie ramadanesque, la classe politique tunisienne ne fait pas que […]
La présidence de la République a publié un communiqué dans lequel elle annonce qu’elle a porté deux plaintes devant le Tribunal de première instance ainsi que devant le tribunal militaire, le 10 mai 2013, contre toute personne ayant appelé l’armée à renverser le système civil et les institutions élues.
Dernière mise à jour du Vendredi 19 juillet 2013. : Deux chefs d’accusation supprimés puis remis en appel pour Amina. Le cas d’Amina est devenu une affaire politique au-delà du dossier judiciaire. L’avocat d’Amina, maître Halim Meddeb a confirmé aujourd’hui que les deux chefs d’accusation, “association de malfaiteurs” et “outrage à la pudeur” auraient été supprimés par le juge d’instruction de Kairouan faute de preuves suffisantes dans le dossier. le Ministère public a fait appel pour qu’ils soient gardés. Et le dossier d’Amina va être prochainement transféré au parquet de Sousse.
Le rappeur Alaa Yacoubi, alias Weld El 15, vient de rejoindre le comité de soutien d’Amina. Il était présent ce matin 17 juillet au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens pour la conférence de presse du comité de soutien de la jeune Femen, en prison depuis près de deux mois.
Jabeur Mejri est emprisonné depuis un an. Son crime ? Avoir publié sur internet, avec Ghazi Beji, des écrits qui auraient troublé l’ordre public, offensé autrui et commis un outrage aux bonnes mœurs.
La Tunisie a enfin une instance pour réguler le pouvoir judiciaire et remplacer l’ancien Conseil Supérieur de la Magistrature mis en place par le dictateur déchu Zine El Abidine Ben Ali.
Les trois Femen ont été libérées dans la nuit du 26 au 27 juin 2013 suite à un procès en appel. Elles ont regagné l’Europe le jeudi 27 au matin. Elles ont exprimé publiquement leurs « regrets » et disent ne pas avoir « mesuré la portée de leur action en Tunisie »… puis leur « dé-regret », lors d’une conférence de presse organisée à Paris.
Lors des élections des juges qui feront partie de l’Instance provisoire de l’Ordre judiciaire, dix magistrats ont été élus, hier […]
Monsieur le Président, L’annonce de votre déplacement en Tunisie, les 4 et 5 juillet prochains n’a pas manqué de soulever […]
Lors d’une conférence de presse tenue au syndicat des journalistes vendredi 28 juin, la présidente de l’association tunisienne de soutien […]
L’avocate Najet Labidi a déposé aujourd’hui 27 juin 2013 une plainte à l’encontre de Chawki Tebib, ex-bâtonnier des avocats. En effet, le dimanche 23 juin, au Palais des congrès à Tunis et lors des élections pour du nouveau bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Tebib a traité Mme Labidi de « hemla » (trainée).
Dans un communiqué du ministère de la justice, Le Procureur de la République de Tunis a annoncé qu’il a ordonné, ce mardi 25 juin, l’ouverture de deux instructions judiciaires, l’une concerne l’affaire connue sous le nom de EssebsiGate en relation avec la vente des parts de Slim Chiboub dans la société Voyageur et la deuxième, suite aux accusations portées par Daren Stevenson contre le gendre de Ben Ali et des hauts fonctionnaires publics, lors de son passage dans l’émission Labes sur la chaine Ettounoussya.
Lorsque la liberté d’expression croupit au fond d’une cellule, c’est toutes les sonneries du glas qui déchaînent leurs musiques pour annoncer la mort d’un espoir : celui de pouvoir donner librement son opinion sans subir la présence spectrale d’un élément que l’on croyait déchu avec Ben-Ali : l’enfermement carcéral pour délit de liberté de penser.
D’après Ghazi Mrabet, avocat de Weld 15, les deux rappeurs Mr Mustapha, Men-Ay et la journaliste Hind Meddeb seront traduits […]