La nouvelle loi électorale édictée unilatéralement par le président de la République, Kais Saied, a soulevé un tollé auprès des défenseuses des droits des femmes. La dynamique féministe, regroupant plusieurs associations, a organisé, le 7 octobre, un sit-in devant l’ISIE en signe de protestation. Elles revendiquent une parité intégrale entre les hommes et les femmes dans le champ public. Et voici que Saied entend faire table rase de leurs acquis politiques.
Et si on appliquait le décret-loi 54 au président Kais Saied ?
[EDITO] Kais Saied vient d’ordonner à Najla Bouden d’amender la loi électorale déjà modifiée il y a trois semaines. Le président se fourvoie et entraine tout un peuple derrière lui, sans renoncer à sa cape de sauveur suprême. C’est la deuxième fois qu’il se rétracte après avoir publié un texte dans le JORT. Et c’est la nième fois qu’il est responsable de propagation de fake news. Et si on appliquait à Kais Saied le décret-loi 54 promulgué le 13 septembre dernier ? Le président risque 50 ans de prison ferme.
Amendement de la loi de l’ISIE : Indépendance en instance
Quelques mois avant la tenue du référendum, Kais Saied a changé, par décret- loi, la composition du conseil de l’ISIE. Désormais, les membres de l’instance chargée de la supervision des élections seront nommés par décret présidentiel. Le timing de cet amendement a été contesté par certains observateurs, mais accepté par d’autres. L’ISIE ne serait plus indépendante ? Les positions divergent.
Législatives anticipées et référendum : Où en est l’ISIE ?
Dans son allocution du 13 décembre 2021, le président de la République Kais Saied a fixé le calendrier du référendum et des élections législatives anticipées, qui auront lieu respectivement le 25 juillet et le 17 décembre 2022. Il a exprimé également son intention de réviser les modalités d’organisation des élections et la méthode de sa supervision, «loin des lois taillées sur mesure». Où en est l’ISIE par rapport à ce calendrier ?
Le président Saied peut-il amender la loi électorale ?
Le Parlement est toujours gelé, et voici que Kais Saied annonce l’élaboration d’une nouvelle loi électorale. Mais en ces circonstances, le président est-il réellement en mesure d’amender la loi électorale ?
Infractions électorales : Après le Virage 80, l’ISIE sur la sellette
Depuis le virage 80 et le gel des activités du parlement, l’Instance Supérieure Indépendantes des Elections (ISIE) est sur la sellette. Des observateurs lui reprochent la non application de la loi face aux infractions enregistrées pendant la campagne des législatives.
Crise politique post-2019 : Diagnostic & esquisses de solutions
La scène politique post-2019 a accouché de crises politiques successives, ayant abouti à 3 gouvernements faisant face à une crise économique aiguë, sur fond de retentissantes affaires de corruption. Et voici que des politologues et des juristes proposent leur diagnostic et une ébauche de solutions.
Législatives 2014 : Les sondages sortis des urnes divisent l’ISIE et la HAICA
Lors de la soirée électorale du 26 octobre, les chaînes el-Hiwar Ettounsi et al-Wataniya ont enfreint « le silence électoral » en diffusant les résultats de sondages sortis des urnes, plaçant le parti Nidaa Tounés en première position. Invités à commenter ces sondages, les candidats n’ont pas, non plus, respecté la loi électorale. Mais, curieusement, l’Isie affirme vouloir sanctionner les instituts de sondage qui ne sont, pourtant, soumis à aucune loi. Pour la Haica, cette interdiction est problématique et devrait être revue dans le sens de l’intérêt général.