Une crise diplomatique a éclaté entre Tunis et Rabat, émaillée d’échanges musclés entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays. La participation du Sahara occidental au sommet TICAD 8 et la réception du chef du Front Polisario par Kais Saied ont révélé au grand jour des tensions qui existaient déjà.
Cinéma: Interview avec Ismael El Iraki, réalisateur de “Zanka Contact”
Actuellement en salles en Tunisie, le film marocain « Zanka Contact » raconte l’histoire d’une rencontre entre une rockstar toxicomane de retour au pays après avoir perdu sa voix et une jeune fille réduite à la prostitution dans un Casablanca plus déjanté et violent que jamais. Nawaat a interviewé le réalisateur du film Ismael El Iraki. Découverte.
Souveraineté alimentaire en Afrique du Nord : les ravages du Covid-19
La pandémie et la récession qui l’a accompagnée ont eu un effet dévastateur sur les revenus et les moyens de subsistance des travailleur∙euse∙s dans la région MENA. Les femmes ont été particulièrement exposées en raison du rôle qu’elles jouent dans le travail productif et de leur relative marginalisation dans la société. C’est ce qu’affirme une étude publiée par le Transnational Institute et le Réseau Nord Africain de Souveraineté Alimentaire. En voici une synthèse.
Hausse des prix, pénurie, inflation… et si le boycott était la solution ?
Boycotter certaines marques pour faire baisser les prix s’est avéré efficace au Maroc. Face à une poussée inflationniste sans précédent, le mouvement pourrait-il s’étendre à la Tunisie ? Pas si simple.
Interview avec le prince marocain Moulay Hicham suite à son expulsion de Tunisie
Chercheur à l’Université de Harvard, Hicham Alaoui, troisième dans l’ordre de succession au trône marocain, a été expulsé, vendredi 8 septembre, quelques heures après son arrivée à Tunis. Résident à Boston aux Etats-Unis, le surnommé « prince rouge » a fait le déplacement pour intervenir, dimanche, dans un symposium académique organisé par l’Université de Stanford. Malgré nos nombreuses requêtes, les autorités tunisiennes se sont abstenues de nous divulguer les motifs de leur décision. Pour sa part, Moulay Hicham, connu pour ses positions critiques à l’égard de l’autoritarisme dans le monde arabe notamment au Maroc, a répondu aux questions de Nawaat. Interview.
Au Maroc, le boycott aussi fait sa campagne
Alors que la campagne électorale bat son plein, deux organisations, l’une islamiste et l’autre communiste, ainsi que des anciens du Mouvement du 20 février, appellent au boycott du scrutin. La presse internationale reste muette à ce sujet.
Centrale solaire de Ouarzazate : triomphe du capitalisme vert et privatisation de la nature
Ce qui semble être le point commun de tous les reportages et articles écrits sur la centrale solaire de Ouarzazate est l’affirmation profondément erronée que toute avancée vers une énergie renouvelable doit être considérée comme bienvenue. Et que toute diminution de l’usage des combustibles fossiles, indépendamment de la façon dont elle est effectuée, permettra d’éviter la crise climatique. Ma récente visite à Ouarzazate m’a vite poussé à déconstruire le discours dominant sur ce projet. Et en particulier d’aller gratter sous la surface de termes tels que «propreté», «excellence», «réduction des émissions de carbone» afin d’observer et d’examiner la matérialité de l’énergie solaire.
Nawaat dénonce le harcèlement de nos confrères Marocains par les autorités marocaines
Notre confrère Abdessamad Aït Aïcha de l’Association Marocaine pour le Journalisme d’Investigation (AMJI) devait être parmi nous, du 26 août au 07 septembre 2015, pour un stage au sein de notre média Nawaat. Or, le jour de son départ de l’aéroport de Casablanca, il a été empêché de prendre son vol pour Tunis, sans justification légale. Le harcèlement dont fait l’objet notre confrère M. Abdessamad Ait Aicha s’inscrit manifestement dans un mouvement plus large qui touchent nos confrères Marocains dont, récemment, la condamnation de Hicham Mansouri –lui aussi de l’AMJI – à une peine de 10 mois d’emprisonnement à l’issue d’un procès monté de toutes pièces.
Weld El-15 et El-Haqed parmi les 7 candidats au “Prix Sakharov 2014 pour la liberté de l’esprit”.
L’un est Tunisien, il s’appelle Alaa Yahcoubi, plus connu par son nom d’artiste Weld El 15. L’autre est Marocain, il s’appelle Mouad Belghouate alias El Haqed (El7a9ed). Les deux ont en commun des démêlés avec la justice de leurs pays respectifs pour leurs chansons contestataires. Des chansons pointant les comportements illégaux de la police. Et les deux viennent d’être honorés le 23 septembre 2014 en figurant parmi les sept candidats au “Prix Sakharov 2014 pour la liberté de l’esprit” du Parlement européen […]
Maroc : libération du rappeur El-Haqed (Mouad Belghawat), en attendant son procès en appel le 13 octobre.
Il s’appelle Mouad Belghawat, mais les Marocains et les Tunisiens le connaissent sous son nom d’artiste Elhaqed (El79ed). Activiste également du mouvement du 20 février, il fut emprisonné en septembre 2011, puis en mars 2012 pour une peine d’une année pour outrage à un officier de police. De nouveau en prison […]
Au côté de douze ONG tunisiennes, Nawaat exprime toute sa solidarité à notre confrère et ami Ali Anouzla, harcelé dans son pays.
Face au harcèlement et à la répression que subit notre collègue et ami Ali Anouzla au Maroc, Nawaat exprime aux côtés de 12 autres organisations tunisiennes (voir ici-bas), toute sa solidarité à Ali et exhorte les autorités marocaines à mettre fin à ces exactions indignes des ambitions démocratiques du peuple marocain.
Lettre de Rabat : De la “benalisation” du Maroc.
Ceux qui rêvent de redonner vie à une benalisation du Maroc, font courir au pays les plus gros risques. Le modèle porte, en effet, en lui, les germes de sa propre destruction. C’est parce que Ben Ali avait, à ce point vidé de leur substance tant d’acteurs de la vie civile, de médiateurs indépendants, de partis politiques, de syndicats, de médias et d’organisations non gouvernementales, que le système s’est autodétruit, dans l’implosion du 14 janvier 2011. Le régime marocain n’agit pas autrement, lorsqu’il neutralise ces soupapes de sécurité […]
Les amants de Nador ou servons la cause des libertés en nous embrassant en public !
Il y a quelques jours, le 12 octobre, la jeunesse marocaine organisait à Rabat, devant le siège du Parlement, un kiss-in(g) géant pour défendre l’amour, la liberté d’aimer et de s’embrasser librement en public. Il s’agissait de leur part d’un baiser symbolique pour défendre la liberté de trois adolescents marocains accusés d’atteinte à la pudeur.
Maroc : La société civile se mobilise après l’arrestation du directeur d’un site d’informations
Ali Anouzla, directeur d’un site d’informations, a été arrêté au Maroc. De nombreuses personnes crient à la censure. Le point. Le directeur de la version arabophone du site d’information marocain Lakome, Ali Anouzla, a été arrêté mardi 17 septembre 2013 au matin, à Rabat, capitale du Maroc.
L’égalité des genres dans les médias en Tunisie et au Maghreb ?
Nous mettons à votre disposition ce deuxième numéro de la revue trimestrielle d’analyse « Femmes et médias au Maghreb », éditée par le bureau de l’Unesco à Rabat, qui a talentueusement abordé dans son précèdent numéro la question de la « méritocratie » auprès des femmes marocaines.
Pédophile gracié au Maroc : Le roi obligé de reculer
Le 4 août 2013, l’agence de presse officielle marocaine, la MAP, annonçait que Mohammed VI, roi du Maroc, avait décidé de procéder au retrait de la grâce qu’il avait accordée le 30 juillet 2013 à un pédophile espagnol, Daniel Galvan Fina. L’événement est de taille
Il n’est nulle obligation absolue de jeûner en islam
jeûner en islam n’est nullement une obligation absolue. Le jeûne ne peut y être imposé au vu des innombrables possibilités offertes licitement pour ne pas le faire. Aussi, ne pas jeûner est parfaitement possible au musulman au vu de pareilles dispenses légales dont il n’a de compte à rendre à personne.
Maroc : Une grâce royale suscite la colère
La grâce royale accordée à un homme reconnu coupable de pédophilie suscite la colère au Maroc. Des milliers de personnes se permettent de critiquer une procédure royale : un fait rare.