Médecine 23

En Tunisie, la médecine esthétique se casse la gueule

Lifting mammaire, russian lips, peeling, BB Glow…autant de mots désignant des tendances esthétiques. De plus en plus de Tunisiens succombent à ces modes plébiscitées par les célébrités et les réseaux sociaux : celle des lèvres pulpeuses ou encore des visages redessinés. Et ils sont prêts à tout pour les obtenir, quitte à recourir à des centres non-spécialisés et risquer des dégâts irréversibles.

Médecine en Tunisie : la lutte des strates

En médecine, on trouve deux grandes familles : jeunes médecins et seniors. La différence, l’orpheline, entre les deux est le nombre d’années après le résidanat. Cette stratification, bien que des fois banalisée, est d’une importance capitale au point qu’elle conditionne le vécu et l’avenir des jeunes médecins.

Médecine en Tunisie : Les retombées kafkaïennes du décret 2019-341

Le décret 2019-341 était attendu comme une réforme majeure supposée faire partie d’un package de refonte du système de santé en Tunisie. Comme nous allons le voir, il n’en est rien. Cette réforme des études médicales, pensée depuis plus de 15 ans et derrière laquelle la principale idée était la réhabilitation de la médecine générale et le renforcement de la première ligne par une formation spécifique, a été parachutée dans un contexte de politique de santé sclérosé, rigide, peu enclin au changement. Et c’est là que le bât blesse : le système n’est pas prêt et rien n’a été fait pour l’y préparer.

Au Gardien-Chef de la fac : Petite Histoire de Ta Bêtise

Car c’est bien de cela dont il s’agit. Oui, ta bêtise… Tout ce que je dirais t’a déjà été dit. Je n’ai aucun doute que tes larbins te l’ont fait parvenir via captures, lettres recommandées et Stoufidèt bien ficelées et numérotées au bureau d’ordre. Je ne dirais rien de nouveau mais j’ai juste eu envie de lui donner un nom.

Médecine tunisienne : le coup de grâce

On est réellement dans une impasse dont personne ne voit l’issue, et ce qui devait être une banale affaire de justice traitée dans la sérénité, dans le total respect de la spécificité de la pratique médicale, en recourant aux conclusions des expert médicaux, est en train de se transformer en un malheureux bras de fer entre le secteur judiciaire et le secteur médical, aux conséquences désastreuses sur la santé de millions de patients et sur l’image de marque de la justice et de la médecine tunisiennes.

Médecine privée : ces préjugés qui ont la vie dure

A de nombreuses reprises à la télé ou dans les journaux, parfois même, par la bouche de grand leader politique (tel Hamma Hammami dans une émission de Watania 1) n’entendons nous pas, quand on parle d’égalité fiscale que les médecins privés : paient un forfait de 500 D par an, soit moins qu’un ouvrier spécialisé ! Qu’ils contribuent fiscalement moins que leurs homologues du secteur étatique. Qu’ils sont l’exemple même de l’opacité fiscale… Des accusations à l’emporte pièce, qui ne résistent pourtant pas à la vérification objective la plus sommaire, qu’en est-il au juste

La CNAM ou la punition collective

Toute une région en ébullition, une entreprise de santé menacée de fermeture, des centaines d’emploi en péril : c’est le CNAM GATE à Bizerte ou Comment un simple litige qui aurait pu être réglé par les voies conventionnelles peut-il évoluer en un « drame » régional aux retombés socio-économiques imprévisibles?

Exercer la profession de médecin en Tunisie, sans jamais avoir mis les pieds dans une fac de médecine !

Exercer la profession de médecin en Tunisie, sans jamais avoir mis les pieds dans une fac de médecine !

Pour exercer la profession d’un « docteur en médecine », il suffit de s’installer en Tunisie et… peu importe les diplômes. Ceci en montant, comme s’il s’agissait d’une simple gargote, un « cabinet » donnant pignon sur rue à la vue de tous, surtout ceux du Conseil de l’ordre des médecins et du ministère de la Santé. Point de diplômes requis, ni de code de déontologie à respecter, ni assurance, ni la moindre garantie en cas de catastrophe. Et des catastrophes, il y en a eu une, récemment dans la région de Bizerte, qui fut fatale à une personne décédée entre les mains d’un charlatan !