Pas plus qu’il ne convient de traverser les photographies de Malek Khemiri au pas de course, il ne faut chercher dans Black Label une pratique du compte rendu. Sa démarche, soumise à l’autorité de l’actualité, n’en tend pas moins à la dépasser. Ces images prises entre janvier et février 2021, seraient-elles plus que des petits cailloux laissés derrière soi, des instantanés de mémoire ? Une expo tenue du 10 au 12 décembre dans le cadre de Nawaat Festival.
Photographie : «Cimetière des Inconnus » de K. Moussa, au purgatoire
Toujours sensible aux questions de la migration, Kamel Moussa revisite dans son « Cimetière des Inconnus » une nécropole dédiée aux migrants noyés en Méditerranée tout en documentant la vie en suspens des autres déboutés. La série est exposée au Musée de la Photographie d’Anvers, dans le cadre du Tiff 2021 qui se poursuit jusqu’au 12 septembre.
Photographie : « En Tunisie » de Jellel Gasteli, haltes en territoire
Au-delà du réchauffé qu’il propose, « En Tunisie » de Jellel Gasteli (Éditions Lalla Hadria, 2021), nous en dit davantage sur son nomadisme chevillé au corps, et sur un pays natal où il est possible, pour le jeune photographe qu’il était, de se perdre et de se retrouver. Lecture.
Photographie: «Les Enfants de la Lune» de Z. Ben Romdhane, lumières alliées
Voici un livre poignant, de photographies qui ne le sont pas moins : avec « Les Enfants de la Lune » (Éditions Lalla Hadria, 2021), Zied Ben Romdhane nous fait délicatement percevoir ce que la maladie génétique XP empêche de voir. Lecture.
Photographie : « City of Poets » de Kaïs Dhifi, tiers-paysages
En arpentant les territoires interlopes du pays, le photographe Kaïs Dhifi porte sur cette « City of Poets » (Local Groupe Éditions, 2020) un regard neutre mais redondant, loin d’une ambition de compréhension qu’aurait permis le modèle documentaire. Lecture.
Photographie : « Captures » d’Aïcha Filali, un regard en soldes
Si elles épinglent souvent un quotidien pétri de contradictions, les images d’Aïcha Filali donnent aussi des verges pour se faire battre. Son recueil de photos, Captures (Contrastes éditions, Tunis, 2020), trahit parfois un dédain faussement amusé. En retenant du social son arbitraire et ses paradoxes, elle fait fi de sa détresse.
Exposition : « Éloge de l’ombre » de Safouane Ben Slama, beauté confort
Dans « Éloge de l’ombre », le photographe Safouane Ben Slama enchâsse les imperfections des choses dans le confort d’un regard hélas peu complice. L’exposition se poursuit à La Boîte, à Tunis, jusqu’au 20 mai 2020.
Views Of Tunisia : Les différentes facettes d’un si petit pays
Parmi une quarantaine de photographes tunisiens sollicités, vingt-quatre se sont engagés à dresser une cartographie inédite et sans concessions de la Tunisie, grâce au savoir-faire photographique.
Etat des lieux de la photographie en Tunisie
La prise de vue photographique, en soi, occupe tout son sens et sa puissance dans la relation que le photographe essaie d’entretenir avec le temps et son temps. Amateur ou professionnel, amateur puis professionnel, de ses débuts dans la photographie jusqu’à ses premières « cibles » et ses premières révélations, ses « fixations » s’implantent peu à peu dans son quotidien et deviennent cet unique et véritable ciment qui nous colle littéralement à une « chose » pour la vie.
Lotfi Gharieni, photographe: Un patchwork d’histoires de la vie…
Il pratique la photographie depuis plusieurs années, une passion commencée à Sfax, où il est né ; A partir des années 2000, il participe activement à divers formations nationales et workshops internationaux, en Italie, en Espagne et en Allemagne, qui lui permettront d’acquérir la maitrise des techniques de la photographie, aussi bien pratiques que théoriques.
Assassinat de Chokri Belaid : Les photos d’une journée de deuil, qui a mal tourné
A l’annonce de l’assassinat de Chokri Belaid ce matin la population a immédiatement réagi. Les citoyens ont commencé à se masser devant le ministère de l’Intérieur, entonnant l’hymne national et criant « Dégage » et « echa3b yourid isqat innidham ». Hommes, femmes, jeunes et moins jeunes se sont rassemblés pour dire leur indignation. Et partout des visages tristes, des yeux rougis.
« Tsawer cheraâ » : Ondes artistiques sur territoire urbain.
« Tsawer cheraâ », littéralement « Photos de Rue », a proposé sa deuxième édition le 04 Novembre dernier, au Jardin de la « Place Pasteur ». Pour « la Rue » et ceux qui la peuplent, cette action artistique se regarde comme un manifeste, dans ce qu’elle a de plus directe et spontanée.
“Etre noir-e dans la verte” : les couleurs de la société
Jusqu’à la fin du mois d’octobre l’espace El Teatro à Tunis organise toute une programmation avec exposition d’oeuvres d’art, performances, pièce de théâtre, conférences et ateliers. Une programmation qui a pour titre ” Etre noir-e dans la verte ” et qui donne à réfléchir sur la place des Noirs Tunisiens au sein de la société. Un événement inédit et qui traite d’une valeur importante : la tolérance.