Présidentielle 2019 28

Financement des partis politiques : Quid des infractions financières de 2014 ?

Des partis politiques se préparent pour les présidentielles et législatives, sans avoir régularisé leurs états financiers. Or la loi exige que les partis «présentent à la cour des comptes un rapport annuel comprenant un descriptif détaillé de ses sources de financement et ses dépenses». Et toute infraction est passible de sanctions pouvant aller jusqu’à la dissolution.

Présidentielles : Les électeurs face au dilemme de se positionner

La plupart des médias nationaux et internationaux s’accordent à dire que l’optimisme n’est vraiment pas de mise en Tunisie à la veille des élections présidentielles anticipées, dont le 1er tour est prévu pour le 15 septembre 2019. Beaucoup d’éléments laissent à penser, que les résultats pourraient nous réserver de très grandes surprises dont les conséquences seraient plus qu’inquiétantes pour l’avenir du pays.

Présidentielles : L’égalité à l’héritage, ligne de clivage symptomatique

Enterré dans le carcan des dossiers d’initiatives législatives à l’Assemblée des représentants du peuple, le projet de loi sur l’égalité à l’héritage demeure néanmoins une question brûlante qui se pose fortement dans cette campagne électorale pour les Présidentielles. L’appui de l’égalité entre les sexes en matière d’héritage sert-il de curseur idéologique pour démêler les conservateurs des progressistes parmi les candidats aux élections ?

Elections présidentielles : Ces candidats qui malmènent la Constitution

Trois jours après le lancement officiel des campagnes pour les élections présidentielles, certains candidats ont présenté des programmes, ou plutôt des fragments de programmes. Emportés par la course vers Carthage, plusieurs d’entre eux ont donné des promesses non-conformes à la Constitution qui prévoit dans son article 72 que « Le Président de la République veille au respect de la Constitution ».

Parrainages des candidats aux Présidentielles : Sans foi ni loi [infographie]

L’ISIE a publié, samedi 17 août, la liste nominative des députés qui ont parrainé les candidats à l’élection présidentielle anticipée du 15 septembre 2019. La majorité des candidats a été soutenue par différents blocs parlementaires. Le groupe parlementaire Coalition Nationale du parti Tahya Tounes a parrainé 6 candidats. Les députés d’Ennahdha ont accordé leur confiance à 5 candidats. Quant à Machrouu Tounes, ses élus ont soutenu 4 candidats. Toutefois, Le Front populaire n’a appuyé qu’un des deux candidats issus de cette coalition, à savoir Mongi Rahoui.

Et si l’UGTT se lançait dans les élections de 2019 ?

Face à la détérioration du climat social et économique, en l’absence d’une alternative politique crédible, l’UGTT devrait assumer ses responsabilités, afin de sortir le pays de cette léthargie politique. Les dernières déclarations de leaders de la centrale syndicale sous-entendent que l’UGTT compte se libérer de sa neutralité habituelle. L’idée d’entrer dans la course électorale serait-elle en train de germer dans l’esprit des ténors du bureau exécutif?

Quel est le candidat(e) favori(e) pour remporter l’élection présidentielle ?

La prospection politique est toujours un exercice complexe – combien d’éditorialistes y ont laissé leurs dents et parfois, leur dignité ? Elle l’est d’autant plus dans un contexte socio-économique précaire, où certains mouvements politiques se retrouvent dans une logique de survie (financière, mais aussi idéologique) et plus encore, d’apprentissage. Une cinquantaine d’années de dictature marquent profondément un champ politique. C’est sommaire, mais à cette échelle, même les clivages basiques ne sont pas toujours clairement définis. Qui est réellement contre qui, et surtout, sur quelles bases ?

#Edito : Les sermons du cheikh Béji et les esquives du président Caïd Essebsi

Lors de son interview diffusée, lundi soir, par la Watania, Béji Caid Essebsi a puisé dans le texte coranique pour renforcer sa légitimité politique, pour justifier la coalition post-électorale avec Ennahdha, pour attaquer Hamma Hammami ou pour esquiver une question sur son éventuelle candidature aux Présidentielles de 2019. L’invocation de l’arbitraire divin lui a servi de béquille quand il n’a pas trouvé de boucs émissaires pour porter le chapeau de ses échecs.