Prisonnier d’opinion 100

La lutte contre l’impunité : Rached Jaïdane

Rached Jaïdane a décidé de porter plainte contre ses tortionnaires. Le code pénal tunisien, amendé en 1999, punit en effet de huit ans d’emprisonnement tout fonctionnaire public ayant fait usage de la torture dans l’exercice de ses fonctions. Une plainte qu’il n’a pu déposer qu’après la chute de Ben Ali. Avant, il y a fort à parier qu’elle n’aurait pas été instruite, ni même enregistrée. Au début d’un nouveau périple, il revient ici sur son calvaire.

أبمثل هذا يُجازى صنّاع الثّورة

عندما نشبت أعمال الحرق والتّخريب حاولتُ الاتّصال بأعوان الجيش لدعوتهم إلى التّدخل لإنقاذ المدينة وقد راعني أن بعض أعوان الجيش كانوا متواجدين بالقرب من أعمال التخريب والحرق غير أنهم لم يتدخلوا كما أنّني رأيتُ شابّا بصدد تكسير الأضواء العموميّة وجنديّا يحمل بندقيّة وراء ظهره أي بصدد ممارسة الحراسة وقد قدّم لهذا الشّاب قارورة ماء للشّرب وغسل وجهه دون أن يأمره هذا الجندي بالتّوقف عن أعماله التّخريبية، وقد أثّر هذا المشهد في نفسي ممّا دفعني إلى كتابة مقال لأظهر شهادتي أمام الله أنّي قد بلّغت.

أيّة ديمقراطيّة هذه؟ العدل أساس الأمان

بقلم ناجي حجلاوي – على خلفيّة الحوادث الأخيرة الّتي شهدتها مدينته سيدي بوزيد وإثر الحرائق الّتي أتلفت بعض المرافق الحيويّة والمؤسّسات الوطنيّة عبّر المناضل نبيل الحجلاوي أمام أحد ضبّاط الجيش الوطني عن استنكاره لما حصل من عدم تدخّل الجيش لأوّل وهلة لإنقاذ المدينة الّتي اندلعت منها شرارة الثّورة والّتي جاءت بالحريّة والكرامة الوطنيّتيْن، فما كان من هذا الضّابط إلاّ أن حمله إلى مركز الشّرطة، ثمّ وقع جلبه بسرعة إلى السّجن المدني بمدينة صفاقس لمحاكمته. وقد عُيّنت له جلسة بالمحكمة العسكريّة وذلك يوم 9/11/2011،

Lettre à l’opinion publique de Fahem Boukaddous – رسالة إلى الرأي العامّ من الفاهم بوكدّوس

[…] J’avais en tête tous ces considérants quand j’ai commencé une grève de la faim le 8 octobre dernier. Dès le début je savais que le chemin serait long et ardu, au regard de ma santé critique et compte tenu du mépris du pouvoir en place qui gère tous les problèmes sociaux d’un point de vue sécuritaire et policier […]

Récit de prison. De Kebili à Mornaguia. 2e Partie

Nous étions quinze prisonniers dans la fourgonnette et nous avions beaucoup de bagages. Nous étions entassés comme une marchandise périmée dont le propriétaire voudrait se débarrasser. Le temps s’écoulait avec lenteur. Nous transpirions. Des prisonniers discutaient. Chacun pensait à ce qui l’attendait, se demandait dans quelle prison il allait être transféré. Je laissais aller […]

Affef Bennaceur et son épous Fahem Boukaddous

Tunisie : Le 13 août d’Afef Bennaceur

Il y a aujourd’hui deux femmes incarcérées pour des raisons politiques en Tunisie, quand les prisons comptent des milliers d’hommes. Il n’en a pas toujours été ainsi. Dans les années quatre vingt dix, des dizaines de femmes ont connu l’emprisonnement pour leurs idées. Afef Bennaceur, connue aujourd’hui comme militante contre le chômage, revient sur la décennie passée et sur ses combats actuels.