Rached Jaïdane a décidé de porter plainte contre ses tortionnaires. Le code pénal tunisien, amendé en 1999, punit en effet de huit ans d’emprisonnement tout fonctionnaire public ayant fait usage de la torture dans l’exercice de ses fonctions. Une plainte qu’il n’a pu déposer qu’après la chute de Ben Ali. Avant, il y a fort à parier qu’elle n’aurait pas été instruite, ni même enregistrée. Au début d’un nouveau périple, il revient ici sur son calvaire.
