L’agence de communication Karoui & Karoui, à l’origine du légendaire spot publicitaire « Ahna Ezzine », s’est de nouveau distingué cette semaine par sa campagne sur le « provisoire ». Alors que la campagne électorale pour le deuxième tour des élections présidentielles n’a pas officiellement commencé, K&K a procédé au collage de plusieurs affiches dans les lieux publics.
Les discours fétides de Marzouki et de Caid Essebsi, ou comment faire tanguer une démocratie fragile
Il s’agit ici, ni de journalistes, ni de politiciens « primaires » et encore moins de sympathisants qui se livrent à une « guerre des mots », mais bel et bien de deux candidats à l’investiture suprême, qui comme le stipule l’article 72 de la Constitution tunisienne, se doit d’être le « symbole de l’unité » de l’Etat. C’est ce caractère fédérateur, que doit représenter le futur président de la République qui doit se placer au-dessus de toute allégeance partisane comme le stipule l’article 76 de la Constitution : « le président de la République ne peut cumuler ses fonctions avec toute responsabilité partisane», et ce afin de justifier son autorité de représentant de tous les citoyens.
Présidentielle : la peur et l’ordre, maîtres-mots du sprint final
Vendredi 21 novembre, à quelques heures du silence électoral, omniprésent, Béji Caïd Essebsi est simultanément sur les deux plus grandes chaînes TV privées du pays, sans contradicteur, face à des interlocuteurs complaisants. Son concurrent direct Moncef Marzouki se contente d’un entretien sur TNN, jeune chaine avec moins de moyens. Une bipolarisation médiatique asymétrique reflet d’une société fin prête pour la restauration.
Pourquoi Ennahdha a confié sa communication à la très controversée agence de relations publiques Burson-Marsteller ?
Le manque de transparence d’Ennahdha autour de son accord avec Burson-Marsteller suscite des soupçons inévitables sur la transaction qui, au contraire d’encourager des «élections libres et équitables en Tunisie», pourrait, en fait, les miner. L’ambiguïté autour de l’aspect financier de la transaction, (“Frais à déterminer à une date ultérieure,” lit-on dans le document d’enregistrement officiel) est un sujet de préoccupation particulier, après la mauvaise gestion financière des partis, lors des dernières élections. En effet, certaines questions s’imposent : qui a financé ce projet ? De quel fond sera-t-il financé ? Quelles sont les modalités de paiement ?
Bon pays, Etat fragile : La Tunisie au révélateur des index
Plusieurs études viennent démontrer, aujourd’hui, la position qu’occupe la démocratie tunisienne par rapport à l’ensemble des pays de ce monde. En effet, prenant en compte plusieurs indicateurs, Le « Good Country Index » (l’indice des bons pays) et le « Fragile States index » (l’indice des pays fragiles) situent différemment la place occupée par la démocratie tunisienne au sein du monde.
Réformes et art du «Storytelling» du gouvernement Jomaâ
Force est de constater que nous assistons depuis quelque temps à un discours général sur l’état de notre économie de plus en plus alarmiste. Membres du gouvernement, hommes politiques, économistes et médias reprennent en chœur un même discours parfois contraire aux prévisions, allant même à contresens des précédentes déclarations plutôt optimistes.
Amel Karboul, épouvantail médiatique du gouvernement Jomaa ?
Amel Karboul est-elle la belle médiatique de la bête gouvernementale ? Dès sa nomination au poste de ministre du Tourisme, la belle, au sens propre du terme, n’a laissé personne de marbre : politiques, médias, réseaux sociaux et simples citoyens y sont allés de leurs petits commentaires.
Petit dialogue sur le sit-in du Bardo
« Il faut aller devant l’assemblée constituante du Bardo et y rester jusqu’à la chute du gouvernement. » Ce sont les prérogatives insistantes qui circulent aujourd’hui de la part de l’opposition et de certains militants, comme solution au marasme. Qu’en penses-tu ?
Déclaration : Kamel Jendoubi : L’homme à Abattre
Notre ami Kamel Jendoubi fait l’objet depuis quelques jours d’une campagne odieuse visant à jeter le discrédit sur l’action qu’il […]
L’art de rue à Gafsa : Première victime du Ramadan ?
Dix-huit mois après le soulèvement populaire qui a mis fin au règne de Ben Ali, l’un des rares signes tangibles de cet événement est incontestablement la libération de la parole. Le Graffiti, le tag et les différentes formes d’expression de l’art de rue ont été une des matérialisations concrètes de cette libération de la parole et de la pensée.
Les dires et les dits d’une contre-révolution qui ne dit pas son nom
Jamais la contre- révolution n’a été autant d’actualité qu’elle ne l’est aujourd’hui. Les deux dernières semaines du mois de février et le début du mois de mars semblent marquer un tournant dans cette guerre qui ne dit pas son nom. Dans cet article, je vais essayer de mettre en focus tous les contours d’un puzzle d’apparence sans queue ni tête […]
Médias tunisiens : Halte à la désinformation
Parallèlement à la vague de froid sans précédent qui sévit depuis quelques jours sur notre cher pays, il semblerait que le phénomène d’intoxication médiatique ait également pris une ampleur sans précédent […]
Les journaleux
Décidément, depuis le 14 Janvier 2011, les tunisiens auront tout vu, tout entendu, tout vécu. Après une constipation de plusieurs décennies, ce furent les diarrhées totales, intégrales, innarrêtables. La première fut celle des juristes et des universitaires qui nous ont abreuvé et saturé de leçons sur la gestion de la démocratie ; puis ce fût celle des politiciens qui nous ont vanté les mérites de leurs partis respectifs et promis un monde meilleur si les électeurs les portaient au pouvoir […]
Médias tunisiens ou le “voulez-vous coucher avec moi, ce soir?”
Avec plus de 180 nouveaux titres baptisés depuis un an, de nouvelles stations radios et j’en passe, c’est encore un témoignage éloquent qui vérifie encore une fois l’adage “la quantité ne fait pas la qualité“.[…]
Au nom de quel Dieu cherchez-vous à nous diviser ?
Que ne fût mon étonnement, lorsqu’ à la suite d’une interview, madame Souad Ben Rhima a eu cette réponse envers […]
Salauds d’hier, faites-vous petits !
Par Habib Kaltoum. Cela s’est passé le 15 janvier au soir. Soit au lendemain du jour où Ben Ali prenait […]
Le terrorisme intellectuel en Tunisie : L’Islamisme comme cible privilégiée.
Le terrorisme intellectuel est une pratique qui vise à intimider une catégorie de gens, groupe ethnique ou social ou une personne, pour empêcher la formulation d’idées qu’on considère comme gênantes.
La crise du journalisme tunisien : opportunité ou arrêt de mort
La scène journalistique tunisienne connaît depuis plusieurs années une crise identitaire et professionnelle profonde. Entre asservissement à l’ancien régime et recherche de nouveaux modes opératoires qui tardent à venir […]