Répression 104

Kasserine : Cacophonie au sommet de l’Etat

Il y a un peu plus d’une année, Béji Caïd Essebsi, alors en campagne électorale pour la présidentielle, promettait monts et merveilles à la région de Kasserine en termes d’emploi et de restauration de la dignité. Ne constatant qu’une restauration de la corruption, Kasserine et ses 23% de chômeurs se soulève, faisant tâche d’huile sur l’ensemble du pays. La cacophonie que donnent à voir les intervenants gouvernementaux est symptomatique de la faillite de la coalition au pouvoir.

Au côté de douze ONG tunisiennes, Nawaat exprime toute sa solidarité à notre confrère et ami Ali Anouzla, harcelé dans son pays.

Face au harcèlement et à la répression que subit notre collègue et ami Ali Anouzla au Maroc, Nawaat exprime aux côtés de 12 autres organisations tunisiennes (voir ici-bas), toute sa solidarité à Ali et exhorte les autorités marocaines à mettre fin à ces exactions indignes des ambitions démocratiques du peuple marocain.

A. Amara et W. Azouzi en grève de la faim pour recouvrer leurs droits

A leur huitième jour de grève de la faim, Ayoub Amara et Walid Azouzi revendiquent, toujours, leur droit à l’intégration dans la fonction publique. Anciens prisonniers et chômeurs, ces deux militants politiques disent avoir épuisé toutes les pistes de négociation avec le gouvernement et l’Assemblée Nationale Constituante, avant d’en venir à la grève de la faim, entamée lundi dernier, au local de l’Union Générale des Étudiants Tunisiens.

La criminalisation des mouvements sociaux en Tunisie est-elle une réponse à la crise ?

Considérés comme un frein à la stabilité économique et sociale, les mouvements sociaux et contestataires subissent une répression policière et judiciaire qui tranche avec les espoirs d’une Tunisie « post-dictatoriale ». Le nombre des syndicalistes, activistes et manifestants ou sitineurs en prison, violentés ou poursuivis par la justice, est de plus en plus croissant.

« Mange et tais toi !! »

Cette note est une réponse à une attitude des « Tunisiens autochtones » à l’encontre des Tunisiens vivant à l’étranger qui consiste à les exhorter au silence sous couvert qu’ils sont à l’étranger, et par conséquent incapables de comprendre la situation en Tunisie… voire pire encore, n’ont aucune légitimité à exprimer leur opinion et encore moins de condamner certains abus comme par exemple la dernière vague de violences policières. Certains souhaiteraient même la passer sous silence ou pire encore la justifier au nom du maintien de l’ordre