Au lendemain de la relaxation des jeunes dans l’affaire dite de Babar, nous revenons sur les principaux enseignements de cette séquence qui mêle à la fois la question des libertés, le complexe police-justice et le pouvoir en place.
Loi 52 : Quand on veut tuer son chien….
Quand on veut tuer son chien, dit-on, on l’accuse de la rage. Dans notre démocratie policière, quand on veut enfermer quelqu’un, on lui glisse une barrette de zatla dans la poche.
Kasserine : Cacophonie au sommet de l’Etat
Il y a un peu plus d’une année, Béji Caïd Essebsi, alors en campagne électorale pour la présidentielle, promettait monts et merveilles à la région de Kasserine en termes d’emploi et de restauration de la dignité. Ne constatant qu’une restauration de la corruption, Kasserine et ses 23% de chômeurs se soulève, faisant tâche d’huile sur l’ensemble du pays. La cacophonie que donnent à voir les intervenants gouvernementaux est symptomatique de la faillite de la coalition au pouvoir.
Au côté de douze ONG tunisiennes, Nawaat exprime toute sa solidarité à notre confrère et ami Ali Anouzla, harcelé dans son pays.
Face au harcèlement et à la répression que subit notre collègue et ami Ali Anouzla au Maroc, Nawaat exprime aux côtés de 12 autres organisations tunisiennes (voir ici-bas), toute sa solidarité à Ali et exhorte les autorités marocaines à mettre fin à ces exactions indignes des ambitions démocratiques du peuple marocain.
A. Amara et W. Azouzi en grève de la faim pour recouvrer leurs droits
A leur huitième jour de grève de la faim, Ayoub Amara et Walid Azouzi revendiquent, toujours, leur droit à l’intégration dans la fonction publique. Anciens prisonniers et chômeurs, ces deux militants politiques disent avoir épuisé toutes les pistes de négociation avec le gouvernement et l’Assemblée Nationale Constituante, avant d’en venir à la grève de la faim, entamée lundi dernier, au local de l’Union Générale des Étudiants Tunisiens.
La criminalisation des mouvements sociaux en Tunisie est-elle une réponse à la crise ?
Considérés comme un frein à la stabilité économique et sociale, les mouvements sociaux et contestataires subissent une répression policière et judiciaire qui tranche avec les espoirs d’une Tunisie « post-dictatoriale ». Le nombre des syndicalistes, activistes et manifestants ou sitineurs en prison, violentés ou poursuivis par la justice, est de plus en plus croissant.
Les Brigades d’intervention de retour à Thala
Une vidéo filmée hier soir à Thala, nous a été envoyée par Jaber Omri. Les scènes montrent la maison de la famille du martyr Mohamed Omri, après que plus de 20 policiers des brigades d’intervention y aient fait irruption vers 3h du matin en lançant des bombes lacrymogènes.
Tunisie : La marche de Siliana pour la dignité. Protestation et tension contre le gouvernement d’Ennahdha
Devant le siège du gouvernorat de Siliana la situation a dégénéré et les policiers ont répondu aux manifestants par des tirs de gaz lacrymogènes avant de tirer sur les manifestants avec des fusils et des munitions de chevrotine, comme s’ils étaient du gibier…
Affaire Anis Omrani, décédé le 15 août 2011 dans des circonstances obscures
Le 15 août 2011, Anis Omrani est décédé dans des circonstances obscures. Un an après sa mort, les raisons en restent inexpliquées. A cette époque, je travaillais pour radio Kalima et j’avais publié cet article
Failles dans la sécurité intérieure : Fuloul, Laarayed et « l’art blasphématoire »
« Derrière ces troubles en Tunisie se trouvent des criminels, des trafiquants de drogue et des extrémistes salafistes », c’est ce qu’a déclaré ce mardi à l’ANC, Ali Larayedh, le ministre de l’Intérieur. M. Larayedh a été invité à s’exprimer devant l’Assemblée…
Tunisie : Des dizaines de blessés et un mort après deux jours d’affrontements avec les forces de l’ordre
Depuis lundi soir, certains quartiers de Tunis et plusieurs villes du pays, sont victimes d’une vague de violence, en signe de protestation à l’exposition du Printemps des arts. Une exposition dans laquelle figurait des tableaux jugés “blasphématoires”, selon les déclarations du ministre de l’Intérieur
La Journée mondiale de la liberté de la presse en Tunisie
Parce que des médias libres sont nécessaires pour une société qui avance et que la liberté de la presse est un outil de la démocratie, la Journée mondiale de la liberté de la presse avait un sens particulier en Tunisie.
Après les incidents de l’avenue Bourguiba, faisons lumière de notre part d’ombre !
En cette Tunisie postrévolutionnaire où tout — le meilleur comme le pire — demeure possible, Tunis est aujourd’hui le Paris de demain, Paris que magnifiait le cri du général de Gaulle, au lendemain de la Libération, et que je plagierai volontiers : “Tunis torturé, Tunis assiégé, Tunis libéré… “
Témoignage : brutalisée par la police de Larayedh
Le matin du 9 Avril, je me rends en famille à rue Habib Bourguiba, pour prendre un café sur la place. Bien sûr, on savait qu’une manif était prévue et on comptait y participer à rue Mohammed Ali. Une demie heure plus tard, un peu avant 10 heures
« Mange et tais toi !! »
Cette note est une réponse à une attitude des « Tunisiens autochtones » à l’encontre des Tunisiens vivant à l’étranger qui consiste à les exhorter au silence sous couvert qu’ils sont à l’étranger, et par conséquent incapables de comprendre la situation en Tunisie… voire pire encore, n’ont aucune légitimité à exprimer leur opinion et encore moins de condamner certains abus comme par exemple la dernière vague de violences policières. Certains souhaiteraient même la passer sous silence ou pire encore la justifier au nom du maintien de l’ordre
Le prestige de l’État : Témoignage sur les évènements du 6 mai sur l’Avenue H. Bourguiba
Par Shiran Ben Abderrazak – […] un attroupement de jeunes et de moins jeunes, une cinquantaine de personne, qui scande des slogans anti-gouvernementaux, une manifestation populaire tout ce qu’il y a de plus bon enfant. […]
Une petite fouille dans les égouts de l’histoire,.. ou donnons à Sebsi ce qui revient à Sebsi
Par Yassine Ayari – Après sa nomination, après ses beaux discours, après ses actions qui n’ont rien a voir avec ses discours, après ses pas vers le développement d’un culte de personnalité […]
Le retour de la police de Ben Ali
Par Kamel Tlili. Lundi matin , j’allais retrouver un ami travaillant rue de Marseille , afin de déjeuner dans son […]