Par Kamel Tlili. Lundi matin , j’allais retrouver un ami travaillant rue de Marseille , afin de déjeuner dans son […]

Par Kamel Tlili. Lundi matin , j’allais retrouver un ami travaillant rue de Marseille , afin de déjeuner dans son […]
Conseiller de Zine El-Abidine Ben Ali au palais de Carthage, il avait pris contact de sa propre initiative quelques jours avant la chute de l’ex-président parce que, disait-il, il ne voulait pas “être complice des massacres”. Pour le rencontrer, ce dimanche 16 janvier, il faut suivre des émissaires à travers un dédale de rues.
La Révolution des jasmins est une révolution qui a été initiée et conduite par les jeunes. Les forces politiques essayent de suivre ; les intellectuels, moi compris, sont abasourdis par un événement qui nous ne pouvions imaginer dans les plus beaux de nos rêves.
Aujourd’hui j’ai tenté de prendre l’avion pour Tunis, en vain. Alors je me suis dirigé vers le centre Lyon où une manifestation de tunisiens a été organisée à 19h. J’ai constaté des choses que je veux reporter à tout le monde. J’arrive par le métro, je remonte à la place bellecour. Une petite foule, était là fredonnant l’hymne national, mon cœur s’est déchiré, ils ne connaissent même pas les paroles, pas toutes les paroles en tout cas; une foule impossible à maitriser ou même à guider. Je remarque n’empêche, que 2 jeunes essayent de faire un cercle, pourquoi??
Imprévisible, foudroyant, exaltant, historique… Voilà comment on pourrait qualifier ce que l’on peut désormais appeler la Révolution Tunisienne. Une révolution particulière mené par un peuple particulier, riche par son Histoire et dont on loue l’ouverture d’esprit et son caractère pacifique.
Le soulévement populaire qui secoue l’ensemble de la Tunisie depuis près de trois semaines étonne et surprend le monde entier par sa nature spontanée, sa propagation rapide et la radicalité de ses revendications. C’est lentement et en scilence que le combustible de cette contestation a été accumulé et alimenté par le régime en place depuis 23 ans.
Gabes qui pendant 20 ans a été terrorisée et manipulée par des tirants et des traitres. Vous ne trouverez que peu d’informations sur Gabes car personne ne peut plus parler, puisque tout le monde est surveillé. Depuis plusieurs jours, il y a eu des manifestations à Gabes, mais hier le bilan était trop sanglant, plus de 13 morts à Gabes ville, plus de 5 dans la délégation de ElHamma, 2 dans la délégation de Menzel ElHabib et encore, mais personne ne communique : les faits …
Je me suis exprimé hier soir avant le discours présidentiel dans une première lettre aux Tunisiens. L’allocution d’hier soir change la donne et appelle une réponse. Hier soir sur TV 7, je n’ai rien vu d’autre qu’un 7 Novembre Bis. 23 ans après, Ben Ali nous a refait le coup du « Les Tunisiens sont matures pour la démocratie, plus jamais de présidence à vie ».
Diverses sources ont affirmé que les casseurs et pilleurs étaient en réalité des agents mandatés par la Police et par les cellules locales du RCD (parti au pouvoir). Parmi ces témoignages se trouve celui publié par Nawaat.org dans lequel un responsable du RCD repenti expliquait que dès le début de la révolte les agents de la police avaient saccagé des bâtiments privés et publics et avaient exercé des violences à l’égard de la population
Ceci est un court document sonore qui retrace quelques moments lorsque la police est venue “cueillir” Sofiène Bel Haj M’Hamed alias Hamadi Kaloutcha. Ce document révèle, en partie, ce qui s’est passé juste après que les agents aient sorti Sofiène de son domicile. Ce que le document montre c’est que l’arrestation —ou plutôt le kidnaping, puisque comme d’habitude aucun titre légal n’est excipé en pareilles circonstances— s’est plutôt déroulée […]
TUNIS, 27 décembre (Reuters) – La police a dispersé à coups de matraque, lundi à Tunis, un millier de jeunes […]
service militaire.Il a 14 ans.L’enfant aime marcher. Il se lève avant l’heure pour ne jamais rater sa marche.“Tu es de […]
En 2008, menés par des dirigeants syndicaux charismatiques, des milliers de mineurs au chômage de la région de Gafsa (au […]
« Aucun pan de la société civile en Tunisie n’est épargné par la mainmise du gouvernement, pas même les syndicats […]
Dans la nuit du 15 au 16 août 2010, les affrontements ont repris entre les forces de police et les habitants de Ben Guerdane à la frontière entre la Tunisie et la Libye, dans les régions de Jamila Elkadima (Zekra), Nahdha et Jalal, les plus violents ayant lieu dans cette dernière.
La nuit du 13 août, les affrontements entre les habitants et les forces de police ont repris dans la région de Ben Guerdane, frontalière avec la Libye. Il s’agit de protestations contre la fermeture par les autorités tunisiennes du point de passage frontalier de Ras Jdir, qui a vu des échauffourées que les sources d’ Assabilonline décrivent comme violentes, dans quatre régions différentes de la délégation de Ben Guerdane.
Pour défendre d’autorité ses intérêts financiers avec l’Europe, le régime tunisien s’en prend désormais aux traîtres économiques. Mais son patriotisme de façade désigne du même coup un enjeu déterminant de l’alternance au pouvoir.
[…] Ce qui s’est passé à Skhira n’est pas nouveau, mais vient nous rappeler que la Tunisie est un pays qui avance à double vitesse : il y a la Tunisie relativement prospère qui concentre 80% de la production nationale sur 60% de la population (Littoral-Nord). Et celle qui se paupérise et qui représente 40% de la population avec seulement 1/5 ème de la production nationale (Sud-Ouest).[…]