Le classement annuel de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières confirme les craintes des journalistes et des défenseurs des libertés. Le pays poursuit son recul et converge avec ses voisins maghrébins.
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Le classement annuel de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières confirme les craintes des journalistes et des défenseurs des libertés. Le pays poursuit son recul et converge avec ses voisins maghrébins.
التراجع المحير لتونس في ترتيب الحريات الصحفية، قضية مكتب قناة الجزيرة وما أثارته من جدل، و أولويات نقابة الصحفيين في هذه المرحلة الدقيقة. تساؤلات نتعرف على أجوبتها مع نقيب الصحفيين محمد ياسين الجلاصي.
احتلّت تونس المرتبة 73 في الترتيب العالمي لحريّة الصحافة الّذي أعدّته منظّمة “مراسلون بلا حدود” لتتأخّر بمرتبة واحدة بالمقارنة مع ترتيب سنة 2020. وقد وصفت المنظّمة في تقريرها وضعيّة قطاع الإعلام التونسي بالهشاشة نتيجة تفشّي خطاب الكراهية والتّحريض ضدّ وسائل الإعلام والهيئة التعديليّة الصّادر عن الفاعلين السياسيّين. وفي المقابل، تزداد وتيرة العنف المسّلط على الصحفيّين بين اعتداءات جسديّة ومنع من العمل وتحريض.
Si le droit d’accès à l’information était l’un des acquis de l’après 14 janvier, sa mise en sourdine annonce le retour de l’opacité d’un système plus soucieux d’ordre que de libertés.
Le gouvernement Essid a procédé, début juillet, au retrait du projet de loi sur le droit d’accès à l’information (PJL 55/2014) dès que la commission parlementaire des droits et libertés avait terminé de l’étudier et de l’amender. Ceci constitue pour la plupart des représentants du secteur des médias et de la société civile un énième signe de menace portée aux acquis constitutionnels qui va à l’encontre du processus démocratique en Tunisie.
Le rapport de RSF, paru, aujourd’hui, jeudi 12 février 2015, classe la Tunisie 126e sur 180 pays en matière de liberté d’expression. Rappelons que la Tunisie était dans le 133e rang, elle a gagné 7 places en seulement une année. Ça serait une bonne nouvelle si c’était une performance due à des réformes et mesures prises par notre pays. Hélas, le classement s’est amélioré uniquement devant le recul spectaculaire d’autres pays comme l’Égypte, le Maroc, l’Iran et l’Arabie Saoudite.
Reporters sans frontières est soulagée d’apprendre la libération de Zied El Heni, mais regrette que cette remise en liberté n’ait […]
Le 5 septembre 2013, à l’issue de la phase préparatoire du procès de Mourad Meherzi et de Nasreddine Shili, le […]
عبّرت منظمة مراسلون بلا حدود عن دعمها لحركة الإضراب التي انطلقت بمبادرة من النقابة الوطنية للصحفيين التونسيين بهدف الاحتجاج على […]
Reporters sans frontières exprime son soutien au mouvement de grève lancé à l’initiative du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) […]
A l’occasion du 12 Mars, Journée mondiale contre la cyber-censure, Reporters sans frontières publie un Rapport spécial sur la surveillance, disponible sur surveillance.rsf.org
Reporters Sans Frontières a publié un communiqué dans lequel l’ONG dit s’inquièter de l’avenir des radios nées aprés la révolution en Tunisie.
Comme chaque année, RSF a publié son rapport sur l’état de la liberté de la presse dans le monde pour 2012. Ce document très médiatisé se veut une photographie de la situation de la profession pays par pays. Cette année, la Tunisie connait un recul conséquent de 4 places en se classant 138e alors que d’autres pays du Printemps arabe progressent.
Le SNJT et RSF s’occupaient déjà de recenser les actes de violence et les agressions à l’égard des journalistes. Le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse (CTLP) s’y met aussi, espérant ainsi que le fait de multiplier les voix permettra de faire baisser ce type d’acte.
Après une année difficile les journalistes ont l’air d’avoir enfin réussi à s’unifier. Le combat se tourne de plus en plus vers la liberté de la presse. Une liberté qui ne pourra être assurée que lorsque les médias seront indépendants et ce principe a l’air d’avoir été intégré par tous les professionnels du secteur
La situation des médias est donc toujours en suspend. Reporters Sans Frontières vient de publier un communiqué qui salue l’annonce de l’application des décrets-lois, tout en demandant des éclaircissements.
Il y a un an Reporters Sans Frontières ouvrait, enfin, un bureau à Tunis. Christophe Deloire, directeur général de RSF et Soazig Dollet, responsable du bureau Maghreb et Moyen-Orient étaient à Tunis pour parler de la situation des médias dans le pays. Pour eux le constat est clair : il faut rester vigilant.
Samedi dernier un atelier d’écriture citoyenne de la constitution a été organisé par l’association Lam Echaml à Tunis. Différents acteurs de l’univers des médias se sont retrouvés pour discuter de la situation de la presse en Tunisie. Le premier atelier portait sur la liberté de la presse, une liberté qui dépend de plusieurs facteurs. Tour de table des points de vue.