عندما تحين الساعة الرابعة بعد الظهر من كل يوم، يبدأ تنفيذ الحكم على أكثر من 15ألف ساكن في أرخبيل قرقنة بالعزلة داخل جزيرتهم. تبعد قرقنة أكثر من ثلاثين كيلومترا عن سواحل مدينة صفاقس، ويربطها باليابستين رحلات اللود التي تبدأ الساعة السادسة صباحا وتتوقف في الساعة الرابعة بعد الظهر. حينها، ولمدة14 ساعة، يواجه سكان الجزيرة كل الطوارئ الصحية برعب كبير.
Healthcare Workers Protest Amid Strike
Hundreds of healthcare staff and workers, including doctors, nurses, medical students and other staff held a protest march on Tuesday, December 8, which they dubbed a ‘day of rage’ for the Tunisian public health sector. The focus of protesters demands was on public investment in healthcare facilities, equipment and infrastructure following the death of 27-year-old surgical resident, Badr Eddine Aloui. Aloui fell to his death on December 3 from the fifth floor in the Jendouba Regional Hospital due to an elevator dysfunction.
Covid-19 en Tunisie : Ce que révèlent les chiffres de la deuxième vague
Tous les jours des dizaines de nouveaux cas de contamination par le coronavirus sont annoncés en Tunisie. Ayant ouvert les frontières le 27 juin après une période de chute de nombre de personnes atteintes par le Covid-19, la Tunisie connait actuellement une recrudescence alarmante des cas de contamination. Une deuxième vague touche le pays de plein fouet. Et la baisse de la vigilance des citoyens inquiète de plus en plus les autorités.
كورونا في تونس: الوضع ليس تحت السيطرة
هل تسيطر تونس على الوضعية الوبائية لفيروس كورونا، وهل الرؤية واضحة حول مسار انتشار الفيروس وفترة الذروة التي سيبلغها، وهل نحن مستعدّون لكل السيناريوهات؟ الحقيقة أنّه ليس لدينا المعرفة الدقيقة بوضعيتنا ولا بالسيناريوهات المرتقبة.
كورونا فيروس: هل نتفادى الكارثة في تونس ؟
تونس قد تدخل المرحلة الثالثة من انتشار فيروس كورونا في أي وقت، وهي المرحلة الوبائية التي تعيشها الآن بلدان مثل إيطاليا واسبانيا. والمشكلة أن تونس ليست لديها الإمكانيات الاستشفائية الضرورية لمواجهة الوباء وتبقى الامكانية الأساسية لمنع حصول كارثة والخروج بأخف الاضرار هو الوعي المواطني بالالتزام بالتوصيات الوقائية وخاصة الحجر الصحي الذاتي.
Reportage à Sidi Hassine : Dispensaires bondés, soins inaccessibles
La chaleur est étouffante. Une jeune mère épuisée tient dans ses bras son bébé, au carrefour, à l’entrée de Sidi Hassine, dans l’attente d’un hypothétique moyen de transport. Objectif : emmener son fils malade au centre de santé. Le salut viendra d’un taxi clandestin. Dans le silence, par crainte d’une patrouille policière.
سيدي حسين: كيف يختنق المرضى في مستشفيات بعيدة ؟
في درجة حرارة مرتفعة وجو جاف، تنعدم فيه تقريبا وسائل النقل الجماعية، توجد أمّ شابة في مفترق طرق يعترضك في بداية الدخول إلى منطقة سيدي حسين. سيدة أعياها الوقوف وهي تحمل طفلها، حتى أتاها الفرج أخيرا: سائق سيارة أجرة غير مرخصة بلونها الأبيض، تسبقها بأمتار وتتوقف. توجهت الأم إلى العربة وصعدت دون أي إشارة أو كلام مسبق، كأن لغة غير مرئية قد اشتغلت بين الطرفين لتقول له أريد الذهاب إلى “المستشفى الوسيط” وليقول لها “تفضلي أنت في طريقي” وكل ذلك في كنف صمت يهاب الخوف من دورية.
Le dossier de Nawaat : les 15(?) bébés, les infections nosocomiales, les erreurs médicales et la sécurité des patients.
Non seulement la tragédie des 15(?) bébés de la Rabta était prévisible, mais de nombreux intervenants dans le champ de la santé publique tiraient la sonnette d’alarme depuis quelque temps déjà, notamment en ce qui concerne les infections nosocomiales. Mais le laisser-aller ne faisait que s’aggraver. Et lorsque le drame nosocomial survient, il en devient un révélateur médiatiquement spectaculaire des défaillances accumulées. L’électrochoc induit, relayé par les médias, a installé la panique parmi ceux qui, à défaut de réformer, ne s’occupaient plus que de l’intendance du laisser-aller. La panique du gouvernement Chahed, aggravée par un contexte préélectoral, fut éminemment perceptible au travers d’une gestion de la crise calamiteuse.
حوار مع جاد الهنشيري (منظّمة الأطباء الشبّان) حول وفاة الرضع بمستشفى الرابطة
سلّطت فاجعة وفاة 14 رضيعا في مستشفى وسيلة بورقيبة بوم 8 مارس 2019، الضوء مجدّدا على وضعيّة قطاع الصحّة العموميّة لتفتح جدلا واسعا لدى الرأي العام ومنتسبي القطاع حول مستقبل المرافق الصحيّة العموميّة. نواة حاورت الدكتور جاد الهنشيري، رئيس المنظّمة التونسيّة للأطباء الشبّان، للوقوف على أسباب تدهور هذا القطاع وحجم الفساد و مصادر التهديدات التّي تحيق به والتّي تضع على المحّك حياة أغلبيّة التونسيّين وسلامتهم.
Drogues en Tunisie : Les consommateurs, en taule ou livrés à eux-mêmes !
Avec un poids démographique de plus en plus important, un taux de chômage alarmant et une succession rapide de bouleversements socio-politiques, les jeunes tunisiens sont confrontés à de grandissants problèmes d’inclusion sociale. Une situation qui les rend vulnérables à un usage addictif des drogues. La descente aux enfers s’avère facile surtout avec la stigmatisation sociale étouffante et un cadre légal qui a prouvé son échec. Pour sa part, l’Etat n’a que l’approche répressive comme réponse et tarde à recourir aux traitements de substitution aux opiacés.
Allaitement en Tunisie: Quand le mercantilisme menace la santé publique
Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande l’allaitement au sein exclusif pendant les six premiers mois suivant la naissance, le nombre de femmes qui allaitent en Tunisie est étonnement faible. La moyenne mondiale est de 39,5%, loin devant la Tunisie où, en 2012, seuls 8,5% des femmes allaitaient exclusivement jusqu’à 6 mois.
نواة في دقيقة: أزمة الأدوية ولامبالاة الوزير [فيديو]
شهدت البلاد خلال نهاية شهر جويليّة الفارطة أزمة على مستوى توفّر الأدويّة في المستشفيات والصيدليّات. في المقابل نفت وزارة الصحّة وجود نقص فادح في مخزون الأدوية، معتبرة ما يروّج حول الموضوع “فزّاعة”. سياسة الإهمال التّي انتهجتها وزارة الصحة فاقمت من الأزمة لتصل قائمة الأدوية المفقودة إلى أكثر من 200 مُنتَج دوائيّ من ضمنها الأدوية المخصّصة للأمراض المُزمنة، حسب ما صرحت به نقابة أصحاب الصيدليات الخاصّة. لتنطلق إثرها حملة على وسائل التواصل الاجتماعيّ للمطالبة بحلّ الأزمة تحت شعار #وينو_الدوا #سيب_الدوا.
Pénurie de médicaments en Tunisie: Aux origines d’une maladie sans docteurs
Depuis quelques mois, un spectre agite le pays : la pénurie de médicaments. En effet, que ce soit de la part de patients atteints de maladies chroniques ou passagères, ou de la part de médecins ou de pharmaciens, la sonnette d’alarme retentit, toujours plus insistante. A cette crise sanitaire, la réponse gouvernementale est ambiguë, entre déni de la crise et annonces de mesures d’urgence.
Centres de planning familial : La pilule ne passe plus
Une centaine d’employées des centres de planning familial régionaux, venues principalement de Kasserine et Gafsa, ont manifesté mercredi 14 mars au siège de l’Office National de la Famille et de la Population (ONFP) à Tunis. Contractuelles, elles protestent contre leurs conditions de travail en dégradation permanente. Une colère révélatrice des dysfonctionnements internes qui affectent directement l’accès à la santé reproductive des femmes dans le Centre et le Sud de la Tunisie et reflète le manque de stratégie et de stabilité au sein de l’ONFP.
Importation des préservatifs en Tunisie : Séparer le vrai du faux
Nombreux sont les médias nationaux* et internationaux** à avoir informé d’une interdiction de l’importation des préservatifs par la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Une approximation, puisqu’il s’agit d’une restriction procédurale concernant une catégorie bien déterminée à savoir « les préservatifs en caoutchouc vulcanisé non durci ». Et même pour ce type de condoms, la restriction n’est pas absolue. C’est juste que la (BCT) a supprimé les lignes de crédit d’importation pour 604 produits « non-nécessaires » dont ceux de ce type.
Slim Chaker à la tête du ministère de la Santé : une nomination irresponsable
Youssef Chahed vient de constituer le dixième gouvernement de la Tunisie postrévolutionnaire. Le renouvellement est constructif, me dira-t-on ! Mais quant il est abusé, le renouvellement devient une aberration, une manipulation, de la poudre aux yeux, principalement en politique, où la langue de bois est un outil essentiel. En atteste la nomination de Slim Chaker à la tête du ministère de la Santé.
Kalâa Sghira : Brique par brique, ni environnement sain, ni santé publique
La pollution causée par la Briqueterie de Kalâa Sghira (BKS) ne cesse pas de gagner en impact sur la santé de la population résidente dans ses alentours. Plus de 6200 personnes sont directement affectés par ses fumées toxiques à l’origine de maladies cardiaques, respiratoires et cancéreuses. La Direction de l’hygiène du milieu et de la protection de l’environnement, relevant du ministère de la Santé, a attesté du danger représenté par BKS dans un rapport datant de 2015. Pourtant, aucune mesure concrète n’a été prise. Mobilisés depuis 2013, les habitants de Kalâa Sghira revendiquent la délocalisation rapide de l’usine et le dédommagement des dégâts sanitaires et environnementaux. Reportage.
Hépatite A dans les écoles: Kasserine est la plus touchée par l’épidémie
Six élèves d’El Ayoun ( 32 km de Kasserine), sont atteints d’hépatite A, nous confirme, le jeudi 16 mars 2017, Monji Guesmi, enseignant et syndicaliste. Quatre élèves sont de l’école Henchir Haj Saad et deux élèves de 6 ans de l’école Nour. Ces victimes s’ajoutent au nombre croissant de Tunisiens atteints de l’hépatite A. l’année 2016 a enregistré 1467 cas, alors qu’entre 2011 et 2015 le nombre moyen de nouvelles atteintes ne dépassait pas les 600 cas.