Société civile 64

Quel rôle pour la société civile après les présidentielles de 2024 ?

Dans la Tunisie post-25 juillet 2021, le champ des libertés se rétrécit progressivement. Face aux campagnes calomnieuses et aux accusations de traîtrise, les organisations et les forces vives de la société civile s’apprêtent à défendre les derniers espaces de liberté. Et elles poursuivront leur mission en dépit des restrictions et des poursuites judiciaires toujours plus nombreuses.

La liberté d’association sous Saied, Interview avec le rapporteur spécial des Nations Unies

Une coalition de la société civile tunisienne a organisé, le vendredi 9 février, une rencontre d’une grande ampleur pour alerter l’opinion publique sur l’abrogation imminente du décret-loi 88 régissant les associations. Dans ce cadre, Nawaat a interviewé Clément Nyaletsossi Voule, le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association.

L’impact des cyberviolences sur la santé mentale des femmes: interview avec Nada Ben Jemaa

60% des utilisatrices d’internet sont victimes de violence basée sur le genre, révèle l’étude du Fonds des Nations unies pour la population (UNPA), réalisée en partenariat avec le ministère de la Santé. Nawaat a interviewé Nada Zeineb Ben Jemaa, chargée du volet société civile du programme « Violences basées sur le genre » à l’UNFA pour plus d’éclaircissements concernant les résultats de leur étude.

Promotion du « Leadership » en Tunisie: prosélytisme néolibéral sous couvert associatif

Nombreux sont les activistes tunisiens qui suivent des formations sur le leadership, quelques-uns sont même invités à des conférences à l’étranger réunissant les « jeunes leaders de demain ». Et voilà que même la présidence de la République s’y met avec un classement des « 100 leaders du futur tunisiens » établi par l’Institut Tunisien des Etudes Stratégiques (ITES) célébré samedi 24 mars à Carthage. Mais derrière l’optimisme rhétorique qu’entendent transmettre les inoculateurs de cette notion, c’est une vision pauvre de la politique, empreinte de néolibéralisme, qui est inculquée, sous couvert de neutralité idéologique.

Affrontement Guellali/Laamari : de la responsabilité des médias

Je dois vous avouer que j’ai cessé de regarder la télévision depuis plus d’un an et je ne m’en porte que mieux. Il m’arrive néanmoins de visionner quelques extraits d’émissions qui font réagir ma communauté d’amis réels ou virtuels. C’était le cas des numéros du talk-show Klem Ennes du 8 et du 22 novembre 2017 dans lesquels le chroniqueur vedette s’en est pris à Amna Guellali, directrice du bureau de Tunis de Human Rights Watch.

Économie numérique: retour à la case départ

Le conseil stratégique de l’économie numérique est une structure auprès du chef du gouvernement, issue de la réunion Tunisie digitale qui s’est tenue à Tabarka en 2013. Ses membres sont chargés de superviser l’élaboration de la stratégie nationale de l’économie numérique et le suivi de son exécution. Le 1er février 2017, au siège de la Présidence du gouvernement, a eu lieu la dernière réunion du CSEN, sans les représentants de la société civile.

Droits de l’enfant : Quand la société civile se substitue à l’État !

À l’occasion de la journée internationale des Droits de l’enfant, Nawaat a souhaité suivre la commémoration de ladite journée par la société civile tunisienne. Notre choix s’est porté sur des associations couvrant l’un de ces multiples faits sociaux que notre société feint d’ignorer : le sort réservé aux mères célibataires ainsi qu’à leurs enfants.

De Redeyef à Imider : la justice climatique est une lutte de classes

Les travaux de la COP22 ont pris fin vendredi 18 novembre à Marrakech, sur fond de contestation grandissante du greenwashing de la monarchie marocaine. Alors que le gouvernement tunisien et ses alliés d’une société civile partisane s’alignent avec les multinationales et les Etats pollueurs, d’autres Tunisiens élèvent la voix contre la récupération politique de la lutte climatique. Reportage.

Intégrité des médias : la vigilance citoyenne, plus que jamais nécessaire

L’affaire  Andi Ma Nqollek  [Quelque chose à te dire]  vient rappeler l’importance de la mobilisation citoyenne pour contrer les dérapages médiatiques. Elle rappelle aussi que les institutions responsables de la régulation ne tirent pas uniquement leur force et leur légitimité des textes de lois. En cette période trouble, la vigilance citoyenne est à la fois un moyen de pression et un soutien.

La LTDH : conflits internes sur fond d’ingérence

Le 8 octobre 2011, le nouveau bureau national de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme tient sa première réunion dans une ambiance tendue. Onze membres du bureau se retirent et publient un communiqué, dans lequel ils accusent les quatorze membres restants d’abus de pouvoir, d’appartenance politique et de dépassement du règlement intérieur. Des accusations graves, qui menacent la stabilité de l’association déjà confrontée à des problèmes d’organisation et d’efficacité.