Société civile 64

7ème congrès de la LTDH : de l’infiltration Rcdiste à la mainmise de Nidaa ?

Hier vendredi a démarré le septième congrès de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme à Tunis et se poursuivra aujourd’hui et demain (1 et 2 octobre) à Hammamet. Le prix Nobel de la paix de 2014 semble bien loin. Après deux ans de retard, ce congrès se tient sous le thème « Tous les droits sans exclusion ni sélection ». Mais derrière ce slogan rassembleur, se cachent les craintes de mainmise des partis politiques, renforcées par la présence à l’ouverture d’un intrus : Le président de la République.

Le mépris du peuple

Pendant des décennies, nous avons entendu les gouvernants répéter que « le peuple n’était pas mûr pour la démocratie » et les opposants déclarer qu’au contraire le peuple était désormais mûr pour la démocratie. Au lendemain d’une révolution initiée et développée par les couches les plus déshéritées du peuple, il me paraît d’autant plus odieux de penser encore à travers le prisme de la maturité et de l’éducation à la citoyenneté.

Samira Merai sous influence anti-féministe

Jeudi 12 mai, Samira Merai, ministre de la Femme, de la famille et de l’enfance , a annoncé avoir, enfin, déposé le projet de loi intégrale contre la violence faite aux femmes au conseil des ministres. En réalité, cela fait un mois que le projet de loi est bloqué au conseil des ministres. D’après nos sources, plusieurs ministres le contestent et la ministre concernée cherche des soutiens dans le mauvais camp.

Des ateliers d’écriture, de Tunis à Gaza

L’association Fanni Raghman Anni, l’association Ville pour tous et le Forum social palestinien pour le développement ont organisé une conférence de presse à Tunis pour donner le coup d’envoi au projet « Écrivains influents » [كتّاب مؤثرون]. Il s’agit d’un projet associatif qui tend à renforcer les capacités des jeunes écrivains à mobilité réduite en Tunisie et en Palestine.

Du cinéma derrière les barreaux

Projeter des courts-métrages pour les détenus dans les prisons, c’est ce que propose l’Association Culturelle Tunisienne pour l’Insertion et la Formation (ACTIF), dans le cadre de son projet « Joussour » (ponts). Retour sur une initiative artistique et humaine qui voyage de prison en prison pour adoucir les peines.

Tunisie : l’économie numérique se fait un lifting

Dans un précédent article, Nawaat évoquait des conflits d’intérêts de certains membres du conseil stratégique de l’économie numérique. Ces révélations ont eu pour effet de donner à la société civile la place qui lui revient dans cette instance officielle stratégique. La première bataille du modèle de gouvernance est sans doute gagnée. Le ministère des technologies de la communication et de l’économie numérique (MTCEN) a décidé d’ouvrir un concours pour le poste de représentant de la société civile au sein du conseil stratégique de l’économie numérique (CSEN).

Après l’attentat de Sousse, quand la guerre contre le terrorisme rime avec restriction des libertés

Dans une démarche plus qu’attendue, le président de la République, Béji Caid Essebdi a décrété, le 4 juillet dernier, l’état d’urgence suite à la dernière attaque terroriste perpétrée à Sousse. Avant lui, Habib Essid, Premier ministre, a annoncé des mesures exceptionnelles de sécurité dans ce que les deux ont appelé « une guerre ouverte contre le terrorisme ».

La démocratie participative en Tunisie à la loupe du Programme d’Appui à la Société Civile (PASC)

Le 27 février dernier, le Programme d’Appui à la Société Civile (PASC) a tenu une conférence d’information sur les préceptes de la démocratie participative. Cette conférence a été l’occasion de réunir autour de cette problématique acteurs publics, société civile et journalistes afin de mieux cerner les tenants et aboutissants de cet « idéal à atteindre » pour certains, d’un non sens absolu pour d’autres.

Tunisie : Après Ben Ali, la société civile a-t-elle réussi à faire contre-pouvoir ?

Vivre dans un pays où la liberté d’expression et d’association sont garanties était le rêve des Tunisiens, pendant des décennies. Au lendemain du départ de Ben Ali, qui s’est employé à manipuler l’associatif, une multitude de citoyens ont voulu créer, dans l’urgence, des associations qui seraient un contre-pouvoir puissant et indépendant. Mais la réalité se révèle plus tenace que nos rêves. Car la société civile semble dériver au gré des conflits politiques et idéologiques.