À qui profite le crime ayant visé une conscience libre, donnant un nouveau martyr à la révolution? Qui avait intérêt à ce point à la disparition d’une figure de l’opposition?

À qui profite le crime ayant visé une conscience libre, donnant un nouveau martyr à la révolution? Qui avait intérêt à ce point à la disparition d’une figure de l’opposition?
A l’annonce de l’assassinat de Chokri Belaid ce matin la population a immédiatement réagi. Les citoyens ont commencé à se masser devant le ministère de l’Intérieur, entonnant l’hymne national et criant « Dégage » et « echa3b yourid isqat innidham ». Hommes, femmes, jeunes et moins jeunes se sont rassemblés pour dire leur indignation. Et partout des visages tristes, des yeux rougis.
Suite à l’assassinat du leader politique Chokri Belaid, le chef du gouvernement Hamadi Jebali vient de faire une allocution pour annoncer qu’il va mettre en place un gouvernement de technocrates sans aucun membre de partis politiques.
A l’annonce de l’assassinat de Chokri Belaid ce matin la population a immédiatement réagi. Alors que des personnalités comme Maya Jribi, Hamma Hamami, Radhia Nasraoui, Abdessatar Ben Moussa et des partisans du Front Populaire se sont directement rendus à la clinique de Ennasr (à Tunis) où Chokri Belaid avait été transfér
L’avocat Chokri Belaïd, figure de l’opposition tunisienne et leader du Parti Démocratique Patriotique (Watad), a été victime d’un attentat, mercredi 6 février 2013. Alors qu’il sortait de son domicile, le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié, allié au Front populaire, a été visé par des tirs. Ce crime touche au centre de gravité de la vie politique dans la Tunisie postrévolutionnaire puisqu’il met sous le microscope de l’analyse l’apparition de la violence politique sur la scène publique. Le concept recouvre de nombreuses activités comme les tentatives isolées d’assassinats, la guérilla locale ou à petite échelle, la rébellion armée, le terrorisme politique et l’état de terreur.
Le prix du litre d’essence va augmenter de deux cent millimes paraît-il. Cela pourrait presque être anecdotique, c’est loin d’être le cas dans un pays où une grande partie de la population n’arrive plus à subvenir à ses besoins et vit à crédit. C’est ce qu’explique Rafik, chauffeur de taxi.
Ce qui se passe au pays démontre de la plus belle façon que nous avons affaire à une conception surannée et toute classique de la politique; où le politicien est assoiffé de pouvoir, s’y accrochant bec et ongles, quitte à violer ses propres principes; où la langue de bois est reine et la politique balance entre cynisme et double langage.
Difficile de rendre compte en une chronique de l’état de chaos qui règne sur l’ensemble de la classe politique en Tunisie. Ambiance de fin de règne pour une troïka où les démissions répondent aux menaces de retraits et autres ultimatums, tandis que la violence politique reprend de plus belle en ciblant désormais les meetings de l’ensemble des partis d’opposition.
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir,assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
Pendant les vingt dernières années, comme nous le savons, les médias occidentaux, quelques fois par pure superficialité commerciale, d’autres fois guidés par des intérêts manipulateurs prémédités, ont alimenté une visión schématique et négative du monde arabe, identifié de manière quotidienne à l’islamisme fanatique et au terrorisme.
Quitte à surprendre mes amis adeptes de la sécularité, je dirais volontiers oui à une pareille constitutionnalisation qui pourrait se révéler être une bonne chose pour le futur de l’islam. Il faut toutefois le faire sous garantie en prenant la peine d’encadrer soigneusement la nature et les objectifs dudit Conseil autour d’un esprit révolutionnaire, non pas conformiste, mais bel et bien réformiste de l’islam.
Appel aux journalistes et blogueurs/ses tunisiens spécialisés dans la couverture des problèmes relatifs à l’Environnement : Une opportunité de participer et couvrir les travaux d’un Congres international en Thaïlande
Dimanche soir une centaine de migrants ont quitté le camp de Choucha pour venir manifester à Tunis. Ils sont arrivés lundi matin et se sont dirigés vers la Place des Droits de l’Homme où ils ont commencé à manifester.
Encore embryonnaire, le projet de création d’un Conseil Supérieur Islamique risque de devenir dans les prochains jours l’objet de polémique au sein de l’Assemblée Constituante. Proposé par les députés d’Ennahdha, “il n’est encore qu’une idée” nous affirme M. Jamel Touir, président des Commissions Constitutionnelles.
M. Essebsi et ses alliés savent d’avance qu’ils perdront les prochaines élections, quelque soit le bilan du parti religieux.Comment peuvent-ils gagner avec un discours creux face à 6000 mosquées,un discours religieux et populiste, un traumatisme profond de la mafia du rcd et AlJazeera ?
Une situation devenue quasiment inextricable du fait de la multitude des acteurs aux rôles souvent équivoques, au discours politique aussi creux que grincheux, voire colérique et, par voie de conséquence, de l’accumulation de problèmes restés irrésolus, sans même un début de solution.
J’ai rédigé cet article en vue de réagir au traitement a minima du nouveau prêt souscrit par la Tunisie auprès de la Banque Mondiale. Ce billet d’humeur part d’un article publié dans les colonnes numérique du journal Le Temps. En raison de la très faible couverture de l’évènement, les griefs portés contre cet article pourraient être généralisés à l’ensemble des médias Tunisiens.
C’est un peu le coup de la dernière chance pour les migrants du camp de Choucha qui se sont vu refuser le statut de réfugié. Ils ont quitté le camp hier soir pour venir ce matin à Tunis où ils ont décidé d’organiser une manifestation. Ils sont une centaine et espèrent se faire entendre par le UNHCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés en organisant un sit-in Place des Droits de l’Homme à Tunis.