Culture 735

Anouar Brahem décentralise par son art et redonne de l’espoir au Kef

Le samedi 1er mars 2014, le Café-Théâtre du Nord a ouvert ses rencontres culturelles du Kef au centre Dramatique et Scénique avec le concert du Quartet Anouar Brahem, un vernissage d’exposition photographique « Le Kef & Alentours ». Le lendemain, dimanche 2 mars, les participants ont visité la Table de Jugurtha et ont passé l’après-midi au centre Café Théâtre du Nord à Tejerouine.

Ils sont jeunes, beaux et intelligents…(Pharrell Williams Cover – We are Happy from Tunisia)

Ceci est un remix monté par Nawaat des « Happy » de Pharrell Williams réalisés par des Tunisiens. Ils sont irrésistibles par leurs fraîcheurs, gaîtés et joie de vivre. Tous ces jeunes tunisiens nous ont servi d’antidépresseur durant la semaine de montage de ce remix. Nous nous sommes mis à plusieurs à choisir les coupes. Et inutile de dire que cela fut l’occasion pour chacun d’entre-nous de défendre ses plans favoris parmi les 17 vidéos disponibles.

كلّ مفروض مرفوض: نحو ثقافة بديلة؟

إنّ الثقافة البديلة التي فرضت نفسها بشكل ملفت بعد 14 جانفي، تستوجب الوقوف على مدى قدرة الشباب على الخلق وكسر التضييق على كلّ ما هو غير مألوف، فبإمكانيات متواضعة ومعالجة فريدة للمضمون الثقافيّ، استطاعت هذه الحركات الثقافيّة أن تفتكّ نصيبا هاما من الاهتمام وأن تجد جمهورا من المتابعين الذين أحسّوا بمدى جديّة وصدق والتزام هذا النمط الثقافي الحديث بقضايا الناس ومشاغلهم الأساسيّة بعيدا عن كلّ الحسابات السياسيّة والحزبيّة الضيّقة.

Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (II)

Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.

La spécificité culturelle et la question de l’Identité : Ouverture et/ou ghettoïsation ?

En Tunisie, depuis que moult questions postrévolutionnaires ont été mises sur la table, principalement celles rattachées aux nombreuses « nouvelles » expressions artistiques qui ont littéralement explosé sur la place tunisienne, comme le rap, le street-art, la performance, le slam, les arts visuels et urbains…, ce point d’interrogation autour de la spécificité culturelle et la question de l’Identité, s’est également dressé.

“Françarabish”, la question linguistique introuvable!

Un Forum Mondial de la langue arabe a eu lieu du 18 au 19 décembre à Tunis. Dans la déclaration finale dite “Déclaration de Tunis”, les participants appellent « les gouvernements arabes à généraliser l’utilisation de la langue arabe dans l’administration, dans tous les cycles de l’enseignement, ainsi que dans les discours officiels aux niveau national, arabe et international ».

يوسف الصديق والصافي سعيد لـ “نواة”: تونس تنتحر ثقافيا والإرهاب ينتصر

منذ أكثر من سنة وتونس تعيش تحت وطأة الارهاب الذي نعتقد أنه تحوّل إلى عادة وجزء من اليومي للتونسيين. كل استشهاد قابله إعلان حداد من قبل رئاسة الجمهورية حتى أنّنا بتنا نعيش ما يمكن أن نسميه بالحداد المتوالي إذ أنّ الفاصل الزمني الذي يفصل العمليات الارهابية لم يكن بالبعيد.

Sbeïtla : Il n’y a pas que des bombes dans les montagnes…

Lorsque l’on prend connaissance d’un centre tel que celui du Centre Culturel de Wessaïa, dans la région de Sbeïtla, nous sommes immédiatement interpellés, surtout présentement, où l’on entend plus parler de ces contrées et territoires montagneux que pour signaler multiples dangers ou décompter le nombre de martyrs, quotidiennement assassinés lors d’affrontements avec des terroristes, ou explosés sur des mines.

Tunisie : le rap et l’engagement politique

Depuis quelque temps, on entend beaucoup parler du rap engagé ou le rap politisé. Qui sont les rappeurs ? Ce sont tout simplement des jeunes gens enthousiastes qui ne savent pas forcément ce que veut dire une musique engagée, mais pourtant ils sont plus engagés que certains qui ont monopolisé cet art et ont toujours considéré que le rap n’est qu’une forme d’expression vocale qui ne se soumet à aucune loi de musique ni de poésie

Art et Violence. Où commence l’un, où finit l’autre… et vice-versa

L’on ne compte plus le nombre d’attaques contre les artistes, leur créations, leurs paroles, leurs opinons, leurs libertés d’expression. Plusieurs fois, ils ont fait et été l’objet d’agressions physiques, verbales, écrites. Devenus ennemis incommensurables des salafistes, qui les violentent et les menacent de mort, approuvés directement ou indirectement par les islamistes d’une part, du système judicaire et des policiers d’autre part