Que ne fût mon étonnement, lorsqu’ à la suite d’une interview, madame Souad Ben Rhima a eu cette réponse envers […]
Maktoub
« Tout condamné à mort aura la tête tranchée », Napoléon. Ces premières élections libres sont à l’image d’un peuple éveillé et […]
راشد الغنّوشي الذي عرفت۰۰۰
Les « Foutouhat » qataries en Afrique du Nord
La montée en puissance du Qatar sur la scène politique arabe n’est plus à démontrer. Le minuscule émirat dont la population ne dépasse pas celle d’un quartier du Caire ou de Bombay est sur tous les fronts. Après avoir pris part à la répression de la révolte bahreïnie, il a été le seul pays arabe à apporter un soutien militaire et matériel à l’insurrection contre Kadhafi. Après avoir proposé sa médiation au Yémen, donné sa bénédiction à la Tunisie de Ghannouchi, opéré un rapprochement avec les Frères musulmans d’Egypte, le voilà qui, aujourd’hui, conduit l’orchestre dans la partition syrienne et, selon certaines sources, préparerait un changement en Algérie ?
La grande vadrouille de la diplomatie tunisienne
Aujourd’hui en Tunisie, le régime de Ben Ali est tombé dans l’oubli, emportant avec lui l’injustice et la corruption sociale. Depuis le 14 janvier 2011, les tunisiens se sont libérés et montrés dignes de cette « offrande » méritée ; ils se sont mis à l’œuvre et ont réussi en un temps record, après neuf mois, leurs premières élections libres de l’Assemblée Constituante, la plus importante institution légitime après la révolution.
Tunisie : commentaires sur la révolution à l’occasion des élections
La révolution est un moment et un mouvement. Le moment où « ceux d’en haut » ne peuvent plus « gouverner comme avant », selon la formule classique de Lénine, et où « ceux d’en bas » sont décidés à ne plus être « gouvernés comme avant », le mouvement à travers lequel le peuple s’empare du politique – pour lui-même. Le moment a triomphé avec la fuite de Ben Ali […]
UGTT, Nessma ou comment intimider la justice ?
Par Saleh El Faleh – Après l’UGTT qui a réussi à intimider la justice tunisienne en obtenant en un temps record, même dans les annales des républiques les plus bananières, la levée de l’interdiction de voyage contre Jrad, il est tout a fait normal que N. Karoui fasse autant. Lui aussi peut intimider ! […]
U.S.A ! GO AWAY !
Have you ever seen a moon walker who turns out to be walking in a British studio not on […]
Les deux prochaines batailles en Tunisie*
Pour beaucoup, la source de tous nos maux présents et futurs, c’est le parti islamiste. Premier fait : Ennahdha a obtenu 37% des suffrages exprimés, c’est-à-dire de 3.702.620 votes sur 4.123.600 inscrits, sur 7.562.224 tunisiens en âge de voter. Ces 37% leur ont donné 41,5% du nombre total de sièges. 37% de 49% = 18,11% des tunisiens en âge de voter. […]
Pétition populaire contre Al Mostakilla
Depuis quelques mois nous assistons à un glissement sémantique dans le paysage médiatique longtemps réservés aux artistes et footballeurs : nous avons vu des femmes et hommes politiques, des consultants et experts en tout genre et des modérateurs prendre le devant de la scène, cela n’étant pas plus mal d’ailleurs. Nous avons vu de belles femmes et jolis garçons prendre la parole mais aussi des grincheux, hargneux et des revanchards, on a découvert des talents d’orateur, des re-tourneurs de veste et autres, des agresseurs, toute une faune qui s’est mis en scène tout au long des jours et des apparitions pour maitriser l’outil médiatique.
هل آن الأوان لننصر أخواتنا و اخواننا في سوريا
Si j’étais Satan
Au début du 7éme Siècle, Dieu a envoyé un messager nommé Mohammed (saws) pour réciter un livre appelé Coran. Dans ce livre, Dieu appelle à la tolérance, à ne suivre que Dieu, à ne suivre que sa parole à ne pas faire de distinction entre ses messagers. Parfois, je me demande, si j’étais Satan, ce que j’aurais fait pour contrer le message Divin.
Tunisie : A quelque chose malheur est bon
Je tiens tout d’abord à préciser que je suis une inconditionnelle des droits de l’homme et des libertés dans leur sens le plus large. Je ne soutiendrai dans aucun cas le projet islamiste.Toutefois, certains raisonnements me laissent perplexe. Je voudrais poser quelques questions aux artistes qui expriment leurs inquiétudes quand à la régression de la liberté d’expression avec l’avènement des islamistes au pouvoir.
Femme parfaite
Mme Souad Abderrahim est pharmacienne, mère de deux enfants, non voilée, bien maquillée, se promenant en voiture de luxe, sourire de star et musulmane fervente. Bref, Madame a tout pour plaire. Elle a vendu son image à Ennahdha pour rendre crédible l’ouverture de ce parti qui pratiquerait désormais un islam modéré. La preuve, il a présenté Mme Souad en tête de liste sur la ville de Tunis. Quand on est « parfaite » on ne peut tolérer les tarés. Il est donc naturel que cette respectueuse dame exige la punition des femmes célibataires.
Madame Souad Abderrahim, le diamant de la Tunisie
Aujourd’hui, il nous est donné un nouvel exemple de cette politique de l’autruche où la majorité se complait. Souad Abderrahim qui siègera bientôt dans l’une des 89 places accordées au parti Ennahdha pour écrire la Constitution de la Tunisie post-révolutionnaire illustre cet état d’autisme collectif dans lequel les Tunisiens semblent enfermés. Dans son interview donnée sur les ondes de radio Monte Carlo, madame Souad pointe d’un doigt accusateur et incendiaire les mères célibataires et les enfants nés hors mariage.
Lettre ouverte à Mme Souad Abderrahim, qui n’a de Rahma que le nom
La révolution a pour devise liberté et dignité, votre discours semble ignorer les deux. A la liberté vous mettez les chaînes, celles de votre étroitesse d’esprit, à la dignité vous vous brandissez le spectre de la morale bourgeoise que vous représentez si bien
عبارة “ما بعد الثّورة” : سموم الخطاب
On nous a volés une fois… Pas deux !
La démocratie, nous devons tous en convenir, ne peut aucunement se décréter d’un trait de plume. Elle ne peut non plus prendre pleinement forme du jour au lendemain. Il s’agit là d’un processus “civilisationel”, lent et long, impliquant un profond changement dans les mentalités comme dans les pratiques, et devant faire appel à des institutions aptes à le conduire.