On ne le sait que trop, la politique ne s’embarrasse pas de sentiments, ou alors elle verse dans ce qu’on appelle bons sentiments qui ne sont que ce vernis appliqué sur ce qui est trop honteux ou laid, une façon de faire passer la pilule.

On ne le sait que trop, la politique ne s’embarrasse pas de sentiments, ou alors elle verse dans ce qu’on appelle bons sentiments qui ne sont que ce vernis appliqué sur ce qui est trop honteux ou laid, une façon de faire passer la pilule.
Alors que l’on vient de célébrer le soixante-dixième anniversaire de la libération du camp d’ Auschwitz par l’Armée rouge lors de la Seconde guerre mondiale, il est urgent, dans notre contexte, lequel fait suite aux attentats du 7 au 9 janvier derniers qui ont endeuillé le pays, de permettre la réappropriation par tous les Français de la commémoration de la Shoah.
La connaissance des contenus de la figuration n’épuise pas le questionnement sur la forme même de la (re)présentation et de l’irreprésentable. Une clarification est donc nécessaire pour comprendre l’esthétique de la représentation : L’interdit de la représentation n’a rien à voir avec une défense de produire des œuvres d’art figuratives. Il a tout à voir, en revanche, avec la réalité ou avec les vérités les plus assurées de l’art lui-même. Aussi, et en dernière instance, avec la vérité de la représentation elle-même, que cet « interdit » met au jour d’une manière paradoxale.
Les partis politiques forment, dans toute démocratie représentative, le pilier fondamental qui assure la participation populaire à la vie de la cité. Toute les formes de dictature tendent à en rayer ce rôle qu’assume les partis politique et ce, à travers divers subterfuges qui s’étalent de l’interdiction de constitution des partis jusqu’à la tolérance des partis décors en passant par le parti unique celui de tout le monde et de personne.
Syriza, dont le nom signifie en grec « Coalition de la gauche radicale », était donné vainqueur des élections législatives anticipées, dimanche soir d’après les sondages de sortie des urnes.
Hier, sur un plateau télé, la représentante d’Afek tounes Rym Mahjoub classe le ministère de l’Education Nationale en seconde catégorie ; avec un sourire moqueur elle trouvait indécent le fait qu’on leur ait proposé ce portefeuille, de quoi comprendre que l’éducation de notre jeunesse est devenue l’une des choses des plus négligeables !
Avec le gouvernement de Monsieur Essid, la locution « Faire la grimace » pour dire signifier son désaccord, son mécontentement trouve sa plaine matérialisation. En l’occurrence, c’est ce que fait le chef du gouvernement — dont le nom, comme tout le monde sait, veut dire lion —, le désaccord qu’il afficherait portant sur les acquis de la Révolution pour lesquels il signifierait son mécontentement, préférant aller à contre-courant des attentes populaires.
Si, aujourd’hui, on a dans le droit positif des pays arabes et musulmans une catégorie juridique nommée blasphème, elle n’est nullement islamique. Elle est juste de nature politique, maintenue dans le cadre de lois liberticides propres aux dictatures arabes soutenues par leurs alliés occidentaux qui, rappelons-le, sont de tradition judéo-chrétienne, consciemment ou inconsciemment hostile à l’islam.
Les plus fiables statistiques montrent que les filières de recrutement des jihadistes sont majoritairement tunisiennes. Que veut dire une telle réalité ? Il serait erroné de croire que cela traduirait un radicalisme religieux qui, pour être présent dans les rangs de cette jeunesse — perdue pour les uns, avant-gardiste pour les autres —, n’est pas moins négligeable parmi les motivations premières relevées.
4 ans après la révolution tunisienne et le déclenchement du “Printemps arabe”, les choses ont beaucoup changé depuis l’échec en Syrie et l’effet domino inverse qui avait suivi. Plusieurs facteurs semblent aujourd’hui réunis pour une accélération des évènements au Moyen-Orient et en Afrique du nord. Il faut donc revenir sur des faits importants de l’année dernière et les connecter pour voir que des tendances existent.
On doit cesser de rêver, les anciens régimes de ces deux dictatures ont été restaurés dans une parfaite perfection, si celui de l’Egypte a vu lors de sa restauration un passage sanguinaire, celui de la Tunisie était plus clément et s’est vu restauré « démocratiquement ». Il s’agit d’une stratégie géopolitique d’envergure internationale qui dépasserait nos petites querelles et soucis quotidiens. Alors, approuvons, jouons l’hypocrite ou quittons ce pays car pour garantir ses intérêts l’oncle Sam n’est pas prêt à changer un régime qui a toujours gagné.
La première détermination de la fonction présidentielle, n’est pas un simple jeu d’alliance entre les partis politiques ou un accord au sommet, ni un échange d’intérêts économiques cartellisés, ni un compromis entre des hommes d’affaires et des politiciens sur le dos du peuple, mais une fonction sacrée, et un engagement inconditionnel entre un homme et le peuple.
La question à mille dinars est : est-il important de gouverner ensemble ou par alternance ? Personne ne pense que Bajbouj est pire que Ghannouchi. Quant à Hamma, ce capote-chef, qui n’est pas doué pour la politique, il s’est rapproché des Karoui&karoui, il a l’habitude des montagnes russes. Bien sûr, il ne pouvait pas être élu, mais l’important était de sortir la tête haute, c’est à dire de barrer la route à Marzouki; Chacun est content pour l’autre camp, qui est en fait aussi le sien, celui des réalistes.
Avec la nouvelle année, veille du quatrième anniversaire de Coup de son peuple, la Tunisie officialise une nouvelle donne politique. Elle se manifeste notamment par le retour des compétences, dont nombre de figures ayant servi sous l’ancien régime. En effet, leur place n’a pas été remplie par les cadres des gouvernements issus de la majorité islamiste et ses alliés supposés laïques ; or, comme la nature, la politique a horreur du vide.
En insultant, sur les ondes de Shems FM, les martyrs de la révolution et en assimilant nos chers concitoyens de Sidi-Bouzid à des affamés, dont la seule revendication est le pain, le lait et l’huile ! BCE se transforme en danger public, incitateur à la haine et à la guerre civile. Or la dénonciation de l’action de ce BCE suffirait-elle pour le disqualifier ? En répondant à la même question concernant Nicolas Sarkozy, Emmanuel Todd avait écrit (dans “Après la démocratie”): “C’est en partie grâce à ses défauts qu’il a été élu”!
L’histoire est pleine d’anecdotes, et la réalité est parfois plus imaginative que la fiction. Beji Caid Essebsi, aka BCE, est sorti tout droit de l’ombre le lendemain du 14 janvier et s’est retrouvé aux premières loges d’une scène politique effervescente. La Sebsi mania que le personnage a déclenché est un phénomène intéressant
Exit le civisme, exit les jeunes, exit les femmes. Il n’y a jamais eu de révolution de la dignité, il n’y a jamais eu d’injustices. On parle aujourd’hui de “victimisation”. La révolution de la dignité est devenue synonyme de “violence”, de “terrorisme”, de “barbus”, de “bandits”, de “voyous” et de “LPR”… On a même fini par oublier les noms des martyrs, leur nombre et les circonstance de leur mort.
Bien que responsable de la haute diplomatie du pays, M. Moncef Marzouki s’est laissé aller à son péché mignon consistant à dénigrer autrui. Or, en l’occurrence, il ne réalisait pas qu’il se dénigrait lui-même tout en rabaissant le pays, salissant son image de marque.