Themes 5890

Après l’attentat de Sousse, quand la guerre contre le terrorisme rime avec restriction des libertés

Dans une démarche plus qu’attendue, le président de la République, Béji Caid Essebdi a décrété, le 4 juillet dernier, l’état d’urgence suite à la dernière attaque terroriste perpétrée à Sousse. Avant lui, Habib Essid, Premier ministre, a annoncé des mesures exceptionnelles de sécurité dans ce que les deux ont appelé « une guerre ouverte contre le terrorisme ».

Hacking Team : La société qui vous a espionné pendant la révolution !

Hacking Team, une société italienne spécialisée dans la vente de logiciels et solutions de surveillance et de déchiffrement, classée par RSF comme ennemi de l’Internet, a été piratée le 6 juillet 2015, mettant ainsi 400 Gb de leurs données à disposition du public. Parmi les clients de cette société nous retrouvons l’Agence Tunisienne de l’Internet (ATI). L’ATI, d’après les documents, a profité des services de Hacking Team via un contrat pour une version « démo », en pleine période de la révolution de 2011.

Hkeya #8 : De la simultanéité et de la coexistence des foi et des libertés de culte

Alors que le monde est en guerre de religions, l’on ne sait plus si celle-ci est déclarée, froide, directe ou indirecte, concrète ou latente, alors que les croyances ont continuellement soif de dominance, se rappeler que l’oxygène existe et peut naturellement se régénérer, en prendre de la graine, s’inspirer d’un sentiment d’humanité et d’humanisme perdus, au mieux oubliés, discourir d’expériences autres que celle de la haine, reste une affaire urgente.

Plans d’Investissement Communaux : Vers une prise de décision plus inclusive

Du 04 au 16 juin dernier, le Programme d’Appui à la Société Civile (PASC) et l’Unité de Gestion du Projet PIC participatif du ministère de l’Intérieur ont organisé la formation du premier groupe de facilitateurs dans le cadre du Plan d’Investissement Communal (PIC) sur le grand Tunis. Pendant plus de 10 jours, ces jeunes de la société civile ont été le premier groupe à être formé afin de devenir le lien entre la commune et les citoyens.

Attentat de Sousse : Des défaillances aggravées par les versions hurluberlus des officiels !

Les faits sont têtus. Alors que le procès de l’assassinat de Chokri Belaïd vient d’être reporté et qu’aucun crime terroriste n’est prêt d’être jugé, l’attaque de Sousse révèle son lot de défaillances sécuritaires et politiques. Quatre ans après les affrontements de Rouhia, il semble que plus l’insécurité s’amplifie et plus l’institution sécuritaire s’opacifie.

Préludes au développement de l’écotourisme en Tunisie

Passé ou encore de mode, l’écotourisme en Tunisie ? Difficile de répondre de manière tranchée à cette question, car ce secteur peine encore à émerger et prendre place dans le paysage économique. Une question demeure toujours en suspens par rapport à cette activité (définie comme un tourisme respectueux de la nature et de la culture, mais aussi dont les revenus passent directement aux populations locales) est le rôle dévolu aux populations locales et aux revenus qu’ils peuvent tirer de ce genre d’activités.

Guerre terroriste ou guerre de la mondialisation

La guerre de Troie, les croisades, la guerre de cent ans, les guerres impérialistes, les guerres de libération nationale et autres, la guerre froide sont des conflits armés dont, en en étayant les tenants, on ne peut se contenter du fatalisme de Hobbs : « l’Homme est un loup pour l’Homme ». Chaque guerre a sa vérité qu’elle détient de son contexte propre et des spécificités de la lutte des classes de son époque.

Le mythe de la sécurité sous Ben Ali, la grande imposture

Etant donné que durant la dictature les médias étaient muselés ou au service de l‘ATCE, de nombreux tunisiens n’ont pas pu avoir vent des incidents sécuritaires survenus à l’époque. Cet appareil de propagande avait pour principale mission de censurer les informations dérangeantes et de promouvoir une carte postale idyllique d’un pays ensoleillé avec des plages à touristes. Terrorisme, assassinats, criminalité, narcotrafic, prostitution, pauvreté, corruption, évasion fiscale… Tout était filtré pour donner au Tunisien l’illusion d’une forteresse paisible !

Tunisie : Etat minimum et 3e génération du Jihad

L’armée des invisibles est horizontale, sans hiérarchie, et se propage de façon omnidirectionnelle. Auto-radicalisés à domicile, ou radicalisés à distance depuis la Syrie ou l’Irak, ces individus ciblent désormais l’ennemi proche, « le Tyran » (Taghout en Arabe). La Tunisie, jadis ménagée par les jihadistes comme terre de prédication (ardh el Daawa), s’achemine vers le statut peu envié de domaine de la guerre (dar el harb) à la faveur de la folie meurtrière de daech.

Lettre ouverte à Messieurs Beji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi

J’espère que vous aurez la sagesse que vous impose votre âge, celle d’être capable de transcender les intérêts partisans de vos partisans. Nous sommes 10 millions à être fatigués d’espérer. Epuisés par un cycle de faux espoirs et de déceptions qui se suivent. C’est à vous deux que le destin semble avoir remis les clés du pays et c’est donc à vous deux de trouver les solutions. Et si vous n’en voyez pas, alors vous devez vous creuser les méninges. Et si vous ne croyez pas qu’il puisse y avoir de solutions, alors faites semblant car dans cette déprime généralisée, la dimension psychologique est importante.

Série Tv : «Bolice», quelle est la recette de son succès ?

Produite par Underground Skills et réalisé par Majdi Smiri, « Bolice, hala âadiya », se montre comme une parodie des séries policières américaines. Mais la série diffusée tous les soirs à 20h15 sur Attassia Tv et Tounesna ne se limite pas à cet aspect. C’est avec d’autres ingrédients de chez-nous qu’elle affirme sa tunisianité et brigue, selon Sigma Conseil, une part d’audience de 7,7%. Une production intelligemment concoctée.

La justice trébuche au début de l’affaire de l’assassinat de Chokri Belaid

Deux ans et cinq mois après l’assassinat de Chokri Belaid, le premier procès de ses présumés assassins s’est déroulé, le 30 juin, au Tribunal de Première Instance à Bab Bnet avec une présence sans précédent de plus de 300 avocats. Quelques centaines de militants du Front Populaire, de la société civile et d’autres partis politiques se sont rassemblés devant le tribunal pour revendiquer la « révélation de toute la vérité ».