Ce travail ne peut prétendre être exhaustif. Il serait impossible de faire un bilan exacte de la mobilisation sociale qu’a connu la Tunisie durant les dernières semaines. Ceci dit, cette liste couvre les événements les plus importants.

Ce travail ne peut prétendre être exhaustif. Il serait impossible de faire un bilan exacte de la mobilisation sociale qu’a connu la Tunisie durant les dernières semaines. Ceci dit, cette liste couvre les événements les plus importants.
Après la grève des professeurs et le dialogue national en cours pour la réforme du système éducatif, je crois qu’il est temps d’aborder un sujet qui fâche. Le Tablier, obligatoire pour les filles seulement, un détail en apparence devenu symbole de l’inégalité homme-femme en Tunisie.
Prenez un élève, n’importe lequel. Assenez lui, en moyenne, 8 heures de cours intensifs et surchargés par jour, à raison de 5 jours par semaine. Sachant que l’individu moyen cale au bout de 45 minutes de cours et passe le reste à observer les mouches ou à braver l’autorité de son professeur, calculez le temps et la santé mentale perdus en l’espace d’une semaine.
Si manger la viande une fois par mois est largement suffisant pour la santé, qu’est ce qui nous pousse à désirer en consommer toujours plus ? C’est le mimétisme d’un consommateur qui n’a pas pu remettre en cause ce mode de consommation, et qui n’a pas d’abord su dire Non à ce qui est considéré comme nécessaire et imposé d’un en haut ou venue d’un ailleurs : il imagine qu’il n’ y a pas d’alternatif (TINA) pour penser autrement, il s’agit d’un consommateur qui se résigne.
C’est d’un gamin de 20 ans qu’il s’est agi qui, pour s’être retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment, a vu sa vie basculer. Arrêté, torturé, il a été condamné à la peine capitale pour un crime qu’il n’a jamais commis. Mieux, le vrai coupable a avoué depuis son forfait et cela n’a eu aucune conséquence sur le sort du malheureux.
Tenace, parfois à deux doigts du clash, souvent cassant avec ses interlocuteurs… le président Béji Caïd Essebsi n’a pas dérogé à sa réputation le 8 mai en matière de relations avec la presse, pour sa deuxième prestation télévisée depuis son investiture, la première sur une chaîne privée. Face aux journalistes d’El Hiwar Ettounsi, il avait visiblement à cœur de casser l’image d’un président de la République épuisé et absent.
Victor Hugo stipula, dans son discours d’ouverture du Congrès de la Paix le 21 Août 1849, que « l’homme méchant a pour collaborateur l’homme malheureux »1. Loin de penser que l’histoire de l’humanité est un perpétuel recommencement, il semble qu’aujourd’hui, quant à la réflexion sur la fulgurante ascension de DAECH/ISIS dans les pays musulmans, les propos de Victor Hugo deviennent d’actualité.
Le 8 mai 2015, la Tunisie fête la journée nationale de lutte contre la torture. Une ancienne pratique qui a la peau dure, même avec une nouvelle Constitution qui l’incrimine à travers son article 23.
Dans un précédent article, nous avons évoqué la distribution de l’eau potable en milieu rural, croyant que les situations décrites en terme de mauvaise gestion du réseau en milieu rural par les GDA étaient les pires à connaître et avions proposé des pistes de solution. Dans le présent article, nous nous penchons sur la gestion des périmètres irrigués qui assurent la fourniture de l’eau aux agriculteurs. Tout comme la fourniture de l’eau potable et la gestion du réseau, les périmètres irrigués sont gérés par des GDA (Groupements de Développement Agricoles) et dont le fonctionnement est réglé par le même cadre légal (Décret n° 1819 de 1999).
En ce mois d’avril, après la fin de l’excellente saison de production de l’huile d’olive, de nombreuses cérémonies internationales à travers le monde ont lieu afin de récompenser les producteurs d’huiles d’olives de qualité. Le 16 avril, la troisième cérémonie annuelle de la meilleure huile d’olive tunisienne conditionnée a eu lieu à l’hôtel Ramada Plaza à Gammarth. Quelques deux cent chefs d’entreprises, diplomates étrangers, ministres et journalistes étaient présents pour honorer les producteurs de l’huile d’olive Al-Jazira, Ulysse Agro Industries et El Baraka, lauréats de la compétition.
Pouvons-nous réellement pénétrer, viscéralement, spirituellement, et non pas seulement physiquement l’univers carcéral ? Cette microsociété, littéralement un monde parallèle, regroupant toutes sortes d’individus, brassant victimes et criminels, coupables et innocents, rebelles et révolutionnaires. Des « humains » dignes et d’autres lâches.
S’il est un danger aussi grave que l’islam intégriste pour menacer nos pays maghrébins, notamment la Tunisie et le Maroc qui se veulent ouverts sur l’Occident, c’est bien un certain capitalisme sauvage, aussi dogmatique et terroriste que l’islamisme salafiste.
Sous l’égide du ministère du Tourisme, des Tunisiens ont déployé samedi un drapeau de la taille de 19 terrains de football pour battre le record du « plus grand drapeau du monde ». Un évènement « patriote » qui doit aussi promouvoir le tourisme, selon ses organisateurs, mais qui soulève de nouvelles polémiques.
Il est temps, en Tunisie, de pousser plus en avant la mise en valeur de ces initiatives citoyennes (Nawaat.org est sur le bon chemin de partager les expériences et diffuser l’information) de faire une « banque de données des initiatives » afin de faciliter le partage, de faire le tour de la Tunisie pour recenser et valoriser des pratiques apparemment toute simples mais profondément sensées dont les parents et grands parents n’ont pas oublié la maîtrise et les techniques…
Le « Security Assistance Monitor » a publié le 21 avril dernier un rapport sur l’aide sécuritaire américaine à la Tunisie. Revenant sur l’aide US à la Tunisie depuis 2011, et se projetant sur l’aide à venir, c’est surtout les ressources contenues par ce site qui sont intéressantes à plus d’un titre.
Après avoir observé les programmes consacrés à la 15ème commémoration du décès de Bourguiba par Telvza Tv et Watania 1, le tour est à Nessma et El Hiwar Ettounsi Tv dans ce troisième et dernier volet réservé à leurs grilles du 06 avril 2015. Nessma vient confirmer la tendance générale alors qu’El Hiwar Ettounsi fait l’exception.
Nous sommes ceux qu’on traite de bons à rien, d’irresponsables, d’incapables, de chômeurs, de terroristes, d’alcooliques, de schizophrènes…Nous sommes nés à l’époque de Ben Ali, ceux qui n’ont pas connu Bourguiba, ceux que la génération précédente traite d’incultes, d’ignares ou d’impolis…
« Plus qu’un syndicat classique et autre chose qu’un parti politique », c’est ainsi que la chercheur en sociologie, Héla Yousfi, a défini l’Union Général des Travailleurs Tunisiens dans son nouveau livre « l’UGTT, une passion tunisienne » (investigation sur les syndicalistes durant la révolution 2011-2014).