Comme à l’issue de l’attentat du Bardo, nous rappelons encore une fois que le massacre d’aujourd’hui ne sera pas le dernier. D’autres attentats auront encore lieu et d’autres victimes tomberont sous les coups ignobles des barbares et des lâches.

Comme à l’issue de l’attentat du Bardo, nous rappelons encore une fois que le massacre d’aujourd’hui ne sera pas le dernier. D’autres attentats auront encore lieu et d’autres victimes tomberont sous les coups ignobles des barbares et des lâches.
Qui dit Régionaliste dans notre République, dit Raciste ou Xénophobe ou Séparatiste ! Or, sous d’autres cieux, le régionalisme aspire à être un moteur de développement et une locomotive pour tirer les régions défavorisées vers le progrès. Par exemple, au pays d’Obama, le système éducatif ainsi que le sport universitaire se sont toujours basés (essentiellement) sur la rivalité et l’esprit concurrentiel entre les zones géographiques et les régions.
L’horreur a encore frappé. Un degré de plus ajouté à la bestialité instinctive de l’Homme, mise à nue. L’inhumanité appelant la férocité, la cavalcade des anomalies et des incohérences humaines « transcendant » continûment nos réalités universelles, de plus en plus menacées. La sauvagerie de l’actualité internationale nous rattrape soudainement et, dans un vertigineux élan de sadisme, nous susurre à l’oreille que nos « vacances » estivales se préparent à garder l’âpre goût de l’hémoglobine.
Le mois de mai dernier a été prolifique en accords divers. Si le statut de membre non-allié de l’OTAN a […]
C’était frappant. Les internautes l’ont relevé dès la mise en ligne du clip-générique du feuilleton «Wled Moufida», le 31 mai dernier : Ce n’est pas une «idée de Sami Fehri». Elle revient plutôt à Kurt Sutter, le créateur de la série américaine «Sons of Anarchy». Le plagiat est évident, mais en quoi peut-il servir «Wled Moufida» ?
L’ensemble des syndicats de la culture a observé le 9 juin 2015 une grève générale pour protester contre la lenteur du ministère de la Culture à concrétiser ses promesses de réforme. Les structures syndicales prévoient une prochaine grève générale du 9 au 11 juillet prochain et un sit-in le 10 juillet devant l’amphithéâtre de Carthage.
Des habitants de la ville de Douz, au gouvernorat de Kebili, accusent les forces de l’ordre de nombreuses agressions et violations qui ont touché les manifestants, les habitants et leurs maisons durant les derniers événements liés à la campagne #winou_el_pétrole. Selon notre reporter régional, les forces de l’ordre se sont retirés laissant la place à l’armée pour surveiller les institutions publiques mais l’ambiance reste tendue. Suite à ces agitations, le gouverneur de Kebili ainsi que des cadres des forces de l’ordre ont été limogés, mercredi 10 juin 2015.
Les alternatives concrètes citoyennes (ACC) sont des initiatives émanant d’une ou plusieurs personnes ayant une attitude responsable et visant une autre réflexion/action au sujet du bien vivre et du vivre ensemble. Cette réflexion/action n’est donc pas celle du système dominant instauré par le couple marché/État. Tous les domaines de la vie sont concernés par des ACC car l’État et le marché ont presque tout envahi à travers la terreur et la marchandisation. Adopter une attitude ACC peut par exemple consister à se nourrir sans porter atteinte à sa santé, s’éduquer pour s’élever et partager les connaissances, produire sans polluer, échanger équitablement –même sans passer par l’argent, et…
Durant les derniers jours, la violence policière est revenue en force pour réprimer les mouvements sociaux et les manifestations à Tunis et ailleurs. Les manifestations de la campagne #Winou_el_pétrole ont été réprimées, d’une façon systématique, par la police. Les arrestations aléatoires ont été multipliées et le silence du ministère de l’Intérieur se fait de plus en plus pesant.
Oui on l’a compris nous avons peu de pétrole ! Soit ! Avons-nous au moins des idées ? La STEG est une société nationale qui a construit et qui gère des milliers de kilomètres de nos infrastructures en gazoducs, elle a gagné son expertise et son savoir-faire dans le domaine à travers plus d’un demi-siècle d’activité […]
Il a été décidé que nos petits anges n’auront pas à subir des examens pour passer à la classe supérieure. C’est le résultat, inédit, du bras de fer qui a opposé le ministre de l’Éducation nationale aux syndicats des enseignants. Il est regrettable que l’escalade ait atteint un tel seuil.
Qui des deux parties fut le moins en tort ? Nous ne trancherons pas… du moins aujourd’hui […]
Quand il s’agit de projets d’envergure nationale, les gouvernements successivement en place en Tunisie, depuis l’ère bourguibienne, consolidée par l’ère ben-alienne, et en voie de consolidation, voire de solidification depuis les ères postrévolutionnaires, spéculent d’abord en terme d’embellissement, d’ornementation, de ravalement de façade avant de cogiter sur les examens et analyses approfondis en matière de dossiers et de chantiers étatiques, publics, ou semi-publics.
La prolifération des crispations identitaires dans l’aire culturelle arabo-musulmane dont fait partie la Tunisie est un fait social complexe qui incite à la réflexion. La montée en puissance vertigineuse des idéologies réfractaires à la démocratie, au pluralisme, au progrès, à la dimension relative de l’humain, vient ponctuer une conjoncture géopolitique, économique et sociale qui frise le déluge.
Face à la condamnation quasi générale, au rejet violent dont on a fait l’objet, moi, enseignante, je n’ai trouvé d’autre arme pour répondre que ces quelques mots. En effet, vu le métier que j’exerce, il m’est impératif d’essayer constamment de donner l’exemple en inhibant mes pulsions les plus humaines qui consistent à vouloir crier haut et fort ce que je pense de ceux qui ont l’insulte facile, le vocabulaire limité et qui ont pour seul moteur d’anciennes blessures enfouies et des complexes générés par des remarques d’enseignants exerçant mal leur métier. Eh oui, certaines blessures ont la peau dure, elles mettent du temps à guérir. Certaines persistent toute la vie et l’état d’adulte ne peut rien y changer.
Tenu mercredi 03 juin à la Maison des Arts, centre culturel associatif, l’événement s’intitule « Carte Blanche à Imed Alibi ». Evoluant essentiellement dans la scène européenne, ce percussionniste tunisien propose un univers musical hétéroclite. Rythmes et mélodies des quatre coins du monde s’y rencontrent avec subtilité. Dans les magasins du vieux continent, son disque « Safar » est classé dans les bacs réservés à la « world music ». Des éléments d’informations zappés par le reportage de « Zoom Ala Al-Thaqafa ». Même le lieu du concert, il ne sera mentionné que dans un carton de bas de page d’une durée de 10 secondes. Tout le reste, les téléspectateurs n’en sauront rien.
En ces temps d’indigence, quoi de plus salutaire que la voix lucide d’Edgar Morin pour dessiller nos dénis. L’auteur de La Méthode est venu nous rappeler que « tout ce qui ne se régénère pas dégénère », la démocratie en l’occurrence. Car « si elle n’est pas vitalisée par la diversité des opinions et le choc des idées, la démocratie devient synonyme de médiocratie ». En fait, comme tout système, la démocratie se nourrit d’antagonismes tout en les régulant. Ainsi parla Morin, face à un public tunisien venu nombreux détremper son désarroi dans la complexité décomplexée.
Le 13 mai 2015, la Commission européenne a publié un agenda européen de la migration en réponse aux milliers de vies perdues en mer au cours des deux dernières années: en 2014, plus de 3.500 personnes sont mortes en traversant la Méditerranée, et de 1000 à 1500 depuis le début de la année, selon la Commission. Le président Jean Claude Juncker, les vices présidents Frans Timmermans et Frederica Mogherini et le commissaire Dmirtris Avramopoulos ont dévoilé, le 13 mai dernier, à Bruxelles l’ordre du jour de la Commission Européenne, composés d’une série d’actions immédiates pour gérer au mieux la migration dans tous ses aspects sur le long terme.
L’économie collaborative a le vent en poupe. Tout droit venu de la Sillicon Valley, le coworking connaît un succès grandissant dans le monde. Reportage à Tunis dans ces « tiers-lieux » qui entendent révolutionner le monde du travail.