La femme toujours au centre des polémiques a du subir celles concernant le voile, puis le voile intégral et maintenant son clitoris. L’excision du clitoris est une mutilation génitale féminine (MGF) […]

La femme toujours au centre des polémiques a du subir celles concernant le voile, puis le voile intégral et maintenant son clitoris. L’excision du clitoris est une mutilation génitale féminine (MGF) […]
Une campagne est en train d’être menée sur plusieurs fronts dans notre pays pour modifier le visage de la société tunisienne. Elle utilise tous les moyens de conviction disponibles depuis la simple moralisation dans les rues et lieux publics jusqu’aux violences verbales et physiques en passant par le prêche dans les mosquées. […]
En ce Monde Nouveau qui se profile, la politique se fera autrement, les valeurs auxquelles l’on s’attache étant valorisées, et non dénigrées, par un comportement adéquat rappelant la morale chrétienne de tendre l’autre joue au premier soufflet..[…]
Mdhilla, population 15,000, in the southwest of Tunisia, is an industrial center in the mining basin with two clusters: a division of the Gafsa Phosphate Company (in the photo) and a regional division of the Tunisian Chemical Group. And yet, Mdhilla is one of the poorest towns in the country. An impromptu meeting with the residents of the “Sariaa” (Rapid) neighborhood. The neighborhood is mostly made up of semi-nomad families who never stayed in one place for a long time. These days, the inhabitants no longer really leave, since poverty and rough conditions force them to stay put. The whole neighborhood is built on the bed of a wadi that has been progressively filled in as new buildings go up.
Gafsa. Too far south to catch our interest, too central to attract tourists. The capital of the mining sector is painful to behold. The skies are leaden and the ambiance is sad. A small gathering of job-seekers looking for work in the city center bears witness to ongoing tensions and demands that are far from being met. Among the forsaken are Amor and his family. He and his brothers tell of their past, their present, and their dreams for the future. Hearing the stories echos throughout this family is eye-opening, revealing the human experience’s different faces, fleshing out each identity, and magnifying differences.
Les élections tunisiennes sont finies depuis le 23 Octobre et nous ne savons rien sur le financement des partis ni les candidats indépendants. L’Etat tunisien a donné de l’argent à 1636 listes selon des critères mentionnés dans le JORT du 9 Aout 2001 sous le décret n° 1087 […]
La chute du régime de Zine el Abidine Ben Ali a permis aux internautes tunisiens de profiter d’une période d’accès libre à Internet, ce après que l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) ait désactivé ses machines de filtrage.
Parallèlement à la vague de froid sans précédent qui sévit depuis quelques jours sur notre cher pays, il semblerait que le phénomène d’intoxication médiatique ait également pris une ampleur sans précédent […]
Lors d’un congrès à Barcelone organisé par l’Institut européen de la Méditerranée, on a rencontré Mohammad Pournik, un iranien travaillant en tant que chef du groupe de lutte contre la pauvreté aux Nations Unies. Il nous a fait savoir qu’il a été à Tunis au mois de février 2011, à peine quelques semaines après la chute de Ben Ali.
« En 2011 à Tunis, je me sentais à Téhéran en 1980 » nous a-t-il dit. Quels points communs existent-ils entre Tunis en 2011 et Téhéran en 1980 ? Réponse en image
Chassés par la grande porte, ils reviennent par la petite fenêtre. Ils ne sont plus RCDist, mais destouriens et bourguibistes. En fait ils ne sont ni les uns ni les autres. Les destouriens étymologiquement les personnes attachées au Destour, à la constitution : la loi fondamentale qui organise les pouvoirs et garantit les libertés fondamentales subsidiairement les personnes adhérents au parti qui lutte pour le recouvrement de la souveraineté nationale en partant de son attachement au Pacte Fondamental de 1857. […]
Par Linda Ben Osman La décision de virer l’ambassadeur syrien émane, selon le premier ministre provisoire Hamadi Jebali, du peuple […]
Rencontre improvisée avec des habitants du quartier de « Sariaa » (Rapide). Un quartier qui héberge principalement des familles semi-nomades qui ne restaient jamais longtemps sur place.[…]
Après avoir mis en place avec succès les instances politiques du pays, à savoir la Présidence de la République, le gouvernement et l’organisation interne de l’assemblée constituante, les élus du peuple commenceront bientôt la rédaction de la constitution de la deuxième République. L’article 1 sera immanquablement le premier sujet lancé au débat et suscitera sans aucun doute beaucoup de divergences, de déchirements et de polémiques.
Depuis le 14 janvier 2011, le discours politique des uns et des autres vénère le « peuple » Tunisien et maudit le président Ben Ali et les trabelsi. Le « peuple » tunisien serait donc un « grand peuple » et personne n’oserait dire le contraire. Au risque de choquer certains, osons quelques remarques à ce propos : Ben Ali a gouverné 23 ans avec les tunisiens. Il n’a donc, pas importé un peuple. Combien de personnes parmi les 11 millions, que nous sommes, n’ont pas composé avec le système Ben Ali ? Combien ont remit actuellement en cause leur comportement ?
Décidément, depuis le 14 Janvier 2011, les tunisiens auront tout vu, tout entendu, tout vécu. Après une constipation de plusieurs décennies, ce furent les diarrhées totales, intégrales, innarrêtables. La première fut celle des juristes et des universitaires qui nous ont abreuvé et saturé de leçons sur la gestion de la démocratie ; puis ce fût celle des politiciens qui nous ont vanté les mérites de leurs partis respectifs et promis un monde meilleur si les électeurs les portaient au pouvoir […]
Ennahdha continue á souffler le chaud et le froid sur la scène politique tunisienne et envoie en quelques jours des signaux complètement contradictoires. […]
Si la chute de Ben Ali a ouvert les portes de la liberté d’expression et marqué la fin de la censure sur Internet, elle a aussi permis l’émergence d’une censure morale et religieuse. La droite a profité tout autant que la gauche de la chute du mur de la peur. Elle s’est organisée en partis politiques ou en associations, a appelé à des manifestations pour condamner des évènements culturels considérés comme du «harcèlement religieux”, et tenté de traduire en justice ceux dont les actes ont «porté atteinte à l’islam”.