Depuis samedi 17 août, le conseil de la Choura d’Ennahdha, organe décisionnel du parti, discute des options politiques pour engager […]
Depuis samedi 17 août, le conseil de la Choura d’Ennahdha, organe décisionnel du parti, discute des options politiques pour engager […]
Si la tragédie égyptienne qui se déroule sous nos yeux aura à n’en pas douter une incidence bénéfique à long terme pour les pro Morsi, les exactions de la junte militaire d’al Sissi ont une incidence positive immédiate inespérée, à quelques milliers de kilomètres de là, pour Ennahdha en quête de sortie de crise.
La crise égyptienne s’invite une fois de plus dans le débat politique tunisien alors que le dialogue entre pouvoir et opposition semble dans l’impasse. Comment l’opposition tunisienne, qui avait en grande partie soutenu la destitution du président égyptien Mohamed Morsi, le 3 juillet, réagit-elle à cette nouvelle explosion de violence ?
Le poids des mots, en apparence évidents, se reporte sur ceux qui les ont adoptés, sans avoir pris la précaution de leur en accoler d’autres qui auraient joué le rôle de garde-fous. L’expérience politique se fait nécessairement au travers de crises et de réponses aux questions qu’elles posent, mais elle ne devient positive que si elle est critiquée et analysée. Autrement, le risque de fuite en avant est le plus grand qu’affronte un mouvement qui s’appuie, ou veut s’appuyer sur une grande mobilisation populaire.
Lors d’une conférence, tenue en ce matin du jeudi 15 août 2013, le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, est revenu sur la situation politique actuelle en Tunisie ainsi que sur les évènements en Egypte.
Une brouille entre une formation du Front populaire et les autres organisations membres éclaire sur le malaise au sein de la coalition de gauche révolutionnaire. Le sujet de discorde est l’alliance avec l’Union pour la Tunisie.
Une réunion a eu ce lundi 12 août entre les représentants de cinq groupes parlementaires (Ennahdha, CPR, Courant démocratique,Wafa) et Al Mahaba, ex Al Aridha). Sahbi Atig, président du bloc parlementaire Ennahdha, nous a informés qu’un appel serait lancé à tous les députés, y compris ceux qui se sont retirés, pour une « séance de consultation » fixée pour ce mercredi 14 août.
Au terme de deux semaines de rassemblements non-stop au Bardo, une question tautologique s’impose : « et maintenant ? ». Si les foules pro et anti pouvoir semblent s’être neutralisées, si la marée humaine du 6 août n’a pas été en mesure de transformer l’essai, c’est probablement parce que la contestation, encadrée par des élites politiques orthodoxes, n’a pas su se réinventer un discours.
Depuis l’assassinat du député Mohamed Brahmi le contestation gronde devant l’ANC. Aprés que pendant plusieurs jours des sit-inneurs, ainsi que des députés gelant leur activité se soient réunis en demandant la dissolution de l’ANC et du gouvernement, des manifestants voulant maintenir le pouvoir en place sont venus se faire entendre. Voilà comment la fracture c’est faite entre la notion politique de légitimité. Mais que signifie cette notion ?
En ce deuxième jour de l’Aïd El Fitr, tôt ce matin du 9 août, des forces de l’ordre ont tenté de faire dégager les sit-inneurs rassemblés devant l’Assemblée Nationale Constituante.
Menace d’un scénario à l’algérienne, implication d’Aqmi ou d’Ansar Al-Charia, de nombreuses interrogations sont soulevées suite aux récentes attaques terroristes en Tunisie. Alaya Allani, historien tunisien spécialiste des mouvements islamiques, et Fabio Merone, chercheur italien en histoire islamique pour la Fondation Gerda Henkel, répondent aux questions de Nawaat.
Contrairement à ses collègues, la députée Mouna Ben Nasr a refusé, mardi 6 août, lors de la plénière à l’Assemblée dédiée au défunt Mohamed Brahmi, de respecter la décision de son parti. Pendant que les quatre autres élus étaient devant l’ANC avec les députés qui se sont retirés, Mme Ben Nasr a préféré être “à l’intérieur”.
Six mois jour pour jour après l’assassinat du leader politique Chokri Belaid, une marche commémorative a lieu, ce soir, à l’appel de IRVA, l’initiative pour la recherche de la vérité sur l’assassinat de Chokri Belaïd. La marche, qui part du boulevard du 20 mars à Tunis, va rejoindre l’esplanade de l’Assemblée Constituante, au Bardo à 21h.
135 députés ont été présents ce matin pour la première séance plénière tenue depuis le 25 juillet, jour de l’assassinat politique du député Mohamed Brahmi. Le Chef du gouvernement Ali Laaridh, le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou et le ministre de la Défense Rachid Sabbagh ont également été présents pour faire un compte rendu général de la situation en Tunisie.
Avec les manifestations et les sit-in qui s’enchaînent depuis l’assassinat le 25 juillet du leader de gauche Mohamed Brahmi, la guerre sur le nombre des manifestants fait rage. Dernière bataille en date : celle sur le nombre de manifestants présents samedi soir 3 août à la Kasbah pour la “milyounya” (mot désignant une manifestation d’un million de personnes) pour “la légitimité”, organisée par le Parti Ennahdha.
Libre de tout vivre », disait le slogan de l’ONTT. « Y compris le scénario égyptien », serait-on tenté d’ajouter. A Tunis cette semaine, l’accélération des évènements et l’émulation avec le Caire sont telles que de nombreux médias se sont emmêlés les pinceaux entre les Places : la Kasbah est prise pour Rabia al Adawiyya et le Bardo est confondu avec Place Tahrir.
L’effet attendu dans la région, à savoir la révolte de la ville de Kasserine, a été avorté. Après la sortie de quelques Kasserinois en colère dans les rues la nuit du massacre, des comités de quartier ont été créés pour empêcher toute manifestation.
La bataille autour du nombre de députés ayant gelé leur activité bat son plein. Depuis une semaine les rumeurs sur les noms d’élus bloquant leur activité circulent. Difficile d’y voir clair. En réalité la seule liste fiable et mise à jour régulièrement est celle de Marsad.