Le quartet rejette l’approbation de son initiative par Ennahdha ». Par sa seule ambiguïté, cette affirmation datée de samedi rend compte de l’inextricable bourbier dans lequel s’enlisent les différents acteurs du « futur ex » dialogue national.

Le quartet rejette l’approbation de son initiative par Ennahdha ». Par sa seule ambiguïté, cette affirmation datée de samedi rend compte de l’inextricable bourbier dans lequel s’enlisent les différents acteurs du « futur ex » dialogue national.
Il y avait de quoi devenir superstitieux vendredi 13 septembre, pour peu que l’on soit un professionnel des médias. Hasard du calendrier ou cabale méthodique, la rentrée politico-judiciaire avait un air de déjà vu…
Suite à la publication du journal quotidien Al Chourouk, copiée par plusieurs médias, de l’information selon laquelle le Syndicat de la sûreté républicaine a déclaré qu’il y avait 20 agents de sûreté impliqués dans l’assassinat de Balaïd et Brahmi. nous avons contacté le syndicaliste Mohamed Rouisse du Syndicat en question, qui a été cité comme source.
A l’intérieur de l’Assemblée Nationale Constituante, un comité de coordination et un front parlementaire ont été formés pour discuter des articles, entre autres ceux relatifs au Tribunal Constitutionnel et au Conseil Supérieur de la Magistrature, pendant que les 60 députés en retrait continuent de manifester sur la Place du Bardo, pour la dissolution du gouvernement Laaridh. Entre temps, la pression continue de plus belle pour que le Président de l’ANC reprenne son poste suspendu depuis le 6 août.
Les fins de semaine sur le mode vendredis du plébiscite VS samedis de l’opposition se suivent et se ressemblent en Tunisie. Face à une opposition incapable de transformer l’essai, le nouveau credo du pouvoir semble se résumer désormais à « cause toujours ». Nous sommes face à ce qui ressemble de plus en plus à une authentique guerre d’usure.
Le président de l’Assemblée Nationale Constituante Mostapha Ben Jaafer s’est adressé ce soir, 4 septembre, au peuple tunisien à travers la chaine de télévision nationale pour demander aux députés de « revenir à leur place naturelle, à leur maison » faisant référence à l’Assemblée Constituante.
Le 30 août, 78 députés ont signé une pétition demandant à M. Ben Jaafer de tenir une assemblée générale extraordinaire le 3 septembre. Mais c’est aujourd’hui 4 septembre que le président de l’ANC s’adressera au peuple.
Alors que l’opposition continue de mener des actions à caractère essentiellement symbolique, le marasme politique est toujours de mise, 5 semaines après l’assassinat de Mohamed Brahmi. Nous sommes le 1er septembre, et le cataclysme promis par l’opposition n’a pas eu lieu.
Depuis un mois, deux hommes, l’ex-juge Mokhtar Yahyaoui et l’ex-bâtonnier de l’Ordre national des avocats Abderrazak Kilani, jouent le rôle de médiateurs entre les partis politiques les plus importants sur la scène politique en Tunisie pour apaiser les tensions.
L’opposition maintient la pression de la rue pour demander une dissolution immédiate. Un ultimatum a été pourtant lancé le 31 août par le Front de Salut National, date à laquelle le gouvernement doit démissionner.
Lors d’une conférence de presse, tenue aujourd’hui mercredi 28 août à midi, le ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a présenté les résultats de l’enquête et les preuves qui confirment l’implication du mouvement d’Ansar Al Charia, dans les assassinats politiques de Chokri Belaid et de Mohamed Brahmi, dans des trafics d’armes en Tunisie, ainsi que dans les attentats du mont Chaâmbi, de la Goulette et de Mhamdia.
Nous étions à Sidi Bouzid, berceau de la Révolution tunisienne. Nous cherchions le bureau régional d’Ennahdha. Chassé d’un endroit à un autre, le parti islamiste ose de moins en moins afficher ses enseignes…
Le chef du gouvernement Ali Laârayedh a tenu une conférence de presse ce mardi 27 août, au palais du gouvernement à la Kasbah. Au programme : la situation politique et sécuritaire du pays.
La semaine politique s’ouvrait sur une note insolite. Lundi, le mystère du « 3ème homme » est élucidé. Les effets personnels remarqués sur la table parisienne autour de laquelle se sont assis Rached Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi appartiennent au milliardaire Slim Riahi. La crise politique se « peoplise ».
Mise à jour du 23 août 2013 à 19h43: Certains membres d’Ennahdha sont revenus sur les annonces contradictoires qui ont créé la confusion hier sur l’acceptation ou non de l’initiative de l’UGTT.
Les liens historiques entre les Frères musulmans égyptiens et Ennahdha existent depuis la création du parti islamiste. Influences, liens intellectuels et historiques, la relation entre les deux mouvements est mise à l’épreuve depuis la chute du président Morsi en Égypte et la crainte d’un scénario à l’égyptienne.
Cinq partis politiques de la commission des consensus se sont mis d’accord ce matin sur cinq points cruciaux, sujets à controverses au sein de l’Assemblée constituante. Il s’agit d’articles du dernier brouillon de la Constitution portant sur la nature de l’État tunisien ainsi que sur le nombre de tours aux élections présidentielles.
Depuis samedi 17 août, le conseil de la Choura d’Ennahdha, organe décisionnel du parti, discute des options politiques pour engager […]