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Tunisie : Vers un printemps syndical ?

S’agissant d’une organisation de plus en plus décriée, au bilan fort contrasté, dans ses chapitres connus–qu’il urge d’ailleurs de faire plus amplement-, considérant surtout que le bénalisme, comme un certain bourguibisme d’antan, a gangréné depuis fort longtemps ses rouages, après s’être agrégé ses centres de décisions, dont il imposait les membres, les remplaçait, les gratifiait même, cette Révolution dans la Révolution est une priorité, une urgence.

Plus que jamais, la Tunisie a besoin de réconciliation pour une vraie démocratie

Un mois et demi se sont déjà écoulés depuis la fuite de Ben Ali. Et comme le pensaient la pluparts de ceux qui ont la tête sur leurs épaules, cela ne suffisait pas à redonner à la Tunisie sa brillance tant voulue. Le problème de la Tunisie n’est pas Ben Ali seul, mais tout un système, une démagogie, un savoir faire, une manipulation, des cadres hauts placés qui tirent profits de leurs sièges et surtout une mentalité tunisienne qui s’est attaché durant des années au culte de la personne, contre une personne ou pour une personne

“Démocratisation” néo-libérale du monde Arabe, projets pilotes en Tunisie et en Egypte

Par Takis Fotopoulos – En Egypte et en Tunisie, l’impensable s’est produit. Pour la première fois les pays arabes ont réussi à déraciner des régimes impitoyable et despotiques soutenus par l’élite transnationale, par des insurrections, et non pas, comme d’habitude, par coups d’État. Tout a commencé en Tunisie, où son peuple a été le premier dans le monde arabe à descendre dans la rue et renverser un dictateur efficace.