La Tunisie connaît une fuite massive de ses jeunes médecins. Les conditions de travail précaires et l’absence de réforme alimentent une colère profonde au sein de la profession. Face à cette crise, l’État semble s’enliser dans l’inaction.

La Tunisie connaît une fuite massive de ses jeunes médecins. Les conditions de travail précaires et l’absence de réforme alimentent une colère profonde au sein de la profession. Face à cette crise, l’État semble s’enliser dans l’inaction.
En 2023, on estime à environ 8 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH en Tunisie. Parmi elles, seulement 2 240 sont officiellement diagnostiquées comme porteuses du virus. En revanche, aucun chiffre précis n’est disponible concernant le nombre de cas d’infections sexuellement transmissibles (IST) dans le pays. Les professionnels de la santé tirent la sonnette d’alarme face à la recrudescence des IST. Pour en savoir plus, Nawaat a interviewé Bahzed Welyeddine Fitouhi, président de l’Association tunisienne pour l’éducation sanitaire.
Rejetées par leurs familles, insultées, agressées, emprisonnées, les personnes LGBTQIA+ sont victimes de toutes sortes de violences en Tunisie. Et cela se répercute sur leur santé mentale. Beaucoup font des tentatives de suicide. Les institutions de l’État qu’elles soient policières ou sanitaires, contribuent à aggraver leur état.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, une personne sur huit vit avec un trouble mental, les causes de la genèse ne manquent pas dans le monde arabe, et celles-ci sont en grande partie d’ordre politique. C’est parce que ce constat semble toujours vif que le réseau des médias indépendants sur le monde arabe a décidé de consacrer un dossier à la thématique de la santé mentale.
Le 26 juin correspond à la Journée internationale contre l’abus et le trafic des drogues. Décrétée par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, cette journée est une occasion pour rappeler la dangerosité du fléau du trafic et de la consommation des drogues illicites.
Augmentation des consultations pour troubles anxio-dépressifs et des hospitalisations, boom des psychotropes. La détresse des Tunisiens est réelle. Et ils ne sont pas tous égaux face aux soins.
Les couples tunisiens font de moins en moins d’enfants. Entre 2013 et 2023, le nombre de naissances a considérablement chuté. La baisse du nombre des mariages et du taux de fécondité sont en cause. Mais d’autres facteurs interviennent dans l’équation.
A chaque tragédie, le débat sur la santé publique en Tunisie revient sur le devant de la scène. Mais le dossier est vite rangé dans les tiroirs de l’administration, jusqu’à ce qu’une nouvelle catastrophe se charge de dépoussiérer la question. Pendant ce temps, la débandade du secteur se poursuit.
Alors que les dangers des pesticides pour la santé et l’environnement sont avérés, leur utilisation ne cesse d’augmenter. Avec plus de 200 pesticides autorisés, dont certains sont interdits en Europe, notre pays continue d’encourager leur utilisation afin d’assurer le rendement des cultures. Mais à quel prix ?
En Tunisie, le droit à la Santé est théoriquement garanti par la Constitution. Mais les faits sont têtus, et la pilule dorée a bien du mal à passer. Question santé, près de deux millions de Tunisiens ne bénéficient pas de couverture sociale.
Plus de 7 mille personnes vivent avec le VIH en Tunisie. Seules 26% d’entre elles connaissent leur état sérologique et sont prises en charge. Le poids des tabous pèse sur le processus de prévention et de dépistage du VIH. Et la stigmatisation des séropositifs par le personnel de santé complique davantage leur prise en charge.
La consommation de l’ecstasy s’est banalisée en Tunisie. L’usage de cette drogue et des substances apparentées a été multiplié par sept entre 2013 et 2017, et a doublé entre 2017 et 2021 chez les adolescents âgés de 15 à 17 ans. Et l’apparence festive, cache des facettes plus sombres.
Lifting mammaire, russian lips, peeling, BB Glow…autant de mots désignant des tendances esthétiques. De plus en plus de Tunisiens succombent à ces modes plébiscitées par les célébrités et les réseaux sociaux : celle des lèvres pulpeuses ou encore des visages redessinés. Et ils sont prêts à tout pour les obtenir, quitte à recourir à des centres non-spécialisés et risquer des dégâts irréversibles.
Les réseaux sociaux ont récemment relayé une supposée découverte thérapeutique réalisée par des scientifiques tunisiens qui serait efficace contre le Covid-19. Qu’en est-il en réalité ?
Depuis le début de la crise Covid-19, Nawaat consacre nombreuses publications, articles et vidéos, aux évolutions liées à la pandémie. La gestion de la crise par les services publics et les autorités politiques, son impact économique et les bouleversements sociaux engendrés ont été au centre de l’intérêt de notre Rédaction.
La Tunisie n’a pas été épargnée par l’expansion du Coronavirus. Le monde entier fait face à la pandémie, qui frappe aussi les grandes puissances, faisant resurgir des peurs anciennes. Et ce n’est pas la première fois qu’un fléau sanitaire frappe notre pays. Bien avant le corona, au 18ème siècle, on relevait les ravages de la peste et du choléra.
Entre les cliniques qui veulent augmenter les prix des séances, à partir du 1er janvier 2015, et la CNAM qui s’obstine à couvrir les anciens tarifs, les patients dialysés risquent d’y passer. Le 18 décembre dernier, dans une ambiance tendue, des dizaines de personnes ont manifesté, devant les locaux de la CNAM, à Montplaisir, contre l’arrêt des négociations entre les autorités et la Chambre Syndicale des Cliniques de Dialyse. Les contestataires menacent d’une réaction violente, si les deux parties ne trouvent pas, rapidement, un consensus.
À la suite de l’enquête menée sur la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) sous le titre : « Ces plafonds qui vous tombent sur la tête » , son chargé de communication M. Younes Ben Nejma nous a contacté pour demander un droit de réponse et clarifier certains points.