Nous l’avons appris cette semaine, la Tunisie présidera, à partir de janvier 2015, l’initiative 5+5 défense. Reprise en chœur par […]

Nous l’avons appris cette semaine, la Tunisie présidera, à partir de janvier 2015, l’initiative 5+5 défense. Reprise en chœur par […]
Lorsqu’ont eu lieu en 2013 les assassinats de Belaïd et Brahmi, beaucoup avaient pointé du doigt « la responsabilité politique » de l’ex troïka, celle d’avoir « instauré un climat de violence verbale » propice à de tels actes. Aujourd’hui le débat fait rage s’agissant de la responsabilité morale et politique dans les deux évènements majeurs que sont l’arrestation de Yassine Ayari et l’obstruction de la Garde présidentielle face à l’Instance Vérité & Dignité. En incombe-t-elle à un pouvoir sortant aux abois, ou au nouveau pouvoir déjà virtuellement aux affaires depuis un certain temps ?
n their presidential electoral campaigns, both candidates used the same communication vehicles including public speeches, in-field visits with different number and destinations of visits, press conferences and TV interviews. The slogan of the electoral presidential campaign of both candidates focuses on the word “Tunisia.”
La société civile et les partis politiques semblent baisser la garde, estimant que le processus démocratique a atteint une certaine maturité, telle que la présence d’observateurs ne soit plus aussi nécessaire dans certains lieux. Or, ce début de relâchement pourrait être à terme préjudiciable au processus démocratique.
Voter par conviction ou voter pour sanctionner un des deux candidats. Ce fut la question que nous avons posée à quelques électeurs pour ce second tour des élections présidentielles. Alors que certains expriment leur confiance à leur candidat, d’autres ont voté aujourd’hui pour, simplement, accomplir un devoir citoyen ou pour éviter le « pire ».
وضعت الدورة الثانية من الإنتخابات الرئاسيّة التونسيّين أمام خيارات محدودة للإختيار بين المرشحيّن محمد منصف المرزوقي والباجي قائد السبسي. هذا الإنطباع لم يكن وليد العدم بل بعد أن قام فريق نواة بجولة بين عدد من مراكز الإقتراع في مختلف أنحاء العاصمة التونسيّة.
مع تقدّم الوقت، شهد الإقبال على عمليّة التصويت تحسّنا طفيفا وإن لم يرقى لمثيله في الانتخابات التشريعيّة أو الدورة الأولى للانتخابات الرئاسيّة. وقد حاولت نواة خلال تنقّلها بين أكثر من مركز إقتراع التعرّف على دوافع المواطنين للمشاركة في العمليّة الإنتخابيّة، والمقاييس التي اعتمدوها لتحديد اختياراتهم والتصويت لمرشح دون آخر.
انطلقت صبيحة الأحد 21 ديسمبر 2014 عمليات الإقتراع للدورة الثانية من الانتخابات الرئاسيّة التي ستحدّد أخيرا إسم الرئيس التونسيّ القادم بعد أن أفرزت الدورة الأولى اسمي منصف المرزوقي، الرئيس الحالي، و الباحي قايد السبسي زعيك نداء تونس.
L’inquiétante concurrence mémorielle perpétuée par la campagne électorale de Béji Caïd Essebsi le 17 décembre dernier n’a pas l’air d’émouvoir grand monde. En rendant hommage aux seules victimes du terrorisme, l’homme établit une hiérarchisation typique des révisionnismes historiques. Des relectures qui sont le propre des pouvoirs autoritaires, qui considèrent que l’Histoire commence avec eux.
C’est sans contradicteur, face à une chaise vide et un journaliste complaisant, que Béji Caïd Essebsi est apparu samedi soir sur al Hiwar Ettounsi. Il a expliqué notamment que s’il refuse un débat de l’entre-deux tours de la présidentielle, c’est qu’il considère que la situation tunisienne est comparable à la France de 2002, lorsque Jacques Chirac avait refusé un débat à Jean-Marie Le Pen avant le second tour…
اجتماع بعض اليساريين مع حزب النداء كان حول “لا” ولم يكن حول “نعم” والتاريخ يؤكد أن الإجتماع حول الرفض والإنكار لا يمكن أن يستمر نظرا لأن هذا الإتفاق ينتهي بانتهاء أسبابه والأيام القادمة ستوضّح مدى نضج هذه العلاقة.
Enième weekend de tractations politiciennes à Tunis : Ennahdha et le Front Populaire tiennent chacun leurs états généraux pour déterminer leurs positions respectives en matière de consignes de vote au second tour de la présidentielle. Il s’agit dans les deux cas de réunions où le diable est dans le détail, car pour l’essentiel, l’issue de ces consultations internes est quasiment connue d’avance : ni l’un ni l’autre partis ne soutiendra la candidature de Moncef Marzouki.
السؤال الأبرز الذّي يدور في أذهان الكثيرين إزاء الحوار الوطنيّ يتمحور حول جدوى الانتخابات والتجييش الذّي شهدته البلاد خلال الفترة الماضيّة إن كانت القرارات السياسيّة والاقتصاديّة الكبرى ستتّخذ في الغرف المغلقة على أساس الصفقات السياسيّة وتبادل المصالح التي تغلّف باسم التوافق و التشاور.
عقد اليوم مجلس نواب الشعب المنتخب جلسته الإفتتاحية برئاسة النائب عن نداء تونس علي بن سالم أكبر النواب سنّا وبمساعدة نائبة حركة النهضة أمل سويد والنائب عن نداء تونس شكيب باني باعتبارهما أصغر نائبين. وقد شهدت الجلسة الإفتتاحية حضور بعض نواب المجلس التأسيسي السابقين ورؤساء أحزاب ورئيس الحكومة مهدي جمعة ورئيس الجمهورية السابق وعددا من الشخصيات الوطنية والوجوه الإعلامية في حين كان رئيس الجمهورية أبرز المتغيبين.
بإعلان نتائج الإنتخابات التشريعية تنتهي مهمّة المجلس التأسيسي في تونس الذي تمّ انتخاب أعضائه في شهر أكتوبر من سنة 2011. ثلاث سنوات قضاها هذا المجلس في القيام بهمّة صياغة الدستور والرقابة على الحكومة وسنّ أو تعديل بعض القوانين. مهمّة لم تكن سهلة في فترة تخلّلتها عديد الصعوبات الأمنية والإقتصادية وحمّل فيها الشارع التونسي المسؤولية لأعضاء المجلس التأسيسي فيما يتعلّق بما وصف بالتهاون في الرقابة على السلطة التنفيذية والبطئ في إنهاء صياغة الدستور.
The prevalence of mud throwing and below-the-belt jabs, the blatant lack of engagement in the very social and economic issues that were at the heart of uprisings four years ago, are certainly not features of a political scene that promises the effective leadership or imminent reforms for which Tunisians have so hoped.
Tous les voyants sont au vert pour les contre-révolutions du monde arabe. Le 29 novembre restera un jour noir pour les familles du millier de morts de la révolution égyptienne, avec l’acquittement de l’ancien dictateur Hosni Moubarak, précédé par une tirade révisionniste du juge. En Tunisie, si la restauration se fait plus subtilement, elle n’en est pas moins sur des rails.
Il s’agit ici, ni de journalistes, ni de politiciens « primaires » et encore moins de sympathisants qui se livrent à une « guerre des mots », mais bel et bien de deux candidats à l’investiture suprême, qui comme le stipule l’article 72 de la Constitution tunisienne, se doit d’être le « symbole de l’unité » de l’Etat. C’est ce caractère fédérateur, que doit représenter le futur président de la République qui doit se placer au-dessus de toute allégeance partisane comme le stipule l’article 76 de la Constitution : « le président de la République ne peut cumuler ses fonctions avec toute responsabilité partisane», et ce afin de justifier son autorité de représentant de tous les citoyens.