Le 8 mai 2015, la Tunisie fête la journée nationale de lutte contre la torture. Une ancienne pratique qui a la peau dure, même avec une nouvelle Constitution qui l’incrimine à travers son article 23.

Le 8 mai 2015, la Tunisie fête la journée nationale de lutte contre la torture. Une ancienne pratique qui a la peau dure, même avec une nouvelle Constitution qui l’incrimine à travers son article 23.
Dans un précédent article, nous avons évoqué la distribution de l’eau potable en milieu rural, croyant que les situations décrites en terme de mauvaise gestion du réseau en milieu rural par les GDA étaient les pires à connaître et avions proposé des pistes de solution. Dans le présent article, nous nous penchons sur la gestion des périmètres irrigués qui assurent la fourniture de l’eau aux agriculteurs. Tout comme la fourniture de l’eau potable et la gestion du réseau, les périmètres irrigués sont gérés par des GDA (Groupements de Développement Agricoles) et dont le fonctionnement est réglé par le même cadre légal (Décret n° 1819 de 1999).
En ce mois d’avril, après la fin de l’excellente saison de production de l’huile d’olive, de nombreuses cérémonies internationales à travers le monde ont lieu afin de récompenser les producteurs d’huiles d’olives de qualité. Le 16 avril, la troisième cérémonie annuelle de la meilleure huile d’olive tunisienne conditionnée a eu lieu à l’hôtel Ramada Plaza à Gammarth. Quelques deux cent chefs d’entreprises, diplomates étrangers, ministres et journalistes étaient présents pour honorer les producteurs de l’huile d’olive Al-Jazira, Ulysse Agro Industries et El Baraka, lauréats de la compétition.
Pouvons-nous réellement pénétrer, viscéralement, spirituellement, et non pas seulement physiquement l’univers carcéral ? Cette microsociété, littéralement un monde parallèle, regroupant toutes sortes d’individus, brassant victimes et criminels, coupables et innocents, rebelles et révolutionnaires. Des « humains » dignes et d’autres lâches.
S’il est un danger aussi grave que l’islam intégriste pour menacer nos pays maghrébins, notamment la Tunisie et le Maroc qui se veulent ouverts sur l’Occident, c’est bien un certain capitalisme sauvage, aussi dogmatique et terroriste que l’islamisme salafiste.
Sous l’égide du ministère du Tourisme, des Tunisiens ont déployé samedi un drapeau de la taille de 19 terrains de football pour battre le record du « plus grand drapeau du monde ». Un évènement « patriote » qui doit aussi promouvoir le tourisme, selon ses organisateurs, mais qui soulève de nouvelles polémiques.
Il est temps, en Tunisie, de pousser plus en avant la mise en valeur de ces initiatives citoyennes (Nawaat.org est sur le bon chemin de partager les expériences et diffuser l’information) de faire une « banque de données des initiatives » afin de faciliter le partage, de faire le tour de la Tunisie pour recenser et valoriser des pratiques apparemment toute simples mais profondément sensées dont les parents et grands parents n’ont pas oublié la maîtrise et les techniques…
Le « Security Assistance Monitor » a publié le 21 avril dernier un rapport sur l’aide sécuritaire américaine à la Tunisie. Revenant sur l’aide US à la Tunisie depuis 2011, et se projetant sur l’aide à venir, c’est surtout les ressources contenues par ce site qui sont intéressantes à plus d’un titre.
Après avoir observé les programmes consacrés à la 15ème commémoration du décès de Bourguiba par Telvza Tv et Watania 1, le tour est à Nessma et El Hiwar Ettounsi Tv dans ce troisième et dernier volet réservé à leurs grilles du 06 avril 2015. Nessma vient confirmer la tendance générale alors qu’El Hiwar Ettounsi fait l’exception.
Nous sommes ceux qu’on traite de bons à rien, d’irresponsables, d’incapables, de chômeurs, de terroristes, d’alcooliques, de schizophrènes…Nous sommes nés à l’époque de Ben Ali, ceux qui n’ont pas connu Bourguiba, ceux que la génération précédente traite d’incultes, d’ignares ou d’impolis…
« Plus qu’un syndicat classique et autre chose qu’un parti politique », c’est ainsi que la chercheur en sociologie, Héla Yousfi, a défini l’Union Général des Travailleurs Tunisiens dans son nouveau livre « l’UGTT, une passion tunisienne » (investigation sur les syndicalistes durant la révolution 2011-2014).
50 nuances de Grey. Ou le livre pseudo-érotique le plus mal écrit de l’histoire (j’exagère à peine). Vous l’aurez deviné, je ne tiens pas cette trilogie à cœur. Cela dit, je ne suis pas ici pour discuter de belles lettres et de trame littéraire. Ce livre en lui-même m’importe peu. Je lui en suis même un quelque peu reconnaissante de m’avoir fait réaliser une énorme faille du système éducatif tunisien.
Permettez-moi de répondre, au nom de toute ma génération, à votre article du 27 Avril 2015 intitulé « Dakhlet el bac » : ce tifo de dégénérés. Contrairement à vous, je ne suis point choqué par la bassesse d’une partie des dessins et des messages affichés à l’occasion du “Bac Sport” de cette année. Je ne suis pas choqué car je peux les comprendre. Je peux les critiquer, je ne les accepte pas … mais je les comprends, car il y 5 ans de cela, j’ai moi aussi pris part à ce genre de “débilités”.
Nul doute que la participation de la femme dans la vie publique en général et politique en particulier est un des signes de son émancipation et sa participation à édifier une société où elle assure son plein rôle. Dans le présent article, nous nous proposons d’analyser la participation de la femme dans la vie publique dans la circonscription électorale de Kairouan, à travers l’analyse des données recueillies à partir des procès verbaux de cette circonscription.
Quatre ans après le départ de Ben Ali, la Tunisie n’arrive, toujours, pas à tourner la page de la dictature policière. Juste la semaine dernière, la presse nationale s’est félicitée du retour en force d’Ali Seriati, l’homme de confiance de Ben Ali et le patron de sa garde présidentielle.
Le 21 avril dernier, nous avons appris que la Tunisie a accordé aux ressortissants de 7 pays arabes et africains une exemption du visa d’entrée en Tunisie. Ces 7 pays sont : la Jordanie, le Burkina Faso, la République Démocratique du Congo, la République du Congo, le Botswana, le Zimbabwe et enfin la République de Centrafrique.
L’avenir proche dira si cette persévérance de Moncef Marzouki finira par payer, quoique la salle pleine de samedi laisse augurer de la garantie d’une valeur électorale sûre. Plusieurs facteurs et variables demeurent néanmoins inconnus, comme la rivalité du parti Attayar de Mohamed Abbou qui opère dans le même créneau de la gauche sociale, l’autre rivalité, depuis dimanche, de Hamadi Jebali, qui entend lancer son propre font politique et civil, ou plus généralement l’ombre du CPR, même si les visages familiers de l’ancien parti présidentiel se faisaient discrets samedi.
Encore une fois, la jeunesse tunisienne donne le la de l’évolution future de la politique sur cette terre de Tunisie, toujours originale, dont le peuple est à jamais innovant si on prend la peine de le regarder au fond des yeux, partagent son quotidien dérisoire, mais combien riche en potentialités.