Anti-régulation : La tactique de la victimisation et du rabâchage médiatique de Nessma TV

Le jour de l’attentat du Bardo, Nessma tv a trouvé le moyen de se poser en victime, à la fois du terrorisme et de la Haica. Ainsi, la chaîne aura fait d’une pierre deux coups en reprenant le fil de son réquisitoire. Déjà la veille, l’émission Ness Nessma rameutait ses initiés pour décortiquer un communiqué du Régulateur visant le patron de la chaîne pour « infraction à la loi électorale et au Cahier des charges ».

Monsieur Mohamed Talbi est un salafiste

Je m’excuse pour la dureté des propos de cet article qui au moins a le mérite de n’apporter aucune goute d’eau exploitable aux moulins de vos classiques “contradicteurs”. Leurs accusations sont en outre sérieusement relativisées. Pire que Talbi, ça existe. Quelque part, Nabi Dukhani fait de vous un modéré et radicalise vos opposants à l’autre extrême.

La “Tunisie n’est pas finie” … “Give me Five Tunisia” !

C’était deux jours après l’attentat du Bardo sur l’avenue Habib Bourguiba.
Non, “la Tunisie n’est pas finie”. Elle commence à peine et réussira certainement à prendre le sens de l’Histoire. Personne n’envisageait que ça allait être facile.
N’en déplaise aux barbares la Tunisie démocratique survivra aux attentats des ignobles.
L’attentat du Bardo, ne sera pas le dernier. Il y en aura certainement d’autres. Nous les affronterons avec la même détermination, le courage et la foi qui siéent aux peuples qui façonnent leurs avenirs !

« Etat de grâce » … Prémisses d’une incompétence déclarée

Un Ministre qui plagie ses discours. Un chef de parlement qui propose Une caisse Nationale de Lutte Contre le Terrorisme subventionné par le citoyen à l’image d’un 2626 « Bis ». Une très mauvaise gestion de la crise par la ministre du Tourisme, devant l’annulation de 3000 réservations touristiques et une perte sèche de plus de 500 millions d’euros. Une année blanche scolaire qui pointe le nez face à un ministre de l’Éducation qui reconnait n’être qu’un professeur d’histoire sans connaissances administratives. Un chef de gouvernement qui jette ses responsabilités sur ses collaborateurs en leur faisant porter le chapeau d’une crise qu’il aurait pu éviter moyennant une bonne stratégie et un bon sens.

Le drame du Bardo est aussi celui de l’Occident !

L’Occident doit être conscient que si La Tunisie cède aux terrorismes, elle ne sera jamais le marché qu’il rêve d’y avoir, mais au mieux un champ de guerres idéologiques, à la manière de ce que nous avons en Orient. Il est vrai que cela ne gêne pas certains va-t-en-guerre en Occident ; est-ce bien leurs intérêts en Méditerranée, notre mer commune ?

Les déclarations de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur Français après la tragédie du Bardo

Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur français s’est exprimé devant la presse cet après-midi à la résidence de l’ambassadeur de France en Tunisie. 48h après le drame du Bardo, il a rencontré en début d’après-midi le président de la République, Beji Caid Essebsi, puis le Premier ministre Habib Essid, avant d’aller déposer une gerbe de fleurs devant le musée du Bardo en compagnie du ministre de l’Intérieur Najim Gharssali.

Médias – Attaque du Bardo : Al Jazeera confirme sa vocation partisane

Largement accusée de partialité par le camp séculier et par de nombreux politologues et analystes médias, Al Jazeera leur a donné encore une fois raison avec « Au-delà de l’information », une émission quotidienne de débat politique. Retransmise sur la chaîne qatarie à partir de 19h30 (Heure de Tunis), elle s’est donnée pour mission de traiter à chaud l’attaque du Musée du Bardo tout en privilégiant doublement le leader islamiste Rached Ghannouchi.

Attaque de Bardo : un laxisme sécuritaire dont personne ne parle

Un mercredi noir a bouleversé la Tunisie. 23 morts et 47 blessés ont été annoncés par le Ministre de la Santé lors d’une conférence de presse. L’assaut mené par les forces de l’ordre a fini par neutraliser deux assaillants identifiés comme Yassine Abidi et Hatem Khachanoui. L’opération a été revendiquée, jeudi 19 Mars, par l’État Islamique via un communiqué audio diffusé sur Internet. Rappelons que mercredi soir, l’agence de presse djihadiste « Ifrikia Lil I3laam » a publié un communiqué en donnant des détails sur l’assaut et ses préparatifs.

Attentat du Bardo : La Tunisie dans les médias ou l’exception française

Nous sommes en 2015 après Jésus-Christ. Le monde entier admire la Tunisie berceau des révolutions arabes, son espoir le plus prometteur et exportateur de brillants intellectuels… Le monde entier ? Non ! Car d’irréductibles médias français résistent encore et toujours à la marche de l’Histoire. Et la vie n’est pas facile pour la diaspora tunisienne des banlieues reléguées de Paris, Lyon ou Marseille…

L’hécatombe du mercredi sanglant du Bardo !

Le mercredi 18 mars a été la journée la plus sanglante de l’histoire de la Tunisie, depuis l’attentat de la Gheriba (Djerba) de 2002. Jusqu’à l’heure actuelle, les sources divergent sur le nombre de terroristes, de victimes et de blessés. Les sources officielles font état de deux terroristes tués et un autre arrêté. Neuf autres personnes, présumées impliquées dans ces événements ont été arrêtés ce matin. Du coté des victimes, Said Aïdi ministre de la Santé avance aujourd’hui, 24 heures après le drame, le chiffre de 23 morts et de 47 blessés.

L’état des routes en Tunisie : un laxisme intolérable !

En cette période de paiement de la taxe sur la circulation, plus connue sous le nom de la « vignette automobile », la rédaction de Nawaat évoque cet état de nos routes, ayant atteint le seuil de l’intolérable. Usures, travaux non achevés convenablement (Sonede, Steg, Télécom, etc.), malfaçons, sous-calibration pour certains tonnages, défaut d’entretien… ont abouti à des routes qui ressemblent davantage à des sentiers d’une savane équatoriale ayant subi les assauts des intempéries !

Sur El Hiwar Ettounsi TV : L’invité, le dispositif indigne et les chauffeurs de salles…

Apparu vers la fin des années 80, le métier de chauffeur de salle consiste à coacher le public présent lors d’une émission TV, à orienter ses émotions afin de créer une ambiance quelconque. Basé sur une certaine compétence en cette forme de communication non-verbale, ce métier existe en Tunisie depuis une décennie ou presque. Sur El Hiwar Ettounsi Tv, les chauffeurs de salle ont tellement gagné en puissance qu’ils influencent désormais les messages véhiculés par les émissions. Des moments où le non-dit prend le pouvoir.