Dans sa grande mansuétude, le général Ben Ali avait déclaré l’année 2010 année du cinéma, comprenez : « année contre le cinéma ». Ce qui fut fait. Un projet global de réforme a été lancé avec la complicité de certains caciques du régime cinématographique alliés des autorités. Projet de réforme qui n’avait pour but qu’une plus grande mainmise des deux régimes (politique et cinématographique) sur le cinéma. Plusieurs lois régressives et répressives sont passées en catimini. Une décision présidentielle (arbitraire et unilatérale faut-il le préciser ?) d’encouragement au lancement de multiplexes fut annoncée. Etc.
