La scène journalistique tunisienne connaît depuis plusieurs années une crise identitaire et professionnelle profonde. Entre asservissement à l’ancien régime et recherche de nouveaux modes opératoires qui tardent à venir […]

La scène journalistique tunisienne connaît depuis plusieurs années une crise identitaire et professionnelle profonde. Entre asservissement à l’ancien régime et recherche de nouveaux modes opératoires qui tardent à venir […]
Le groupe Mabrouk gère plus de 9000 employés directs et génère près de 900 millions d’euros de chiffre d’affaires. L’enrichissement par alliance des Mabrouk suite au mariage de Marouane avec Cyrine Ben Ali en 1996 est évident […]
Nous le savons tous : l’ancien chef d’Etat tunisien est un criminel ! Pourquoi, alors, intenter un procès contre lui ?! Pour formaliser cette certitude, le condamner à une quelconque peine et avoir un jugement susceptible d’être exécuté, dans l’objectif de nous venger contre lui ?! Nous ne l’aurons jamais, il ne se rendra point, il ne foulera plus le sol de la Tunisie, j’en ai une conviction profonde ! L’histoire nous enseigne que les dictateurs qui avaient fuit leurs pays, n’y sont pas revenus ! Et pourtant, ce procès, tant attendu, s’avère utile, s’il obéit à certaines conditions…
Qu’à l’attention des francophones, Antoine Sfeïr soit devenu le thuriféraire et le plumitif attitré de Ben Ali, ce fut son choix. Mais qu’il ait le minimum de pudeur aujourd’hui pour assumer la critique de ses actes. Quant à moi, je ne me limiterai pas à ces critiques. Avec des confrères avocats, nous sommes en train d’étudier les moyens juridiques afin de monter un dossier contre monsieur Sfeïr en vue de la restitution des sommes perçues par ce mercenaire sur l’argent du contribuable.
Par Ilyes Saanouni – Mercredi 18 Mai 2011. 13h. Je déjeune avec une charmante amie aux Fontaines et elle me raconte son 14 Janvier. Elle est inquiète pour la Tunisie. J’essaie de la calmer, de partager mon indéfectible optimisme sur ce sujet. Quelques heures auparavant j’étais au Consulat général de la Tunisie à Paris d’où je ressortais agréablement surpris par la sympathie dont font désormais preuve les fonctionnaires tunisiens sur place. A ce moment-là tout va pour le mieux, on en est pas encore au report des élections, les thuriféraires du régime de Ben Ali sont à la caserne militaire, les messages d’espoirs affluent de partout. Tout va pour le mieux.
Vous l’avez certainement constaté : le tunisien a du mal à réaliser qu’il vient de vivre une révolution. Et il […]
Hier ,9 Aout, Je suis descendue à Tunis pour faire quelques courses . En sortant du parking Palmarium,je me dirige […]
Par Pierre Puchot – Médiatpart – Six mois ont passé depuis ce jour mémorable où Zine El Abidine Ben Ali, président de la Tunisie depuis cinq mandats, quittait le pays, à la grande joie des Tunisiens d’abord incrédules. Deux versions officielles, très incomplètes et donc insatisfaisantes, ont été rendues publiques, et documentaient jusqu’à aujourd’hui les circonstances de la fuite du dictateur honnis.[…]
Personne ne peut nier que depuis le 14 janvier – certes le parrain a quitté le pays, mais la mafia […]
Nous avons reçu le communiqué qui suit accompagné de vidéos sur le calvaire subi par des cadres de l’armée nationale tunisienne, arrêtés dans l’affaire dite de « Barakat Essahel »
Par Adel Ayachi – En lisant quelques commentaire sur l’article « Tunisie : à la recherche d’une justice » j’ai comme l’impression que pas mal de gents sont en train de légitimiser le retour de l’RCD!!! Surtout ceux qui parlent de deux possibilités seulement : marcher avec les anciens RCDistes dissimulés dans quelques partis ou voter Ennahdha, faute de maturité!! Messieurs, je vous invite à fouiner dans l’histoire contemporaine, et spécialement l’accès des socialistes au pouvoir en France en 1981! C’était avec un gouvernement jeune, et personne de la droite n’a voulu prêté main forte aux initiés.
NDLR: Suite à un complément d’information, il s’est avéré que cet article contient de nombreuses mises en cause erronées. Mme Chtioui n’a pas quitté le territoire tunisien et n’est pas la soeur de Mohamed Mahjoub.
Je vous relate le témoignage de la petite sœur de Taher Militi, avec l’émotion d’un citoyen qui vient d’assister à l’enterrement du défunt Tahar au cimetière El Jallez de tunis, le mercredi 3 Août 2011. Taher Militi un jeune homme de 19 ans, nouveau bachelier de cette année, a été roué de coups pour expirer ses derniers souffles à l’hôpital de la Rabta.
En Tunisie, l’indépendance de la justice relève plus de la fiction que de la réalité. Qui en doute encore ? […]
La Mairie de Paris, qui jusque là soutenait les migrants tunisiens, a décidé d’encourager leur retour au Pays. Les premières […]