Par Alé Abdalla – À peine arrivé en Tunisie, je suis parti à Metlaoui. Je voulais comprendre ce qui s’était passé et éventuellement filmer des témoignages. Nous arrivons à midi dans une ville fantôme. Les magasins, cafés et restaurants sont fermés bien que le couvre feu ne commence qu’en fin d’après-midi. Un tank et deux camions de l’armée sont postés à l’entrée de la ville donnant l’impression de s’engouffrer dans une ville assiégée. Devant le lycée secondaire, encore un autre tank et des camions de l’armée, avec cette fois une fourgonnette de la police, quadrillent l’entrée. Les lycéens sont en train de passer l’épreuve du bac.
