Une bonne nouvelle vient de secouer la morosité générale. Dans un communiqué publié par son secrétariat général, les Nations Unies déclarent avoir pris acte de la levée des réserves, par la Tunisie, sur la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDAW), suite à une notification officielle, reçue le 17 avril dernier. Ainsi, « en conformité avec les exigences de cette convention, le gouvernement tunisien s’engage, à ne prendre aucune décision organisationnelle ou législative, qui pourrait entrer en conflit avec l’article premier de la Constitution tunisienne ». La levée de ces réserves entre en vigueur à partir de la date de sa notifiaction.
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Élections Société Constitution Europe ONU Religion Vie associative Citoyenneté Droits de l'HommeRecommandations du Carter Center : un appel à agir pour harmoniser les lois
Dans un communiqué de presse publié le 10 avril dernier , le Carter Center incite les autorités Tunisiennes à prendre les mesures législatives nécessaires, quant à la consécration des droits humains au sein de la Constitution Tunisienne. Les recommandations préconisées par le Carter Center sont axées sur 3 volets : Droits de l’Homme, mise en œuvre de la Constitution et enfin un volet intitulés : institutions.
La nudité n’est pas un péché en Islam
La journée de la femme a été l’occasion pour notre Amina nationale de se rappeler au souvenir des Tunisiennes et des Tunisiens par un nouveau coup d’éclat à Paris avec des copines. Nos Amazones postmodernes ont fêté Ève de la meilleure façon, déambulant dans la rue dans le plus simple appareil, ainsi que Dieu créa l’humain. Cette nudité ne doit faire horreur qu’aux pudibonds et tous ceux qui n’y voient que la hideur qui est en eux.
La Polit-Revue : Libéralisme masqué, tractations diplomatiques, et néo-féminisme
Poursuivi jusque Genève en marge de la 25ème session du Conseil des droits de l’Homme par l’affaire Jabeur Mejri, le président Marzouki a finalement libéré le « blasphémateur de Facebook » avant de lever l’état d’urgence jeudi 6 mars. Une atmosphère d’apaisement qui risque d’être éphémère, la veille de la reprise lundi du procès des Ligues de protection de la révolution
Signature à Bruxelles en catimini de l’accord de mobilité avec l’union Européenne
MONSIEUR JOMAA VOUS AVEZ FAIT CE QUE LE GOUVERNEMENT DE LA TROÏKA N’A PAS OSÉ FAIRE ! Dès que vous […]
De Amina Tyler à Amina Sboui : Le livre des confidences
Quand on m’a proposé de lire la biographie d’Amina Sboui, plus connue sous le nom de « Amina Femen » ou « Amina Tyler », j’ai tout de suite fait la moue. Bien que soutenant ses causes sur le fonds, la forme qu’elle a utilisée ne m’avait pas convaincu à l’époque.
La lecture de ce livre, m’a permis de passer outre ces préjugés : Amina Sboui n’est pas Amina femen ni Amina Tyler. Le personnage public surmédiatisé est à mille lieues de la personne elle-même.
Projet de société VS projet de société : Révolution(s) silencieuse(s)
La société tunisienne est divisée, c’est une évidence. Deux projets de société en perspective. Et les deux révolutions « silencieuses » qui s’affrontent, par société(s) civile(s) interposée(s), en sont l’expression.
L’accord de partenariat privilégié avec l’Union Européenne, un partenariat “gagnant/gagnant” ou mise sous tutelle déguisée ? (Partie 1)
Critiquable et critiqué, ce plan d’action en matière de coopération politique est une paternaliste initiative entachée de vices cachés. L’effet « gagnant/gagnant » prôné tous azimuts n’est peut être pas aussi équilibré qu’il n’y parait.
L’image des « harragas » dans les reportages de la Nationale 1 : Etude de cas
Ma contribution consiste à analyser un reportage télévisé intitulé : « Lampedusa, l’embarcation catastrophe », diffusé par la chaine Nationale 1 le 18 septembre 2012, suite au naufrage, survenu le 6-7 septembre 2012, de l’embarcation qui transportait 136 «harragas» tunisiens parmi eux des femmes et des mineurs, qui, selon les témoignages des rescapés recueillis par les garde-côtes italiens, avaient embarqué au départ de la région de Sfax et en direction de Lampedusa, faisait naufrage près du l’îlot de Lampione.
ARTICLE 19 appelle au consensus dans l’adoption des articles restants de la Constitution
ARTICLE 19 salue le consensus atteint dans les articles déjà adoptés de la nouvelle Constitution tunisienne, qui viennent en accordance […]
Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (II)
Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.
La spécificité culturelle et la question de l’Identité : Ouverture et/ou ghettoïsation ?
En Tunisie, depuis que moult questions postrévolutionnaires ont été mises sur la table, principalement celles rattachées aux nombreuses « nouvelles » expressions artistiques qui ont littéralement explosé sur la place tunisienne, comme le rap, le street-art, la performance, le slam, les arts visuels et urbains…, ce point d’interrogation autour de la spécificité culturelle et la question de l’Identité, s’est également dressé.