Supposé soutenir et protéger les lanceurs d’alerte, comme l’impose la Convention des Nations Unies contre la corruption, l’Etat tunisien les abandonne très souvent à leur sort. Quand il ne se rend pas complice des misères qui leur sont faites.

Supposé soutenir et protéger les lanceurs d’alerte, comme l’impose la Convention des Nations Unies contre la corruption, l’Etat tunisien les abandonne très souvent à leur sort. Quand il ne se rend pas complice des misères qui leur sont faites.
[EDITO] Kais Saied vient d’ordonner à Najla Bouden d’amender la loi électorale déjà modifiée il y a trois semaines. Le président se fourvoie et entraine tout un peuple derrière lui, sans renoncer à sa cape de sauveur suprême. C’est la deuxième fois qu’il se rétracte après avoir publié un texte dans le JORT. Et c’est la nième fois qu’il est responsable de propagation de fake news. Et si on appliquait à Kais Saied le décret-loi 54 promulgué le 13 septembre dernier ? Le président risque 50 ans de prison ferme.
Le débat sur la refonte de notre modèle de développement, à la mode au lendemain du 14 janvier 2011, est finalement tombé aux oubliettes. C’est ce que regrette l’économiste Hachemi Alaya, invité de l’Université d’été de la Fondation Mohamed Ali El Hammi. Or c’est à Bourguiba que l’on doit le modèle tunisien, en vigueur depuis près d’un demi-siècle, rappelle-t-il.
Une crise diplomatique a éclaté entre Tunis et Rabat, émaillée d’échanges musclés entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays. La participation du Sahara occidental au sommet TICAD 8 et la réception du chef du Front Polisario par Kais Saied ont révélé au grand jour des tensions qui existaient déjà.
President Kais Saied marked National Women’s Day in Tunisia on August 13 by sending his wife to make a celebratory speech in which she sang her husband’s praises. That didn’t sit well with many Tunisians who reminded her that ‘first lady’ is not a recognized function in the country.
«Sous la présidence de Saied, la Journée nationale de la femme s’est vidée de toute signification», a déclaré à Human Rights Watch la militante féministe et avocate Bochra Belhaj Hmida. « Il a fait tout ce qu’il n’aurait pas dû faire, et rien de ce qu’il aurait dû faire».
Au cours de l’année 2021, les échanges commerciaux entre la Tunisie et Israël auraient dépassé les 28 millions de dollars, soit l’équivalent de 89 millions de dinars tunisiens. C’est ce qu’ont soutenu des médias internationaux et locaux, sur la base d’un rapport diffusé par le site “Comtrade”, relevant des Nations Unies, et qui compile des données économiques au niveau mondial.
Au-delà de ce que nous pouvons penser du président Kaïs Saied, de ses velléités autoritaires et populistes, de ses fuites en avant…, onze ans après les évènements de janvier 2011, il est nécessaire que nous dressions un diagnostic des années passées afin d’essayer de circonscrire les dysfonctionnements, les maux et les dérives qui ont préparé le terrain à l’avènement de cette figure politique hors du commun.
Les récentes déclarations du Secrétaire d’Etat, Anthony Blinken, et du futur ambassadeur américain Joey Hood sont le symptôme de la dégradation des rapports entre Tunis et Washington. Même si les liens entre les deux pays ont déjà connu des crises, les oppositions s’expriment désormais ouvertement. Retour sur une relation bicentenaire.
Consacrées dans la Constitution de 2014, la plupart des instances constitutionnelles indépendantes ont été enterrées dans la nouvelle constitution. Parmi les cinq instances constitutionnelles de la Constitution de 2014, seule l’ISIE a survécu. La constitution de Saied prévoit, en revanche, la création d’un Conseil suprême de l’éducation. Le sort des instances suspendues, ainsi que celui des droits et libertés qu’elles sont censées renforcer, sont tributaires des desseins du président de la République. Toutefois, elles n’ont pas attendu le règne de Kais Saied pour connaitre des crises menaçant leur mission et parfois même leur existence. Et la situation des autres instances publiques indépendantes n’est guère plus enviable.
It’s complicated but, obviously, the last 11 years of Tunisian history have shown that we cannot have both leadership and democracy. Indeed, Tunisia’s own version of the so-called Arab spring has been mired in muddy uncertainties. The stark degradation of social values and unprecedented illiteracy rates can only be matched by the widespread corruption which rests upon successive government failures amplified by incompetence, and sustained by complacency and ignorance.
L’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a publié sur sa page Facebook officielle, dans la soirée du 26 juillet, les résultats préliminaires du référendum sur le projet de constitution de Kais Saied. L’ISIE a ainsi diffusé les chiffres détaillés de chaque circonscription électorale, avant de les retirer, en raison “d’erreurs”. Quelles sont ces erreurs et qui en est responsable?