Tunisie. Le viol de l’intimité comme arme politique

Une campagne de lynchage public a été enclenchée contre 3 femmes magistrates révoquées par Kais Saied pour des affaires de mœurs. Le nom de l’une d’entre elles et les résultats d’un examen génital qu’elle avait subi ont fait le tour des réseaux sociaux. « L’onde de choc est telle que les magistrats sont devenus eux-mêmes conscients de la gravité de ces tests qu’ils ordonnaient. Ça se retourne contre eux. Personne n’échappe à cette ignominie», déplore Bochra Bel Haj Hmida.

Elections générales en France : quels enjeux pour la Tunisie ?

Le 24 avril 2022, Emmanuel Macron a été réélu président de la République pour un second mandat de cinq ans. Ce vote a empêché la candidate de l’extrême droite d’accéder au pouvoir et d’appliquer un programme particulièrement xénophobe. Toutefois, il faudra attendre les élections législatives pour avoir une idée plus précise sur la politique de l’Etat français pour le quinquennat à venir tant les propositions semblent divergentes. Cela concerne notamment les relations internationales.

Amendement de la loi de l’ISIE : Indépendance en instance

Quelques mois avant la tenue du référendum, Kais Saied a changé, par décret- loi, la composition du conseil de l’ISIE. Désormais, les membres de l’instance chargée de la supervision des élections seront nommés par décret présidentiel. Le timing de cet amendement a été contesté par certains observateurs, mais accepté par d’autres. L’ISIE ne serait plus indépendante ? Les positions divergent.

Consultation nationale : l’heure du bilan

Des campagnes de SMS incessantes exhortent les Tunisiens à répondre aux questions de la consultation nationale. Une émission religieuse de la Télévision nationale est même allée jusqu’à puiser dans la jurisprudence islamique pour inciter les musulmans à participer. Mais en dépit de tous ces efforts, les compteurs ne décollent pas.

Economie: La Tunisie au Comesa, un mariage de raison plutôt mal engagé

Trois ans et demi après l’adhésion de la Tunisie au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), les retombées ne sont pas à la hauteur des espoirs. Et le tort est partagé entre notre pays et ses opérateurs, d’un côté, et d’autres membres de cet ensemble économique régional -le plus important d’Afrique subsaharienne de par sa population- pas encore prêts à s’ouvrir aux produits tunisiens.

La France face à son héritage post-colonial en Afrique (3)

L’acharnement du Président Macron et de ses prédécesseurs à vouloir maintenir en l’état le système néo colonial d’exploitation de l’Afrique tout en affirmant haut et fort leur volonté d’y mettre un terme, a hypothéqué la crédibilité de la politique française. Et c’est cette attitude, comparable à celle de la France à l’égard de la Tunisie, qui est à la source de la vague grandissante du rejet de la présence française en Afrique. Tribune, à la veille du 6ème sommet Union Africaine -Union Européenne prévu les 17 et 18 février 2022 à Bruxelles avec la participation du président Kais Saied.