« Monumentales ». C’est le deuxième terme qui accompagne, actuellement, le titre d’une exposition à l’Institut du Monde Arabe. Précisément, « Œuvres monumentales », sont un ensemble d’ouvrages de l’artiste plasticien français Stéphane Pencréac’h, entre peinture et sculpture, qui se présentent sous trois thématiques de notre histoire contemporaine immédiate : le « Printemps » arabe, le conflit syrien et les dernières journées meurtrières qui ont pris Paris pour cible en Janvier 2015.
L’image interdite de la (re)présentation (1e Partie)
La connaissance des contenus de la figuration n’épuise pas le questionnement sur la forme même de la (re)présentation et de l’irreprésentable. Une clarification est donc nécessaire pour comprendre l’esthétique de la représentation : L’interdit de la représentation n’a rien à voir avec une défense de produire des œuvres d’art figuratives. Il a tout à voir, en revanche, avec la réalité ou avec les vérités les plus assurées de l’art lui-même. Aussi, et en dernière instance, avec la vérité de la représentation elle-même, que cet « interdit » met au jour d’une manière paradoxale.
La place de l’art dans l’espace public tunisien (2)
Des artistes, des collectifs de citoyens portés vers les arts et la culture, des hommes et femmes de culture, des journalistes, des blogueurs, etc., se sont affirmés ces trois dernières années comme étant des éléments porteurs de changements et donc d’engagement par rapport au thème et à la question du rôle de l’art et de la culture dans le processus de transition démocratique.
Anouar Brahem décentralise par son art et redonne de l’espoir au Kef
Le samedi 1er mars 2014, le Café-Théâtre du Nord a ouvert ses rencontres culturelles du Kef au centre Dramatique et Scénique avec le concert du Quartet Anouar Brahem, un vernissage d’exposition photographique « Le Kef & Alentours ». Le lendemain, dimanche 2 mars, les participants ont visité la Table de Jugurtha et ont passé l’après-midi au centre Café Théâtre du Nord à Tejerouine.
Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (II)
Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.
Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (I)
La centralisation, tel un phénomène sclérosé et parasitaire en Tunisie, n’est pas seulement l’apanage de l’économie, de l’entrepreneuriat, et/ou de l’industrie, ou d’autres secteurs. La centralisation est surtout culturelle, et ce, depuis un moment déjà.
Art et Violence. Où commence l’un, où finit l’autre… et vice-versa
L’on ne compte plus le nombre d’attaques contre les artistes, leur créations, leurs paroles, leurs opinons, leurs libertés d’expression. Plusieurs fois, ils ont fait et été l’objet d’agressions physiques, verbales, écrites. Devenus ennemis incommensurables des salafistes, qui les violentent et les menacent de mort, approuvés directement ou indirectement par les islamistes d’une part, du système judicaire et des policiers d’autre part
Mourad Meherzi, Nasseredine Shili et son frère mis sur écoute pour un jet d’oeuf !
Mourad Meherzi, le cameraman d’Astrolabe TV, Nassereddine Shili et son frère ont tous été mis sur écoute suite à la demande de la brigade criminelle de Gorjeni et ce du 17 août jusqu’au 17 septembre, d’après leur avocat Ayoub Ghdemassi. C’est le procureur de la République adjoint M. Kamoun qui, le jour même, a donné son approbation à cette demande de mise sur écoute au président de la brigade Fadhel Melki.
Dessinateurs et tagueurs : L’insurrection graphique
Avant la révolution, les dessinateurs et les tagueurs tunisiens ne s’exprimaient pas ou peu. Aujourd’hui, dans les rues et sur les réseaux sociaux, ils saisissent à travers leurs slogans ou leurs dessins l’amertume, les déceptions ou le ras-le-bol d’une population désillusionnée.
(FIDH/REMDH) Tunisie : acharnement judiciaire à l’encontre des artistes et journalistes
FIDH – Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme REMDH – Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme Communiqué de […]
Weld El 15 et Klay BBJ condamnés par contumace à un an et neuf mois de prison
Un an et neuf mois de prison ferme. Les rappeurs Weld El 15 et Klay BBJ viennent d’être condamnés… sans même avoir été prévenus de leur procès.
La culture et le renouveau de la société tunisienne postrévolutionnaire : entre déception et espoir
Trois ans après la révolution tunisienne, le bilan en matière culturelle est, de l’avis général, mitigé. La réflexion, la création et la production intellectuelle sont dérisoires, le niveau de l’enseignement baisse lamentablement d’année en année, l’innovation artistique est presque inexistante (sauf quelques exceptions)
Maroc : Mouad El 7a9ed rappe sa solidarité avec Weld El 15
Mouad Belghouat et ses amis de « Oukacha Family » : Danger et L’Ghadeb ont tenu à dédier une chanson au rappeur tunisien Weld 15 pour exprimer non seulement leur solidarité mais aussi pour chanter pour la liberté et s’insurger contre les violences policières.
Requiem pour « Une » liberté d’expression
Lorsque la liberté d’expression croupit au fond d’une cellule, c’est toutes les sonneries du glas qui déchaînent leurs musiques pour annoncer la mort d’un espoir : celui de pouvoir donner librement son opinion sans subir la présence spectrale d’un élément que l’on croyait déchu avec Ben-Ali : l’enfermement carcéral pour délit de liberté de penser.
Etat des lieux de la photographie en Tunisie
La prise de vue photographique, en soi, occupe tout son sens et sa puissance dans la relation que le photographe essaie d’entretenir avec le temps et son temps. Amateur ou professionnel, amateur puis professionnel, de ses débuts dans la photographie jusqu’à ses premières « cibles » et ses premières révélations, ses « fixations » s’implantent peu à peu dans son quotidien et deviennent cet unique et véritable ciment qui nous colle littéralement à une « chose » pour la vie.
Lotfi Gharieni, photographe: Un patchwork d’histoires de la vie…
Il pratique la photographie depuis plusieurs années, une passion commencée à Sfax, où il est né ; A partir des années 2000, il participe activement à divers formations nationales et workshops internationaux, en Italie, en Espagne et en Allemagne, qui lui permettront d’acquérir la maitrise des techniques de la photographie, aussi bien pratiques que théoriques.
L’Association des Arts pour le Cinéma et le Théâtre du Kef: Un regain salvateur d’énergies humaines créatrices
Depuis maintenant deux ans, plusieurs natifs de la région keffoise œuvrent à réinsuffler à cette terre marginalisée du Nord-Ouest une brise créatrice et salutaire. Ayant pour objectif fondamental le développement local de la région en tant que développement durable par le biais de la culture, l’Association des Arts pour le Cinéma et le Théâtre du Kef, se veut être un levier pour la réalisation de nouveaux projets, à travers l’expression des atouts artistiques de sa population.
Association « Hippocampe Art et Citoyenneté »: L’art appréhendé comme une part de citoyenneté
L’action se passe principalement à Tozeur, où l’association « Hippocampe, Art et Citoyenneté » a décidé d’agir. En région intérieure, dans les profondeurs du sud tunisien.