Demain, 10 avril 2013, le juge du tribunal de première instance de Gabès, chargé de l’affaire Zwewla, donnera son verdict.
Culture : Le Monde du 4ème Art en Tunisie
En Tunisie, même si c’est le protectorat français qui a contribué à l’installation puis à la diffusion du théâtre, ce à partir de la fin du 19ème siècle jusqu’aux débuts du 20ème, il va sans dire que le 4ème Art tunisien a su se doter depuis d’une identité et d’une généalogie bien spécifique. Qu’en est-il aujourd’hui, bien des années ultérieurement ? Après tant de changements générationnels, sociaux et humains ?
Thala, Le Kef, Tunis : les journées du cinéma des droits et des libertés
Du 16 au 24 mars auront lieu les journées du cinéma des droits et des libertés dans trois villes du pays : Thala, Le Kef et Tunis. Alors que le pays est en pleine mutation, que les questions de liberté et de droit sont au centre des débats, la culture apporte sa contribution à la réflexion.
« Harlem Shake » ; « Je danserai malgré tout » ; La Danse érigée comme une voix libre en Tunisie.
La portée sociétale de la danse et de toute expression corporelle comme acte artistique dans l’espace public a démontré, à travers le fil de l’Histoire, sa lutte et son combat pour exiger son droit légitime à la création et à la diffusion citoyenne. ….
Une double peine infligée au martyr Chokri Belaïd : celle de sa vie et celle de sa mémoire
Dimanche dernier, suite à l’appel des syndicats artistiques réunis pour organiser « Les artistes contre le crime… Chokri Belaïd, l’oiseau de la Liberté continuera à chanter », quelques milliers de personnes se sont rassemblées le 17 Février, sur l’Esplanade Menzah 6. Une mobilisation sans précédent dans le monde artistique pour immédiatement déteindre sur le monde citoyen, tous deux ne devant jamais se séparer, car ici même réside leur véritable force : dans l’union, voir l’unicité.
Bilan d’un an de “légitimité” : La culture, un secteur porté par ses acteurs et non par ses gouverneurs
Au moment des élections du 23 Octobre 2011, les attentes étaient grandissantes. Politiques, sociales, économiques, culturels, professionnelles. Légitimes. Au bout d’une année de « constituante », constitutive et symptomatique, dans tous les cas, essentielle, fondamentale et caractéristique d’un pays en (re)construction, qu’en est-il de notre « Culture »?
« Tsawer cheraâ » : Ondes artistiques sur territoire urbain.
« Tsawer cheraâ », littéralement « Photos de Rue », a proposé sa deuxième édition le 04 Novembre dernier, au Jardin de la « Place Pasteur ». Pour « la Rue » et ceux qui la peuplent, cette action artistique se regarde comme un manifeste, dans ce qu’elle a de plus directe et spontanée.
« Yaka Yaka. Org », ou le « Cri » de la Caricature Critique
Révélé à partir d’une rencontre, comme toutes les bonnes initiatives qui naissent sur les frêles lignées du hasard, mais surtout accouché suite à la volonté de quelques personnes, dont « Hasni », du site « Réveil Tunisien », élément perturbateur et subversif pour les consciences frileuses, censuré et piraté pendant l’ère Ben-Alienne
Rentrée artistique 2012 : Entre mutisme et timidité, s’aménage l’épreuve…(II)
Mettre une œuvre sur un mur, c’est essentiellement un acte politique, mais la nouvelle donne, frappante et manifeste, c’est la politisation de l’Art en Tunisie. Son contexte politique, social et culturel touchent et transmutent profondément le corps de métier et le secteur professionnel des galeristes.
Rentrée artistique 2012: Entre mutisme et timidité, s’aménage l’épreuve… (I)
La rentrée artistique 2012 semble déréglée. Inégale, discontinue, elle se fait de manière irrégulière. Dans un silence total, « omerta » inhabituelle, il y a comme de la retenue dans les stratosphères de l’Art. Modération ou bienséance déplacée ? Prudence et/ou pudeur ?
Tunisie : Le ministre de la Culture change d’avis et plaide pour l’abandon des poursuites contre les artistes
Lors de la conférence de presse qui a eu lieu hier 4 septembre, M.Mabrouk a annoncé qu’il soutient entièrement les artistes, que 16 personnes sont poursuivies en justice suite aux actes de violence lors de l’éclatement de l’affaire Abdellia
Les Tunisiens et le « sacré »
Les insultes visant « le sacré » des Musulmans en Tunisie se font de plus en plus dangereuses et menacent désormais la paix et l’unité même de la société Tunisienne et les acquis révolutionnaires. On se rappelle tous, la violence, les émeutes et clashes que les fameux tableaux de l’Ebdelléa. La sensitivité populaire aigu visa vis des œuvres « blasphèmes » et le potentiel du dérapages en Tunisie est donc un fait clair à tous.
L’art de rue à Gafsa : Première victime du Ramadan ?
Dix-huit mois après le soulèvement populaire qui a mis fin au règne de Ben Ali, l’un des rares signes tangibles de cet événement est incontestablement la libération de la parole. Le Graffiti, le tag et les différentes formes d’expression de l’art de rue ont été une des matérialisations concrètes de cette libération de la parole et de la pensée.
Failles dans la sécurité intérieure : Fuloul, Laarayed et « l’art blasphématoire »
« Derrière ces troubles en Tunisie se trouvent des criminels, des trafiquants de drogue et des extrémistes salafistes », c’est ce qu’a déclaré ce mardi à l’ANC, Ali Larayedh, le ministre de l’Intérieur. M. Larayedh a été invité à s’exprimer devant l’Assemblée…
L’atteinte au sacré, ou la criminalisation de la liberté en Tunisie
Il faut cesser d’envisager la liberté de culte et de conscience dans un rapport croyants/mécréants. Il faut commencer par accepter la liberté au sein-même de l’Islam. Ce n’est que lorsqu’on aura admis qu’un musulman peut forger ses convictions librement et se prévaloir dans la sphère individuelle de ses propres interprétations…
Tunisie : Le ministère de la Culture ferme une galerie d’art
Le 12 Juin, le ministère tunisien de la Culture a décidé de fermer temporairement le Palais El-Abdelia, lieu où s’était tenue la cérémonie de clôture du très controversé Printemps des Arts, le dimanche 10 juin. Dans la nuit du 10 juin des islamistes ultra-conservateurs ont attaqué la galerie,…
Tunisie : Quand l’art devient lutte
Il paraît que l’art permet à l’être humain de rêver. Ça c’est pour le premier rôle. L’art est aussi un un baromètre. Il sent la société, perçoit ses mouvements, s’en inspire et donne à voir. Et puis il finit toujours par représenter le monde et surtout par le transformer.
Tunisie : A quelque chose malheur est bon
Je tiens tout d’abord à préciser que je suis une inconditionnelle des droits de l’homme et des libertés dans leur sens le plus large. Je ne soutiendrai dans aucun cas le projet islamiste.Toutefois, certains raisonnements me laissent perplexe. Je voudrais poser quelques questions aux artistes qui expriment leurs inquiétudes quand à la régression de la liberté d’expression avec l’avènement des islamistes au pouvoir.