Dans sa vidéo « De mythes et de choses », l’artiste Souad Mani joue de l’exploration sonore et visuelle d’un site interdit d’accès, où l’infiltration nocturne se teinte d’une part intrigante de fiction. L’œuvre est projetée dans le cadre de l’exposition El Kazma, la section Art vidéo de la deuxième édition du festival Gabès Cinéma Fen, qui s’est tenu en ligne du 3 à 11 avril 2020.
Révolte de Gafsa & Justice transitionnelle: La portée symbolique ne suffit pas
Le mercredi 26 septembre a été un jour particulièrement important au tribunal de première instance de Gafsa. L’émotion était à son comble quand les militants et les meneurs de la révolte du bassin minier de Gafsa, en 2008, sont entrés dans la salle d’audience où ils avaient été roués de coups, jugés de façon inique et condamnés, il y a presque 10 ans jour pour jour. Mais cette fois, ils sont entrés par la porte principale, en tant que victimes attendant de voir condamnés les auteurs de ces actes, et non en tant que prévenus accusés de comploter contre l’État. Leur seul crime en 2008 ? Avoir osé manifester pacifiquement contre ce qu’ils considéraient comme des pratiques déloyales en matière d’embauche, du népotisme et un manque de transparence de la part de la Compagnie des phosphates de Gafsa, une entreprise détenue par l’État et le principal (voire le seul) employeur de la région.
Pénurie d’eau à Mdhila : Le phosphate hydraté, les citoyens assoiffés [Vidéo]
Depuis plus d’un mois, la distribution de l’eau a connu plusieurs coupures intempestives dans certaines délégations du Bassin Minier. Ces perturbations se sont accentuées surtout à Mdhila, aux communes de Borj El Akarema et El Segui. De quoi susciter la contestation des habitants dont la vie est devenue un véritable calvaire. Si certains accusent la SONEDE de ne pas prendre ses responsabilités de maintenance et d’optimisation de la gestion des canaux d’eau, manifestement usés par le temps et gangrenés par la rouille, d’autres affirment que l’industrie du phosphate épuise les réserves d’eau et pollue ce qui en reste. Nawaat est parti à la rencontre d’habitants et d’agriculteurs pour en savoir plus sur cette persistante pénurie d’eau.
Béji Caïd Essebsi à la TV : un discours d’une autre époque
Tenace, parfois à deux doigts du clash, souvent cassant avec ses interlocuteurs… le président Béji Caïd Essebsi n’a pas dérogé à sa réputation le 8 mai en matière de relations avec la presse, pour sa deuxième prestation télévisée depuis son investiture, la première sur une chaîne privée. Face aux journalistes d’El Hiwar Ettounsi, il avait visiblement à cœur de casser l’image d’un président de la République épuisé et absent.
Haica: La dernière ligne droite avant la tempête … électorale!
Alors que la règle du jeu démocratique oscille, incessamment, entre revirement et tricherie, la Haute instance indépendante de la communication se tient sur la brèche. Entre les velléités interventionnistes du pouvoir politique, les menaces des patrons des médias et une actualité explosive, l’instance de régulation devra, pourtant, tracer sa dernière ligne droite vers un scrutin qui s’annonce tumultueux.
EL Berka : l’exemple parfait de la marginalisation du bassin minier !
Dix ans de prison avoir revendiqué les droits fondamentaux de son village. Restituer une partie des sources d’eau, intégrer les jeunes dans les usines et dédommager les dégâts causés par la Société des Phosphates de Gafsa au niveau des terrains agricoles, depuis des dizaines d’années. Ces condamnations judiciaires iniques ont touché quasiment toute la communauté. Au total, cent familles ont été condamné pour les mêmes motifs. Depuis un an, la lutte des habitants s’est orientée vers la simple demande de libération des prisonniers, malgré l’exacerbation de la misère dans le village.
Des anciens « caniches » aux nouveaux « réactionnaires » !
« Qu’est-ce qu’un démocrate, je vous en prie, c’est là un mot banal, sans acception précise, un mot en caoutchouc. […]
La criminalisation des mouvements sociaux en Tunisie est-elle une réponse à la crise ?
Considérés comme un frein à la stabilité économique et sociale, les mouvements sociaux et contestataires subissent une répression policière et judiciaire qui tranche avec les espoirs d’une Tunisie « post-dictatoriale ». Le nombre des syndicalistes, activistes et manifestants ou sitineurs en prison, violentés ou poursuivis par la justice, est de plus en plus croissant.
Azyz Amami ou les limites de la transition démocratique
Force est de constater que la réussite de la « transition démocratique » que le gouvernement appelle de ses vœux ne repose pas seulement sur le rétablissement de la croissance, l’organisation d’élections libres et la mise en œuvre d’une constitution. Elle passe aussi par l’abandon des violences policières et la révision de procédures judiciaires aussi injustes qu’absurdes dans le contexte d’une démocratie qu’on veut apaisée. Elle repose sur la capacité des gouvernants à susciter la confiance de leurs administrés.
“Sit-in du Destin” à Tataouine et crise de Ben Guerdane… Bassin Minier 2.0 ?
Depuis quelques jours, le gouvernorat de Tataouine et la zone frontalière de Ben Guerdane sont en train de vivre une crise, qui s’est transformée en heurt entre la police et les habitants de la région. Selon les médias nationaux privés et publics, les confrontations sont en rapport avec la contrebande, alors que le sit-in a été déclenché parce que que les habitants veulent que le projet du “Gaz du Sud” soit entièrement fait à Tataouine. Sauf que selon les pages Facebook et les médias de la région, les raisons de cette crise sont beaucoup plus importantes. Nous avons donc essayé d’avoir plus de détails sur ce qui se passe réellement dans le sud de la Tunisie.
[المضيلة : في حي «السريعة» : «نعيش على مخزون من الذهب، ولكننا لا نجني منه إلا المرض والفقر!» [صور
!قفصة : هناك، حيث لم تصل الثورة بعد
Mdhilla: In the “Sariaa” neighborhood, “We’re living on gold. But all it brings us is sickness and poverty.” [photos]
Mdhilla, population 15,000, in the southwest of Tunisia, is an industrial center in the mining basin with two clusters: a division of the Gafsa Phosphate Company (in the photo) and a regional division of the Tunisian Chemical Group. And yet, Mdhilla is one of the poorest towns in the country. An impromptu meeting with the residents of the “Sariaa” (Rapid) neighborhood. The neighborhood is mostly made up of semi-nomad families who never stayed in one place for a long time. These days, the inhabitants no longer really leave, since poverty and rough conditions force them to stay put. The whole neighborhood is built on the bed of a wadi that has been progressively filled in as new buildings go up.
Gafsa: Still waiting for the Revolution to happen
Gafsa. Too far south to catch our interest, too central to attract tourists. The capital of the mining sector is painful to behold. The skies are leaden and the ambiance is sad. A small gathering of job-seekers looking for work in the city center bears witness to ongoing tensions and demands that are far from being met. Among the forsaken are Amor and his family. He and his brothers tell of their past, their present, and their dreams for the future. Hearing the stories echos throughout this family is eye-opening, revealing the human experience’s different faces, fleshing out each identity, and magnifying differences.
Mdhilla : Au quartier “Sariaa”, “On vit sur de l’or. Mais nous n’en récoltons que la maladie et la pauvreté.” [photos]
Rencontre improvisée avec des habitants du quartier de « Sariaa » (Rapide). Un quartier qui héberge principalement des familles semi-nomades qui ne restaient jamais longtemps sur place.[…]
Gafsa : Là où la Révolution n’est pas encore arrivée
Gafsa. Trop au sud pour qu’on s’y intéresse, trop au centre pour drainer du touriste. La capitale du bassin minier fait peine. Le ciel est lourd, l’ambiance triste. Un petit attroupement de chômeurs qui cherchent du travail au centre ville, montre que la situation n’est pas apaisée et que les revendications sont toujours les mêmes.
Tunisie : Les dirigeants du mouvement de protestation du bassin minier de Gafsa tirent la sonnette d’alarme.
[…] “Aujourd’hui, plus de trois mois après notre sortie de prison, le pouvoir n’a pas fait le moindre pas pour régler cette crise. Bien au contraire, la corruption s’est encore aggravée, les autorités ont renié tous les accords conclus, y compris les projets qu’elles ont promis de réaliser. […]
Tunisie: Libération des prisonniers du bassin minier de Gafsa
Un groupe de syndicalistes tunisiens, parmi lesquels Adnane Hajji, porte-parole du mouvement de protestation sociale de Gafsa (sud-ouest), ont été […]