Malgré les difficultés d’infrastructure, “Bastardo” a été vu par 50 000 personnes en Tunisie. Ce qui incarne, en soi, une performance. D’autres films tunisiens n’atteindront jamais ce chiffre en Tunisie, tant l’infrastructure cinématographique est à l’agonie. Avoir des mosquées dans chaque quartier, cela sert sûrement la foi. Que quelques-unes de ces mosquées ne soient pas adossées à des « temples » de la culture, et toutes les mosquées risqueraient de ne plus servir uniquement la foi !
Exit Productions : “Nous refusons que nos films soient jugés par les propagandistes de Ben Ali !”
Exit Productions a été fortement surprise en apprenant hier dimanche 9 février la composition des jurys durant les Rencontres des Réalisateurs Tunisiens qui auront lieu du 12 au 16 de ce mois à Tunis. Le jury des longs-métrages de fiction est composé entre autres d’Abdellatif Ben Ammar.
Lettre ouverte au Ministre de la Culture Mourad Sakli à propos du secteur cinématographique
Le versant institutionnalisé du secteur cinématographique tunisien est, au moment où vous prenez les rênes du Ministère de la Culture, sous l’emprise de la corruption, du népotisme et de l’arbitraire. Exactement de la même manière et régi par les mêmes personnes qu’avant le 17 décembre 2010.
Lettre ouverte à Mr Fathi Kharrat et ses complices, la police de la pensée !
Surplombant la vieille Médina de Tunis, le bâtiment du ministère de la culture abrite plusieurs départements administratifs. Comme les ruelles désastreuses de la vieille Médina, le ministère de la culture est une sorte de labyrinthe froid d’étages salis et de couloirs sans âmes. Au bout d’un de ces couloirs, vous êtes, Mr Kharrat, un occupant d’un bureau.
“Bastardo”, ou l’indigence de la nature humaine telle que dépeinte par Néjib Belkadhi
Quel rapport y a-t-il entre Wim Wenders, Abel Ferrara, Ettore Scola ou Quentin Tarantino avec le cinéaste Tunisien Néjib Belkadhi ? Probablement cette capacité à sonder, chacun à sa manière, la nature humaine pour la retranscrire formidablement dans une œuvre, à l’univers si particulier, qui ne laisse guère indifférent.
Dix raisons pour projeter “La vie d’Adèle” de Abdellatif Kechiche en Tunisie
Mis à part toute sorte de “faux nationalisme” qui pousse les uns à dire que Kechiche est français et les autres à le dire tunisien, et loin de polémiquer sur le sujet de l’homosexualité qui n’est guère un sujet de priorité pour la Tunisie, voici dix raisons qui plaident en faveur de la projection du film “La vie d’Adèle” de Abdellatif Kechiche dans nos salles tunisiennes.
L’Association des Arts pour le Cinéma et le Théâtre du Kef: Un regain salvateur d’énergies humaines créatrices
Depuis maintenant deux ans, plusieurs natifs de la région keffoise œuvrent à réinsuffler à cette terre marginalisée du Nord-Ouest une brise créatrice et salutaire. Ayant pour objectif fondamental le développement local de la région en tant que développement durable par le biais de la culture, l’Association des Arts pour le Cinéma et le Théâtre du Kef, se veut être un levier pour la réalisation de nouveaux projets, à travers l’expression des atouts artistiques de sa population.
Thala, Le Kef, Tunis : les journées du cinéma des droits et des libertés
Du 16 au 24 mars auront lieu les journées du cinéma des droits et des libertés dans trois villes du pays : Thala, Le Kef et Tunis. Alors que le pays est en pleine mutation, que les questions de liberté et de droit sont au centre des débats, la culture apporte sa contribution à la réflexion.
« Fausse Note » de Majdi Smiri : Une Fausse Note qui fait mal aux yeux
Pour une fois il y a du monde, pour voir le film « Fausse Note » de Majdi Smiri, avec une brochette d’acteurs du petit écran et du cinema, Hichem Rostom, Lotfi Dziri , Lotfi Abdelii, et même Mohamed Dahech l’humoriste….
Films « Jiha » et « Thawra ghir draj » de Ridha Tlili : Deux ondes autour d’une révolution
D’une certaine manière, là ou fini « Jiha », commence « Thawra ghir draj ». « Jiha » est un film sur une culture qui disparait, « Thawra ghir draj » est un film sur un art qui naît. Nous sommes quelques semaines après la révolution, un collectif de street-artistes commence à sévir dans les rues de Tunis et d’ailleurs.
Aux trois mousquetaires de la censure
« Le silence de Dieu permet le bavardage de ses ministres », nous dit Michel Onfray. Nous Tunisiens, avons une preuve locale. […]
FIFAK 2010: Le film «Harga» dévoile le désespoir d’une partie de la jeunesse tunisienne
Le Festival International du Film Amateur de Kelibia (FIFAK) est décidément un phénomène unique dans notre paysage culturel. On y […]