Du 26 au 30 mars une rencontre internationale aura lieu à Tunis : le Forum Social Mondial (FSM). Discussions, débats, ateliers… des rencontres entre des citoyens actifs du monde entier.

Du 26 au 30 mars une rencontre internationale aura lieu à Tunis : le Forum Social Mondial (FSM). Discussions, débats, ateliers… des rencontres entre des citoyens actifs du monde entier.
La 3ème et la dernière partie du bilan de la justice transitionnelle. La réussite du choix de recourir à la justice transitionnelle dépend de plusieurs facteurs basés sur une approche mure et réfléchie des droits de l’Homme et loin de la politique, cette idée est loin d’être garantie dans la société tunisienne actuelle tiraillée antre les attentes légitimes des victimes et les pressions politiques accentuées et hésitantes.
La révolution tunisienne a été souvent dépeinte comme une sorte de « pure » événement, une occurrence « unique » où un « peuple tunisien » quasi mythique et homogène a réussi à se débarrasser de son «dictateur». Par un acte quasi-magique, il aurait suffi que le peuple hurle « dégage » le 14 janvier 2011 pour que le dictateur prenne effectivement la fuite.
Le mot démocratie (la dêmos Kràtos de l’époque antique) est l’un des termes les plus usités du vocabulaire politique. Cette notion forte, par sa dimension transculturelle a donné matière à de très nombreux écrits et réflexions.
Avec le crime odieux qui a ravi la vie à Chokri Belaïd, c’est à la démocratie qu’on a attenté et à la souveraineté populaire que l’on s’est pris, cherchant à museler le peuple, spolier sa liberté acquise de haute lutte.
Le principe d’un système démocratique est simple : l’autorité des pouvoirs publics est fondée sur la volonté du peuple, une volonté qu’il exprime à travers des élections libres, régulières, transparentes. Pour cela il est nécessaire que différentes institutions soient mises en place dans le pays.
Ainsi, la crise entre l’UGTT et le gouvernement aura été résorbée avec un minimum de sérieux et de bonne foi ! Mais qui en aurait douté, connaissant la nature des fils de qualité supérieure formant le tissu de la société tunisienne ?
Les aspirations aux changements et à un avenir meilleur qui virent le jour durant les premiers mois de la révolution tunisienne sont nées d’une volonté de modernisation étroitement liée au patrimoine historique du pays. La logique révolutionnaire s’inspire indirectement de la tradition réformiste tunisienne qui a commencé à partir du 19ème siècle.
Le bilan du gouvernement est indissociable de celui de l’Assemblée constituante dont il émane. Pendant les deux mois de tractations du partage du pouvoir à huis clos, puis 10 mois d’un mandat gouvernemental qui court encore, les électeurs auront assisté au spectacle d’une ANC procédant telle une assemblée nationale…
La Tunisie a accueilli l’une des plus importantes figures de la pensée contemporaine. Le vendredi 12 Octobre à partir de 15h, Tzvetan Todorov a fait l’objet d’une rencontre sous forme de débat à l’ « Ecole Normale Supérieure de Tunis », pour ensuite donner une conférence, à « La Cité des Sciences ».
D’aucuns douteraient de la compatibilité de l’Islam avec la démocratie. La démocratie serait compatible avec le Judaisme et le Christianisme et ne le serait pas avec l’Islam?
Le terme légitimité est actuellement un terme central dans le débat démocratique en Tunisie. Lorsqu’on a affaire à des personnes qui sont spécialistes de la fausse légitimité, il n’est pas inutile de se poser la question de la légitimité du gouvernement actuel.
« Travail, Liberté, Dignité »… L’appel était clair, l’aspiration sans équivoque. Ces trois symboles qui ont porté le soulèvement tunisien contre Ben Ali devaient inéluctablement s’inscrire comme les piliers de la Deuxième République. […]
À l’occasion de l’anniversaire officiel de votre révolution, ce merveilleux Coup du jeune peuple de la Tunisie éternelle, jeunesse de […]
Prologue : Dans un livre paru récemment, intitulé « Le 89 arabe », où l’allusion est claire aux moments historiques […]
Par H.Louati Pendant des années je me qualifie de Laïc aujourd’hui après presque deux mois de la révolution je me […]
D’abord c’est une nouvelle réjouissante pour cette démocratie qui se lève : Pour la première fois en Tunisie, on ne congédie pas un ministre pour l’assigner à résidence ou l’envoyer à l’étranger se faire oublier et faire des affaires.
Les mots trahison et tromperie n’ont de sens que lorsque, à un moment donné, il y a eu des gens qui avaient confiance en des gens qui ne le méritaient pas. On ne peut pas vivre sans confiance. Mais confiance sans méfiance c’est de la naïveté. Les naïfs sont des parfaits candidats pour se faire avoir.