La révolution tunisienne a été souvent dépeinte comme une sorte de « pure » événement, une occurrence « unique » où un « peuple tunisien » quasi mythique et homogène a réussi à se débarrasser de son «dictateur». Par un acte quasi-magique, il aurait suffi que le peuple hurle « dégage » le 14 janvier 2011 pour que le dictateur prenne effectivement la fuite.
