La montée en puissance du Qatar sur la scène politique arabe n’est plus à démontrer. Le minuscule émirat dont la population ne dépasse pas celle d’un quartier du Caire ou de Bombay est sur tous les fronts. Après avoir pris part à la répression de la révolte bahreïnie, il a été le seul pays arabe à apporter un soutien militaire et matériel à l’insurrection contre Kadhafi. Après avoir proposé sa médiation au Yémen, donné sa bénédiction à la Tunisie de Ghannouchi, opéré un rapprochement avec les Frères musulmans d’Egypte, le voilà qui, aujourd’hui, conduit l’orchestre dans la partition syrienne et, selon certaines sources, préparerait un changement en Algérie ?