Elections 2011 55

Élections en Tunisie : et si on votait « contre tous »?

Depuis les élections du 23 octobre 2011, les frustrations d’une grande partie du peuple tunisien vis-à-vis de sa classe politique n’a cessé d’augmenter. Entre promesses électorales non tenues, alliances politiques contre-nature et une situation socio-économique de mal en pis, la foi aux partis politiques tunisiens n’est plus d’actualité. Entre-temps, si on jetait un coup d’œil sur les résultats des élections législatives de 2011 et 2014, quelques chiffres nous interpellent.

Tunisie : Les limites du vote utile

En delà de ses limites conceptuelles, le vote utile a des limites empiriques. A cet égard, nous revisitions les élections du 23 octobre 2011. À l’issue de ces élections, le parti d’Ennahdha a remporté 37% du vote populaire et 41% des sièges de l’assemblée constitutive. Il y a eu alors maintes condamnation et regrets que le vote démocrate se soit dissipé et éparpillé entre la multitude de parti de gauche, laïcs, ou progressiste.

Élection à la “proportionnelle au plus fort reste” : mythe, idées préconçues et loi des nombres.

En attendant une analyse plus détaillée sur Nawaat, ce graphique est une démonstration éloquente contre les nombreux “contresens” répétés à satiété concernant le mode de scrutin de 2011 (reconduit pour les élections de 2014). Prochainement, nous nous étalerons sur l’analyse statistique de la proportionnelle au plus fort reste -sans aucun seuil (!)- dans un contexte transitionnel. D’ores et déjà, affirmons que ce mode de scrutin dans ledit contexte transitionnel tunisien s’avère, au regard des contraintes consensuelles, le moins mauvais pour une démocratie en voie d’installation […]

Restez chez vous ou venez et taisez-vous !

Le projet d’amendement du règlement intérieur de l’assemblée nationale constituante tant attendu est enfin à l’étude. Mais malheureusement, la plus importante mesure pour rendre cette constituante un peu plus efficace, à savoir remédier à l’absentéisme des élus, n’a pas été réellement prise ; puisque le projet présenté ne prévoit des sanctions qu’au bout de trois absences injustifiées consécutives.

النهضة شر لابد منه

المواطن التونسي عاش تصحرا سياسيا طيلة اكثر من خمس عقود مضت وهو اليوم و رغم الثورة مازال ينفر من السياسة رغم استيلائها على حيز هام من نقاشاته اليومية في المقهى و العمل والبيت. المواطن التونسي و على غير عادته شارك وتابع الانتخابات الاخيرة و التي كانت نتائجها مخيبة للامال بالنسبة للبعض مما ادى الى عزوفه ثانية عن متابعة الشان السياسي.

Tunisie : Le coup d’Etat démocratique

Ça y est, nous y sommes. Voici venue la croisée des chemins de notre Histoire. Oubliez toutes les luttes menées et couronnées ou non de succès jusqu’à présent. La bataille qui s’annonce sera des plus féroces et l’avenir de nos entrailles en dépend ; car tout ce que nous craignions de la dictature religieuse dans un fantasme cauchemardesque est en passe de devenir réalité.

التقرير النهائي لرصد الاعلام خلال الفترة الانتقالية

انعقدت صباح يوم الاربعاء 29 فيفري بدار الثقافة ابن رشيق بالعاصمة ندوة صحفية عقدتها مجموعة من جمعيات و منظمات المجتمع المدني و المتمثلة في الجمعية التونسية للنساء الديمقراطيات و جمعية النساء التونسيات للبحث و التنمية والرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الانسان والمجلس الوطني للحريات في تونس والنقابة الوطنية للصحفيين التونسيين تحت يافطة ائتلاف جمعيات المجتمع المدني من اجل الانتقال الديمقراطي.

حزب الوفاق يشكك في نتائج الانتخابات و يقدم البراهين

اصدر حزب الوفاق وثيقة ضمنها مجموعة ملاحظات حول النتائج المعلنة عن انتخابات المجلس الوطني التاسيسي مبينا انها في نهاية المطاف لا تعدو ان تكون سوى لفت نظر للهيئة العليا المستقلة للانتخابات المتخلية بصفة خاصة و للراي العام الوطني بصفة عامة لما لوحظ من نقائص و اخطاء ميزت مرحلة الفرز و تحديد النتائج.

Crédit photo Thierry Brésillon

تقرير الهيئة العليا المستقلة للانتخابات حول سير انتخابات المجلس الوطني التاسيسي

بعد غياب طويل عادت الهيئة العليا المستقلة للانتخابات للظهور صبيحة يوم امس على اثر الندوة الصحفية التي عقدتها بنزل “افريكا” بالعاصمة والتي قدم خلالها تقرير الهيئة حول سير انتخابات المجلس الوطني التاسيسي

Devoir de compréhension et de réconciliation

Par Tarek Amri – Ce qui me frappe chez beaucoup de tunisiens tunisois, c’est leur haut degré de confusion. Dans quel pays au monde, même le plus démocratique, a-t-on laissé à une minorité qui a perdu des élections libres et transparentes, de l’avis unanime de TOUS, tunisiens et étrangers, le soin de choisir son leadership exécutif (Président et Gouvernement). Comble de la manipulation, certains leaders de l’opposition induisant l’opinion publique en erreur, oublient qu’une constituante est souveraine par essence.