En dépit de la dégradation de l’environnement, aggravée après la révolution de janvier 2011, le volet écologique ne semble pas être une priorité dans les programmes électoraux des partis politiques en lice. Si tous se rejoignent sur des généralités, comme la nécessité d’un environnement propre et sain, ils ne disent pas, cependant, comment ces programmes vont être réalisés. Les Législatives 2014 sont une occasion de s’arrêter sur le programme des principales listes en matière d’environnement.
Pour tout démocrate, il ne peut être que jubilatoire d’assister à la prestation médiatique de la plupart des ténors du parti Ennahdha donnant une leçon, toute théorique certes, mais parfaitement maîtrisée, du comportement démocratique par excellence à leurs adversaires, y compris les démocrates-nés ou se présentant comme tel.
En épluchant, aujourd’hui, les journaux internationaux, on relève, quasiment, les mêmes titres que ceux d’octobre 2011. Alors qu’en octobre 2011, « Les islamistes » étaient en tête, cette année, ce sont les « Laïcs » qui l’emportent. Cette dichotomie hante la presse internationale, avec cette éternelle opposition entre d’un côté « les méchants » islamistes, et de l’autre les « gentils » laïcs, suggérée au fil de la lecture de nombreux articles.
A une heure de la fermeture des bureaux de vote à l’étranger, le constat d’échec de l’organisation des élections est sans appel. Quoiqu’on puisse dire, l’Isie a manqué le rendez-vous historique, et quel que soit le résultat final du dépouillement, le scrutin législatif est loin d’être transparent, démocratique et représentatif pour l’ensemble des Tunisiens résidents à l’étranger.
Ce que vous allez lire défie l’imagination face aux incompétents qui organisent les élections en Belgique. Récit d’un citoyen lambda : Vous vous êtes levés, sans doute, comme moi, tout fier de prendre votre petit déjeuner et de vous rendre au consulat. Peine perdue !
A la veille des Législatives 2014, l’ISIE n’a pas pu délivrer les badges des observateurs, des journalistes et de certains partis politiques. La société contractante censée fabriquer ces badges à Charguia a failli aux délais, nous a-t-on dit. Résultat, très peu de journalistes et d’observateurs ont été autorisés à faire leur travail.
Dans cet article, je présente les résultats d’un modèle probabiliste prévoyant les résultats des élections législatives. D’après les derniers sondages, Nidaa Tounes est légèrement en tête suivi de près par Ennahdha. Toutefois, cette tâche est compliquée par le grand nombre d’indécis (entre 40% et 60% des tunisiens) et le nombre limité de sondages disponibles.
Présentée comme l’exception du Printemps arabe, la Tunisie est le pays où la démocratie a de sérieuses chances de prendre racine durablement. On y vote ce week-end pour la seconde fois dans des élections présentées comme libres.
Quelques heures avant le « silence électoral » précédant le jour du vote, voici en photos et en vidéo à quoi ressemblait ce soir l’avenue Habib Bourguiba à Tunis. Malgré les événements tragiques de la Manouba, l’ambiance était très agréable. Elle arrivait presque à nous faire oublier à quel point cette même avenue est devenue terne les soirées ordinaires.
Après avoir décrypté dans un précèdent article les listes de Tunis 1 et Tunis 2, examinons, à présent, les listes de l’Ariana et de Ben Arous où 18 sièges seront à conquérir.
Si je ne me trompe pas, sur la scène politique, on aurait donc la configuration suivante (même si BCE persiste à assigner «Autres» à Ennahdha): (1) Nidaa, (2) Ennahdha, et (3) Autres. Au niveau des « Autres », on a pas mal de partis qui sont, plus ou moins, attachés aux 2 premiers.
La campagne électorale quand elle n’est pas empreinte de cette frénésie sécuritaire se veut fertile en projets, investissements, emplois et que sais-je encore. Des programmes à connotation de cadeaux ou de récompenses au profit des régions déshéritées. Et les budgets qui y sont consacrés, sont bien augmentés grâce à une nouvelle répartition des ressources fiscales.
A deux semaines du premier scrutin libre des législatives, on ne peut pas dire que l’enthousiasme des protagonistes soit débordant, tant la campagne électorale démarre timidement. L’enjeu est pourtant crucial pour la transition. Baromètre parmi d’autres, l’affichage en milieu urbain n’a quasiment pas évolué depuis le feu vert de l’ISIE qui avait vu affluer essentiellement les colleurs d’affiches des partis les plus riches.
La lucidité est de rigueur en cette matière électorale délicate. Ne l’oublions pas, la Tunisie n’est qu’en transition démocratique; aussi, on ne peut lui demander ce qui n’existe même pas en démocratie : des élections parfaitement transparentes.
Dans un récent rapport intitulé : « Elections législatives 2014 en Tunisie : un agenda pour les droits humains », Human Rights Watch exhorte les candidats aux élections législatives de faire des droits humains, la base de leurs programmes. En effet, bien que le soulèvement des Tunisiens ait eu lieu sous le signe de la « justice sociale », de la « dignité », et de l’« égalité », rares sont les partis candidats aux législatives qui ont inclus dans leur programme un projet clair et cohérent relatif à cette question.