En dépit de la dégradation de l’environnement, aggravée après la révolution de janvier 2011, le volet écologique ne semble pas être une priorité dans les programmes électoraux des partis politiques en lice. Si tous se rejoignent sur des généralités, comme la nécessité d’un environnement propre et sain, ils ne disent pas, cependant, comment ces programmes vont être réalisés. Les Législatives 2014 sont une occasion de s’arrêter sur le programme des principales listes en matière d’environnement.
Le défi aux démocrates tunisiens
Pour tout démocrate, il ne peut être que jubilatoire d’assister à la prestation médiatique de la plupart des ténors du parti Ennahdha donnant une leçon, toute théorique certes, mais parfaitement maîtrisée, du comportement démocratique par excellence à leurs adversaires, y compris les démocrates-nés ou se présentant comme tel.
Pour le rétablissement des droits de vote des Tunisiens à l’étranger
Des centaines voire des milliers de Tunisiens à l’étranger n’ont pas pu voter lors des élections législatives des 24, 25 […]
Législatives 2014 : le vote sanction du « moindre mal »
En épluchant, aujourd’hui, les journaux internationaux, on relève, quasiment, les mêmes titres que ceux d’octobre 2011. Alors qu’en octobre 2011, « Les islamistes » étaient en tête, cette année, ce sont les « Laïcs » qui l’emportent. Cette dichotomie hante la presse internationale, avec cette éternelle opposition entre d’un côté « les méchants » islamistes, et de l’autre les « gentils » laïcs, suggérée au fil de la lecture de nombreux articles.
Les élections Tunisiennes à l’étranger – L’ISIE : un rendez-vous historique manqué
A une heure de la fermeture des bureaux de vote à l’étranger, le constat d’échec de l’organisation des élections est sans appel. Quoiqu’on puisse dire, l’Isie a manqué le rendez-vous historique, et quel que soit le résultat final du dépouillement, le scrutin législatif est loin d’être transparent, démocratique et représentatif pour l’ensemble des Tunisiens résidents à l’étranger.
L’ISIE au consulat tunisien de Bruxelles : le spectacle de l’incompétence
Ce que vous allez lire défie l’imagination face aux incompétents qui organisent les élections en Belgique. Récit d’un citoyen lambda : Vous vous êtes levés, sans doute, comme moi, tout fier de prendre votre petit déjeuner et de vous rendre au consulat. Peine perdue ! Arrivé à 10h20 du matin, je constate une longue file qui part du trottoir jusqu’à l’entrée du bâtiment… J’ai mis les pieds dans le hall à 11h50.
La caméra de Nawaat épingle une irrégularité dans un bureau de vote à L’ariana !
A la veille des Législatives 2014, l’ISIE n’a pas pu délivrer les badges des observateurs, des journalistes et de certains partis politiques. La société contractante censée fabriquer ces badges à Charguia a failli aux délais, nous a-t-on dit. Résultat, très peu de journalistes et d’observateurs ont été autorisés à faire leur travail.
Mes prédictions pour les élections législatives 2014
Dans cet article, je présente les résultats d’un modèle probabiliste prévoyant les résultats des élections législatives. D’après les derniers sondages, Nidaa Tounes est légèrement en tête suivi de près par Ennahdha. Toutefois, cette tâche est compliquée par le grand nombre d’indécis (entre 40% et 60% des tunisiens) et le nombre limité de sondages disponibles.
L’enjeu d’élections au résultat convenu
Présentée comme l’exception du Printemps arabe, la Tunisie est le pays où la démocratie a de sérieuses chances de prendre racine durablement. On y vote ce week-end pour la seconde fois dans des élections présentées comme libres.
Reportage : l’ambiance au soir du 24 octobre 2014 sur l’avenue H. Bourguiba
Quelques heures avant le « silence électoral » précédant le jour du vote, voici en photos et en vidéo à quoi ressemblait ce soir l’avenue Habib Bourguiba à Tunis. Malgré les événements tragiques de la Manouba, l’ambiance était très agréable. Elle arrivait presque à nous faire oublier à quel point cette même avenue est devenue terne les soirées ordinaires.
Législatives 2014 : Que retenir des listes de l’Ariana et de Ben Arous ?
Après avoir décrypté dans un précèdent article les listes de Tunis 1 et Tunis 2, examinons, à présent, les listes de l’Ariana et de Ben Arous où 18 sièges seront à conquérir.
Élections législatives 2014 : mon last call!
Si je ne me trompe pas, sur la scène politique, on aurait donc la configuration suivante (même si BCE persiste à assigner «Autres» à Ennahdha): (1) Nidaa, (2) Ennahdha, et (3) Autres. Au niveau des « Autres », on a pas mal de partis qui sont, plus ou moins, attachés aux 2 premiers.
Législatives : dictature aux programmes
La campagne électorale quand elle n’est pas empreinte de cette frénésie sécuritaire se veut fertile en projets, investissements, emplois et que sais-je encore. Des programmes à connotation de cadeaux ou de récompenses au profit des régions déshéritées. Et les budgets qui y sont consacrés, sont bien augmentés grâce à une nouvelle répartition des ressources fiscales.
A élections sans surprise, campagne molle ?
A deux semaines du premier scrutin libre des législatives, on ne peut pas dire que l’enthousiasme des protagonistes soit débordant, tant la campagne électorale démarre timidement. L’enjeu est pourtant crucial pour la transition. Baromètre parmi d’autres, l’affichage en milieu urbain n’a quasiment pas évolué depuis le feu vert de l’ISIE qui avait vu affluer essentiellement les colleurs d’affiches des partis les plus riches.
ISIE : être ou ne pas être indépendante
La lucidité est de rigueur en cette matière électorale délicate. Ne l’oublions pas, la Tunisie n’est qu’en transition démocratique; aussi, on ne peut lui demander ce qui n’existe même pas en démocratie : des élections parfaitement transparentes.
Human Rights Watch : Pour que les droits humains soient la bataille des prochaines législatives
Dans un récent rapport intitulé : « Elections législatives 2014 en Tunisie : un agenda pour les droits humains », Human Rights Watch exhorte les candidats aux élections législatives de faire des droits humains, la base de leurs programmes. En effet, bien que le soulèvement des Tunisiens ait eu lieu sous le signe de la « justice sociale », de la « dignité », et de l’« égalité », rares sont les partis candidats aux législatives qui ont inclus dans leur programme un projet clair et cohérent relatif à cette question.